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E… Elle laisse après son décès
Nous n’en avons pas encore tout à fait terminé avec Marie CANDRET…
Le lundi 3 janvier 1859, Maître COURSIER se rend chez Jean BEAUNEZ. François DUSSAULT, le beau-frère de Marie qui était présent à la signature de son contrat de mariage, de son acte de mariage et de son acte de décès, est également venu depuis l’Usage d’Herry. A cette occasion on apprend qu’il est subrogé tuteur de ses neveu et nièces, suite à une délibération d’un conseil de famille du 26 décembre dernier. Jean reste le tuteur légal de ses enfants.
Il vient sans doute s’assurer que l’inventaire après décès se déroulera dans de bonnes conditions et que les enfants ne seront pas lésés pour leur futur héritage.
L’inventaire peut commencer ! Voici tout ce que nous trouvons…
Petit aparté, j’ai rapidement comparé cet inventaire ave celui après le décès de Jeanne DUSSAULT. J’ai noté que dans celui-ci il n’y a plus beaucoup d’outils servant au travail de la vigne (il y avait des hottes à vendange précédemment), il n’y également plus de ruches et moins d’animaux. Peut-être que Jean vu son âge ne pouvait plus autant travailler ?
Vient ensuite l’analyse des papiers et la liste des créances et des dettes. Voici un petit extrait de ce que doit payer la communauté :
- Pour le sieur COQUERET, sabotier : 10 francs
- Pour les frais de séquestre et de liturgie par la fabrique de Herry : 16 francs (la fabrique est une communauté paroissiale qui gère les fonds)
- Pour le sieur BOÎTARD, menuisier : 37 francs
- Pour le sieur RAFFESTIN, fossoyeur : 3,50 francs
J’y retrouve une dette qui concerne l’un des enfants de Jean… mais je vous en parlerai plus tard ! Tout comme le fait qu’au même moment, Jean s’active pour trouver un époux à Rosalie…
Minutes de Louis COURSIER - Étude d'Herry - AD18 : inventaire après décès, 1859 E/23765
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D… Dernier mariage avec Marie CANDRET
Près de trois saisons ont passé depuis le décès de sa deuxième femme. Nous retrouvons Jean le 20 mai 1838 chez Maître COURSIER à Herry. Il est accompagné de François BEAUNEZ, son frère venu spécialement du hameau de Beaunez (oui, oui ça ne s’invente pas) à Préporché dans le Morvan. Ses deux gendres l’accompagnent également : Jean DUBOIS qui a épousé (Je)Anne et Étienne SAUTEREAU qui a épousé Françoise.
La future mariée Marie CANDRET, car oui il est de nouveau question de mariage, est accompagnée de son père Charles et de son beau-frère François DUSSAULT, un collatéral ile me semble de la seconde femme de Jean BEAUNEZ. Marie vit alors chez son père à la Sarrée, un hameau proche du Chêne (ou Enchesne selon les époques).
Une chose doit sauter aux yeux de tous ceux qui sont réunis : l’écart d’âge ! Jean est alors âgé de 49 ans, et Marie de 19 ans seulement. Mon aïeule, car je descend de ce couple, est de trente ans sa cadette.
Jean apporte à la communauté ses biens mobiliers dont l’estimation n’est pas encore réalisée, car la liquidation de la communauté n’a pas encore eu lieu.
Marie apporte quatre draps (24 francs), un buffet en bois (28 francs) et la somme de 39 francs qui lui est due… par Jean BEAUNEZ lui-même car Marie est alors domestique chez lui ! Ce qui nous fait un total de 91 francs, soit 300 francs de moins que la précédente femme de Jean. Ce dernier apporte enfin des terres pour 2 650 francs.
Deux jours plus tard, le 22 mai à neuf heures du matin, le mariage est célébré. Nous apprenons que François, frère de Jean, est présent pour le mariage et a donc dû rester après la signature du contrat. Le père de Marie est tailleur d’habits, ce qui n’avait pas été précisé précédemment. Du côté de la mariée, les témoins sont deux beau-frères : François DUSSAULT, journalier à la Sarrée, et Hilaire Frédéric CRETE, maréchal au même hameau.
Le bal des naissances reprend à nouveau :
- 1840 : François
- 1841 : Rosalie (que nous découvrons enfin)
- 1844 : Catherine
- 1846 : Constance (+ 1856)
- 1849 : Marie « Louise »
- 1852 : Théodore
Théodore sera le dernier enfant de Jean, alors âgé de 63 ans ; 42 ans séparent Françoise BEAUNEZ, fille aînée de Jean, de son demi-frère Théodore. Il aurait presque pu être son petit fils.
Lors du recensement de 1856, leur foyer est composé de : Marie (36 ans), Jean qui est dorénavant désigné comme propriétaire (70 ans), leurs enfants Rosalie (15 ans), Catherine (12 ans), Louise (7 ans), Théodore (4 ans), ainsi que Jacques (33 ans) issu du premier mariage de Jean.
Le 8 décembre 1858, Jean se retrouve veuf une troisième fois ; son plus jeune enfant est âgé de 6 ans. Marie est décédée au Chêne d’Herry à l’âge de 39 ans. Une vraie malédiction pour les femmes de Jean, dont deux sont décédées à 39 ans et 42 ans pour sa seconde épouse.
Les déclarants de ce décès sont Cyprien BEAUNEZ, beau-fils de Marie (son cadet de quatre ans seulement), ainsi que François DUSSAULT son beau-frère.
Actes de naissance - Herry - AD18 : 1823-1842 3E 227 ; 1843-1852 3E 2279. Acte de mariage - Herry - AD18 : 1823-18422 3E 2277. Actes de décès - Herry - AD18 : 1843-1852 3E 2279 ; 1853-1862 3E 3706. Recensement - Herry - AD18 : 1856 27J 0082. Minutes de Jean-Baptiste COURSIER - Étude d'Herry - AD18 : contrat de mariage, 1838 E/23722
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C.. C’est au tour de Jeanne DUSSAULT d’épouser Jean
Nous nous retrouvons le 23 avril 1825 chez Maître COURSIER, notaire à Herry, soit une année après le décès de Catherine BALLAND. Jean, maintenant âgé de 30 ans, passe un contrat de mariage avec Jeanne DUSSAULT, de trois ans sa cadette.
Si je n’ai pas eu le temps de chercher ce contrat, il est néanmoins mentionné dans l’inventaire après décès de Jeanne ainsi que dans la liquidation de leur communauté. Je sais donc que le régime qu’ils ont choisi est celui de la communauté de biens réduite aux acquêts. Jeanne apporte en dot un lit et son traversin en plumes (56 francs), une commode en bois fruitier (36 francs) et de la somme de 300 francs.
Trois jours plus tard, le 26 avril à sept heures du matin, leur union est célébrée.
Cette fois-ci les parents de Jean n’ont pas fait le déplacement, mais ils ont donné leur consentement par procuration rédigée chez un notaire de Moulins-Engilbert le 25 avril, soit la veille du mariage.
De cette ouvelle union, Jean aura deux filles :
- 1826 : Marie Jeanne
- 1829 : Jeanne « Louise »
Jeanne DUSSAULT n’aura pas d’autres enfants. Elle décède le 24 septembre 1836 à Herry à l’âge de 42 ans.
Le premier recensement disponible pour la commune de Herry date justement de 1836. Le foyer est alors composé de : Jeanne toujours en vie, Jean, manoeuvre, ses fils issus de son premier mariage Cyprien (16 ans), Jacques (14 ans), Jean (12 ans) et enfin Marie (10 ans) et Louise (6 ans).
En 1836, Françoise et Jeanne les deux filles aînées de Jean se sont déjà mariées et ont quitté le nid familial.
Cet article a commencé avec Maître COURSIER, c’est lui qui va le clore. Le 22 mai 1837 il se rend au hameau d’Enchesne d’Herry pour effectuer l’inventaire après le décès de Jeanne. Il est assisté de Daniel DUSSAULT, frère de cette dernière. Daniel n’est pas là par hasard : au terme d’un conseil se famille qui s’est tenu le 1er mars précédent, il fut désigné subrogé tuteur de ses deux nièces, leur père restant tuteur légal.
Entre parenthèse, Daniel DUSSAULT est noté meunier au hameau de Chalivoy. J’ai vu des cartes postales d’un château dans ce hameau, mais pas de trace d’un moulin ! Nous retrouverons Daniel dans la toute fin du challenge, pour une autre circonstance.
Si j’ai bien l’inventaire en ma possession, je n’ai pas encore eu le temps de le transcrire entièrement… Quelques morceaux choisis pour imaginer la vie de Jeanne juste avant son décès : on retrouve lors de l’inventaire 2,5 mètres de coton, 3 mètres de coton blanc, un moulin à passer la farine, 25 mètres de toile de ménage, 2 vaches dont une avec son veau, 4 ânes, 6 poules, 5 ruches…
Nous avons rencontré aujourd’hui Marie et Louise… mais toujours pas de trace de Rosalie ? Rendez-vous demain.
Actes de naissance - Herry - AD18 : 1823-1842 3E 2276. Acte de mariage - Herry - AD18 : 1823-18422 3E 2277. Acte de décès - Herry - AD18 : 1823-1842 3E 2278. Recensement - Herry - AD18 : 1836 27J 0008. Minutes de Jean-Baptiste COURSIER - Etude d'Herry - AD18 : inventaire après décès, 1837 E/23721 ; liquidation de la communauté BEAUNEZ-DUSSAULT, 1849 E/23733
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B… BALLAND Catherine, première femme de Jean
Nous sommes le 2 août 1809. Nous retrouvons Jean BEAUNEZ, jeune homme de 20 ans, vivant en la commune d’Herry. Il est fils mineur de Jean BEAUNEZ et Jeanne MILIARY qui sont venus pour l’occasion. Ils ne sont pas originaires d’ici mais de Préporché, dans le Morvan, à une centaine de kilomètres de là.
Jean épouse Catherine BALLAND, fille d’une famille de manoeuvres de la région, âgée de 24 ans. Ses parents Pierre BALLAND et Catherine LAPORTE sont présents, et consentants.
Du côté de Jean, le premier témoin est Gaspard MILIARY, son oncle de 64 ans, manœuvre ici même à Herry, et Jean SAUDON, 40 ans un ami laboureur.
Voilà qui scelle ce mariage ! Une chose est certaine, il sera consommé le soir même…
En effet le 2 mai 1810 naît leur première fille, neuf mois tout juste après le mariage. Jean, alors manœuvre, déclare la naissance. Ce n’est que le début d’une longue liste d’enfants.
- 1810 : Françoise
- 1812 : Jeanne
- 1813 : Magdelaine (+ 1813)
- 1814 : Jean Baptiste (+1820)
- 1816 : Pierre (Jean n’est pas là pour déclarer) (+1821)
- 1818 : Étienne (+1821)
- 1820 : Cyprien
- 1822 : Jacques
- 1824 : Jean
Les années 1820 et 1821 auront été funestes pour la fratrie, avec la mort de trois enfants ; Étienne décède le 22 mai 1821 et Pierre le 25 mai 1821. Des dates trop proches pour être une simple coïncidence ?
Quoi qu’il en soit ces grossesses à répétition auront sans doute eu raison de Catherine BALLAND qui décède le 24 avril 1824 au Chêne d’Herry, un mois après la naissance de Jean, leur denier né. Elle était alors âgé de 39 ans. Deux hommes du bourg sont témoins lors de la déclaration du décès, Jacques VIOLETTE et Charles JOULIN, âgés de 55 et 56 ans.
Jean se retrouve donc seul avec cinq enfants, âgés de 14 ans à un mois…
Mais ? Nous n’avons pas vu Rosalie dans la liste des prénoms… Poursuivons notre voyage dans le temps.
Actes de naissance - Herry - AD18 : 1802-1812 3E2002 ; 1813-1822 3E 2005 ; 1823-1842 3E 2276. Acte de mariage - Herry - AD18 : 1801-1822 3E2003. Actes de décès - Herry - AD18 : 1813-1822 3E2006 ; 1823-1842 3E 2278.
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A… A la rencontre de Jean et Rosalie BEAUNEZ
Pour ce premier jour du Challenge AZ, je vous propose un article introductif sur la famille que vous allez suivre jusqu’à la lettre Z. Dans la continuité du mois sur Louis LINARD, ce challenge va mettre en lumière sa femme Rosalie et le père de cette dernière, Jean BEAUNEZ.
Si j’ai choisi cette branche, c’est que j’ai énormément d’informations à traiter, et que j’ai eu envie d’utiliser ce challenge pour tout remettre en forme.
A l’heure où je vous parle, j’ai en ma possession :
- trente-quatre actes notariés
- une dizaine de coupures de journaux
- plus de cent-trente actes paroissiaux et d’état-civil pour reconstituer les fratries
Nous resterons principalement dans le Berry, à Herry et les communes aux alentours, mais voyagerons aussi dans le Morvan, à Châlons-sur-Saone…
C’est parti pour l’histoire de la famille BEAUNEZ !
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Il y a 200 ans, la naissance de Joséphine Adélaïde CARTONNET
Le lundi 18 septembre 1820 à une heure du matin naît Joséphine Adélaïde CARTONNET en la commune de Barlieu. Son père Louis Pierre vient déclarer la naissance le jour même à 17h, sans doute après sa journée de travail car il est manœuvre. Sa mère est Françoise PERROT ; ses parents se sont mariés six ans auparavant et Françoise a donné naissance à deux filles : Marie Françoise née neuf mois tout pile après leur mariage, puis Louise Eugénie en 1817.
Louis Pierre CARTONNET est originaire du département limitrophe, le Loiret, plus exactement de Châtillon-sur-Loire. Il connaîtra la progression « classique » de son statut social au fur et à mesure des actes : domestique, manœuvre, laboureur, propriétaire, et enfin rentier.
Fait étonnant, bien que la révolution française soit passée par là, les témoins présents pour la naissance de Joséphine Adélaïde sont les marguilliers de la commune, et le parrain et la marraine sont cités dans l’acte. Peut-être que finalement la déclaration a été faite après la baptême ?
Joséphine Adélaïde est la sosa 63 de mon mari. Elle épousera en 1851 Pierre Isidore MIGEON, toujours à Barlieu. Elle décèdera dans cette même commune à l’âge de 49 ans, après avoir eu sept enfants.
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Il y a 200 ans… le mariage de Thérèse FOURNETTE et Jean Baptiste VILLEQUENAUX
Nous fêtons aujourd’hui l’anniversaire du mariage de Thérèse FOURNETTE et Jean Baptiste VIlLEQUENAUX, ancêtres de mon mari. Ces deux patronymes ont d’ailleurs une orthographe assez variable : VILLEQUENAUX/D/LT et FORNET / FOURNETTE.
Les deux familles se retrouvent en l’église d’Ennordres le mardi 4 juillet 1820 à 9 heures du matin. Les deux époux sont âgés d’environ 22 ans.
Thérèse est originaire de cette commune, elle est née au hameau des Bonnins, fille de Pierre FORNET et Solange RUELLE, laboureurs. Elle n’est accompagnée que de sa mère, son père est décédé depuis 16 ans déjà ; il faut dire qu’il s’est marié à l’âge de 43 ans, et qu’elle est née 18 ans après le mariage de ses parents ! Les témoins de son côté sont Pierre FORNET, son frère laboureur de 34 ans, et Louis RIDET, son beau-frère âgé de 42 ans et marié à sa sœur Solange.
Jean Baptiste est également accompagné de sa mère, Marie PREVOST. Son père Jean Louis est décédé 17 ans auparavant, alors que Jean Baptiste n’était âgé que de 6 ans. Ses parents furent également laboureurs, mais originaires de la commune de la Chapelotte. Jean Baptiste est accompagné de son frère Louis, laboureur de 34 ans, et François DUC, son beau-frère âgé de 31 ans marié à Catherine.
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Le décès de Jean Louis BLONDEAU en cent mots
Le 27 juin 1864 à une heure du matin est décédé Jean Louis BLONDEAU. A l’inverse de son père, un homonyme condamné à mort par contumace, Jean Louis terminera ses jours à 67 ans dans la commune de Verdigny, où il a toujours vécu. Il aura exercé deux professions, laboureur et sabotier, avant d’être noté propriétaire dans les actes.
Sa femme Jeanne Thérèse NEVEU est partie avant lui, deux ans auparavant.
Les témoins cités sur son acte de décès sont ses fils Louis et Pierre, tous deux vignerons. Jean Louis et sa femme auront sept enfants, dont trois sont mes aïeux.
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Il y a 200 ans … le décès de Marguerite NEHOU
Avec deux mois de retard, je publie aujourd’hui un article sur le deux centième anniversaire du décès de Marguerite NEHOU, mon aïeule à la huitième génération (sosa 223).
Marguerite naît le 23 novembre 1781 à Subligny, de Marguerite LEBEAU, fileuse, et Pierre NEHOU, laboureur. Elle est baptisée dès le lendemain, son parrain est Sulpice CHAMPAULT et sa marraine Geneviève TURPIN, deux domestiques.
Si je n’ai oublié personne, Marguerite est la petite dernière d’une fratrie de neuf enfants dont on peut dire que c’est une rescapée ! Au moins six de ses frères et sœurs sont morts en bas âge.
Elle épouse Marc LEBEAU le 28 pluviose an III. La cérémonie a lieu à Subligny, l’époux a 19 ans et Marguerite 13 ans seulement … Je n’ai pas trouvé d’enfants de ce couple dans les relevés en ligne ; son premier mari décède en l’an XIII.
Marguerite épouse en secondes noces Pierre GODON le 13 juin 1809 à Subligny. Elle est âgée de 27 ans et son époux de 32 ans. Deux cousins laboureurs, Jean et Paul LEBEAU sont ses témoins.
Les époux vivent à Villedon, commune de Subligny, où ils auront au moins 7 enfants.
- Pierre (1810-1813), né 9 mois après leur mariage, qui ne vivra que 3 ans
- Anne (1811-1811) née une année plus tard, qui vivra 10 jours
- François (1812-1812) qui vivra un mois et demi
- Barnabé (1814-1864) qui épousera Marie Magdelaine LEBEAU
- Agathe Marie (1815-1882) mon aïeule fille-mère malgré sa déficience mentale et qui sera journalière et fileuse
- Adèle Célestine (1817-1887) qui épousera Jean LEBEAU (le même jour que le mariage de son frère Barnabé), et chez qui vivra Agathe Marie
- Jean (1820-1899) qui sera à son tour propriétaire
Marguerite décède le 26 mars 1820 au domaine de Villedon à Subligny à l’âge de 38 ans, six jours après avoir donné à la vie à son fils Jean. Sont présents pour déclarer son décès Pierre GODON et Paul LEBEAU, le cousin présent lors de son mariage. Durant sa courte vie, elle aura été successivement ménagère et propriétaire. Son époux, sera passé du statut de laboureur à celui de propriétaire puis de rentier.
Il me reste des recherches à faire sur cette branche où l’on retrouve de nombreux mariages entre cousins…
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Le 25 juin 1944 à Thauvenay, l’Oradour berrichon
Pour ce huit mai, je voudrais relater un évènement tragique survenu à Thauvenay le 25 juin 1944, soit un mois après une autre tragédie qui avait l’objet d’un article sur le blog :
Le dimanche 25 juin 1944 en début d’après-midi, un détachement allemand venant de Cosne-sur-Loire s’arrête contrôler des jeunes du village. L’un d’entre eux prend peur et tente de se cacher ; un soldat allemand abat alors Robert et Maurice MOLLET âgés de 16 et 24 ans, blessant leur jeune frère.
Un allemand se rend dans une maison, où un homme caché (sans doute un résistant) abat le soldat. Les représailles seront sanglantes.
Des hommes arrêtés sur la route, et qui se trouvaient dans le camion allemand, sont emmenés dans le parc du château. Une colonne de camions vient de Cosne, apportant plaques et grenades incendiaires.
Les hommes arrêtés seront fusillés, les soldats tirent en tout sens, des rafales de mitraillettes atteignent les murs du château où les enfants de l’école ont été mis à l’abri, faisant une jeune victime de plus, âgée de seulement huit ans.
Puis c’est l’incendie du village. Les pompiers qui viennent de Sancerre sont repoussés. Le maire avait contacté la kommandantur de Bourges, les soldats reçoivent alors l’ordre de cesser.
Le bilan sera de 7 morts, 3 blessés, 18 prisonniers dont 9 seront déportés. Souvenons-nous du nom des victimes :
Roland Doucet, Robert Lavevre, Lucien Maillard, Paul Josserand, Maurice Mollet, Robert Mollet et Raymond Voyemant
Mon grand-père m’en avait parlé. Dans ma mémoire il me semble qu’ils avaient vu de très loin la colonne de fumée, et cela l’avait beaucoup marqué car les victimes étaient des jeunes de la région (il avait 18 ans).
Sources Discours du maire de Thauvenay pour 70ème anniversaire de l'événement. Article du Berry Républicain en date du 1er juillet 2014 L'Emancipateur, 22 avril 1949 et 22 juin 1950.