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V comme vacances, voyages
Après ce challenge nous allons bien en avoir besoin !
Lors de mes vacances ou week-ends, j’aime « visiter » l’histoire. L’histoire locale, qui rejoint bien souvent la grande Histoire. Et de découvrir à chaque de petites pépites, que je me remémore avec bonheur. Grands sites ou petit patrimoine, les vacanciers qui cuisent sur les plages ne savent pas ce qu’ils ratent ! Je ne vais pas décrire tous les lieux, car ils seront peut-être l’occasion de futurs articles.
- Château de Guédelon, ou comment des passionnés construisent dans l’Yonne un château au XXIème siècle, avec les techniques de l’époque. Incontournable.
- Chapelle Thiezac, dans le Cantal. Accessible uniquement par un petit chemin pentu.
- Château de Neuschwanstein en Bavière. Souvenir ému de mes deux visites.
- Écomusée d’Alsace. Gigantesque. C’est un travail de fou !
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U comme Ursin
Après Solange voici Ursin, de nouveau un prénom lié au Berry.
Saint Ursin fut le premier évêque de Bourges vers 300. Il annonça bien entendu la Bonne nouvelle, et transforma une maison en église.
Un portail de la cathédrale de Bourges est consacré à la vie de ce Saint.
Le site du diocèse de Bourges nous en donne la signification :
(de gauche à droite et de bas en haut) Un pape envoie Ursin et Just en mission. Leur départ. Mais Just meurt près de Bourges : Ursin enterre son compagnon, entré à Bourges (des reliques et un bâton à la main), où il prêche (tenant cette fois sa crosse d’évêque). Au dessus : consécration de la cathédrale. Assis, il reçoit l’hommage de Léocade (pouvoir civil). En haut : baptême par immersion de Léocade et de son fils Ludre. Voussures : anges, confesseurs, diacres, prophètes.Apostolicité de St Ursin : le pape serait alors St Pierre
C’est un prénom qui reste malgré tout peu répandu, voici mes ancêtres qui l’ont porté :
– Ursin BOUSSAT (~1703-1758), mon sosa 1930, décédé à la Chapelle Montlinard
– Ursin PRIEUR (1752-1811), mon sosa 294, vigneron à Sury-en-Vaux.
– Joseph Ursin REVERDY (1809-1855), mon sosa 88, également vigneron à Sury-en-Vaux.L’occasion de me rendre compte que je sais encore peu de choses sur ces trois là. Allez au boulot !
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T comme Top
Aujourd’hui, quelques-un des « top » de mon arbre actuel.
- Top … prénom des hommes
C’est de très loin le prénom Jean qui est le plus représenté avec 124 individus. Viennent ensuite Pierre (81) et François (70).
- Top … prénom de femmes
On trouve en première position Marie (143), puis Jeanne (122) et ensuite Anne (81).
- Pour le top du nombre de naissances, j’en ai déjà parlé dans un article du challenge sur les enfants. Article ici.
- Top … village
Le village le plus représenté dans mon arbre est Sury-en-Vaux (c’est aussi celui qui a été le plus dépouillé), viennent ensuite Verdigny (village qui jouxte), Sancerre et Ménetou-Râtel. Ces villages sont présents dans quasiment toutes les branches de mon arbre et son collés les uns aux autres.
- Top longévité
La première place revient à Jean-Louis LEGER décédé en 1909 à l’âge de 94 ans. Viennent ensuite GUENEAU Marie Joséphine Berthe, décédée à 89 ans en 1981 et Pierre FOUCHARD décédé à 88 ans en 1899.
- Top écart d’âge entre époux
Tristes reccords … il ne faisait pas bon être une femme … Jean BEAUNEZ 49 ans a épousé en secondes noces Marie CANDRET 19 ans, en 1838 à Herry.
Etienne DUPUIS épouse à 58 ans Marie DASVIN, 27 ans à Herry en 1696.
Jacques MORIZET 44 ans épouse Solange CHESTIER, 24 ans à Jars en l’an XI.- Top âge au mariage
Encore un triste record … celui du plus jeune âge au mariage. Touche surtout les femmes, mais pas que.
Gabrielle CHAUDRON épouse Jean LEGER en 1691 à Subligny … elle n’a que 13 ans
DUCLOUX Françoise n’a également que 13 ans lorsqu’elle épouse François MENUET en 1668 à Sancerre. Il est âgé de 16 ans.Jean-Louis BLONDEAU (mon fameux hors-la-loi) épouse à 14 ans Marie RAIMBAULT âgée de 18 ans. Cela se passe en 1795 à Verdigny.
Anne CHATIGNIER épouse à 14 ans Jean COTTAT âgé de 20 ans, en 1703 à Verdigny.
Marie Jeanne BEAUVOIS, 15 ans épouse HeLONDEAU 16 ans en 1722 à Sury-en-Vaux.Petite remarque : mieux vaut un logiciel de généalogie performant pour pouvoir faire ce genre de statistiques !
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S comme Sainte Solange, patronne du Berry
Sainte Solange est la sainte patronne du Berry.
L’histoire raconte que Solange était une bergère d’une grande beauté. Elle refusa d’épouser le fils du comte de Poitiers pour se consacrer à Dieu. L’homme l’enleva de force sur son cheval, Solange se débat et ils tombent dans un ruisseau. Elle sort de l’eau pour s’enfuir mais l’homme de rage lui tranche la tête. La légende dit que la tête séparée du corps invoque trois fois le saint Nom de Jésus. Solange décapitée aurait prit sa tête dans ses mains et la porta jusqu’à l’église Saint-Marin. Son décès aurait eut lieu en 880.
Un pèlerinage a lieu tous les ans le lundi de Pentecôte dans le village qui porte son nom.
Parmi mes ancêtres, 12 femmes portent ce prénom : mes deux grand-mères et la plus ancienne femme à le porter se trouve à la dixième génération.
Sur Gallica, Sainte Solange, vierge et martyre.
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R comme Reverdy
REVERDY est l’un des patronyme qui revient le plus souvent dans mon arbre. Il est présent quasiment dans toutes mes branches.
Après quelques recherches il semble bien que ce nom soit originaire du Berry, du verbe reverdir. En ancien français cela pouvait signifier assommer, rajeunir… C’est également un nom de lieu dans la région lyonnaise et en Savoie.
Ce sont donc trente-six de mes ancêtres qui se nomment REVERDY, dont neuf Louis REVERDY.
Le premier que je rencontre est à la huitième génération. Louis REVERDY (1), mon SOSA 140 (1768-1850). Un viticulteur qui décède à Tréport, à Sury-en-Vaux. Il épouse Marie Magdelaine RENAULD à Subligny.
Ses parents sont Louis REVERDY (2) mon SOSA 280 né en 1737 et décéde en 1805 à Sury-en-VauxVient ensuite à la dixième génération Louis REVERDY (3) mon SOSA 516 (1699 -1746) à Sury-en-Vaux. Il épousera Marguerite FLEURIET en 1722 puis Marie MIGNARD en 1740. Il est fils de Louis REVERDY dit le jeune (4), SOSA 1032, et Marie BEAUVOIS.
A la dixième génération toujours, Louis REVERDY (5), mon SOSA 530, (~ 1689 -1758). Il épouse Margeritte SENNE le 21 janvier 1727 à Verdigny, village qu’il ne quittera pas. Il est manoeuvre et vigneron.
A la onzième génération, Louis REVERDY (6) mon SOSA 1408, marié en 1726 à Anne DION à Sury-en-Vaux. Son père est … Louis REVERDY (7), mon SOSA 2816 marié, lui, à Jeanne DION.
Toujours à la onzième génération, Louis REVERDY (8), mon SOSA 1122,(~1662 -1732) à Sury-en-Vaux. Il épouse Anne NEPVEU le 18 juin 1693. Sa profession est l’une des plus prestigieuse de mon arbre : notaire et procureur au baillage.
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Q comme Quelle est ma lignée cognatique ?
Car les femmes de ma lignée cognatique (ascendance par les femmes), sont les seules ancêtres dont je suis (à peu près) sûre.
Je commence à partir de la cinquième génération :
GUENEAU Marie Joséphine Berthe (1892 – 1981)
PINSON Marie Marthe (1872 – 1947), ménagère
GUINGUAND Marie Louise (1836 – ?), ménagère
PINON Solange (1807-1854), couturière, vigneronne
COUDRET Geneviève (1776 – 1860), couturière
MATIVET Françoise (? – 1795)
JOULIN Anne (vers 1698 – 1748)
RICHARD Marie
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P comme protestant en 1573 à Sancerre
Je vous ai déjà raconté que je suis tombée par hasard sur une branche protestante dans ma généalogie. Article ici.
Je vais maintenant aborder un évènement plus ancien, qui a laissé des marques à Sancerre : le siège de 1573, lors de la quatrème guerre de religions.Sancerre est en effet devenu un haut lieu du protestantisme dans le Berry, et plus globalement en France.
Sancerre, ville rebelle, était surnommée à l’époque la Petite Rochelle. Dès la fin 1572, de nombreux protestants vinrent à Sancerre qui accueillait les « réformistes ». Le roi Charles IX ne supportait plus l’affront de ces villes. Claude de la Châtre mobilisa jusqu’à 7000 hommes. Il tenta des assauts qui se terminèrent tous par des échecs.Nouvelle tactique : assiéger Sancerre. Les assiégés tinrent bon mais les vivres vinrent à manquer. On mangea rats, taupes, vieux cuir … un récit raconte même qu’un couple mangea leur fille morte de faim. Le père fut brûlé et la mère étranglée.. Les protestants de Sancerre acceptèrent finalement la rédition lors de l’été 1573.Cette histoire a été racontée par un ministre protestant, Jean de Léry dans son Histoire mémorable du siège de Sancerre.Deux cents ans plus tard, Sancerre fera encore parler d’elle pour s’opposer cette fois à la Révolution Française d’où le terme « Petite Vendée Sancerroise ». -
O comme Où est Charlie ?
Pour ceux qui ne connaissent pas, Charlie est un personnage qu’il faut retrouver au milieu de dessins très détaillés, un vrai challenge !
Et bien c’est parfois la même chose avec nos ancêtres : mais où sont-il bien passés ? Sauf que nous n’avons pas le bonnet rouge pour nous mettre sur la voie !
Je vous avais parlé de Jean-Louis BLONDEAU pour lequel je ne trouvais pas d’acte de décès et pour cause ! L’histoire ici.
Celui qui a le plus voyagé dans mon arbre est sans conteste Jean BEAUNEZ, originaire de Préporché dans le Morvan et qui se marie en 1838 à Herry avec Marie CANDRET. Plus de 100 km les séparaient pourtant.
Ou encore Marie AUGIER née à Issoudun dans le Bas-Berry, venue jusqu’à Sancerre épouser Pierre HABERT à la fin du XVIIème siècle.
Mais nul n’est besoin d’aller si loin, car parfois entre villages voisins ça va, ça vient. On peut dire qu’ils ne nous facilitent pas la tache !
Et vous, quel est votre record ?
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N comme Numéro
Au début de sa généaologie, on travaille avec nos proches. Ils sont encore en vie, ou bien on les a connu. On regarde avec nostalgie des photos, on se remémore des souvenirs. Et puis on remonte dans son arbre, et très vite on rencontre des inconnus. Nos parents peuvent encore nous en parler, nous montrer quelques photos.
Et puis plus rien. Plus rien qu’un numéro, un code, un nom et un prénom. Au mieux une profession.
Alors mon travail c’est de fouiller plus loin que ces numéros pour redonner à mes ancêtres un semblant d’humanité…
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M comme mendiant
J’ai déjà parlé d’une ancêtre dont la profession était mendiante : Jeanne CHAMPION, qui a mis au monde Jacques CHAMPION, né de père inconnu. L’article est ici.
Et bien j’en ai découvert un autre plus récemment. Il s’agit de Charles VIMON, indiqué comme mendiant sur son acte de décès. Et pourtant : lors de son mariage et de la naissance de ses enfants il est vigneron. En 1780 lors du décès de sa femme, il est toujours vigneron à Bué. Son acte de décès date de 1783, soit 3 ans plus tard, où il est désigné comme mendiant … et à Pierrefitte-ès-bois, à plus de 30 kilomètres.
Lors des actes concernant ses enfants postérieurs à son décès, Charles VIMON est toujours considéré comme vigneron.Bref, un petit mystère.