Considérations généalogiques
-
Généalogie au primaire – retour d’expérience
Si j’ai délaissé temporairement ma généalogie (et un peu ce site), c’est pour la bonne cause ! En effet, j’ai animé entre septembre et la mi-octobre un atelier de généalogie d’une heure trente chaque semaine, pour des élèves en CM1 et CM2. Et cela m’a demandé pas mal de préparation, surtout pour les premières séances .
Ce qui est certain c’est que je suis complètement sortie de ma « zone de confort », et que gérer une quinzaine d’enfant ne s’improvise pas. Je me félicite d’ailleurs souvent d’avoir bien préparé chaque module, avec également des plans B (voire C).
Création de Marine Soulas du blog « Dans les Branches«
Voici le programme que j’ai suivi :
- Qu’est-ce que la généalogie ? J’ai apporté mon arbre sur plusieurs générations comme support. J’ai remis les fiches à remplir pour pouvoir créer son arbre ensuite.
- Les noms de famille, avec une fiche pour chacun sur la répartition de son patronyme et sa signification.
- Visite à la mairie pour approcher les registres d’Etat-Civil.
- Première étape vers la réalisation de l’arbre : arbre en brouillon
- Trois séances pour la réalisation de l’arbre sur de grandes feuilles
- Finalisation de l’arbre et présentation au groupe pour ceux qui le souhaitaient.
Au final ils ont appris beaucoup de choses sur leur famille (« j’ai appris que j’ai un arrière-grand-père qui était à Paris ! »). Mon module à la mairie a été complètement perturbé par la photo de François Hollande avec des questions très surprenantes (« Est-ce qu’on peut voir son acte de décès ? Est-ce qu’il est marié ?) et quelques commentaires sur sa politique certainement entendus à la maison. Ma remarque préférée restera certainement celle-ci : « mon arrière-grand-mère avait 3 ans de plus que son mari, c’était une couguar ».
-
Rapide test d’Heredis 2015 – « la version médias »
La société BSD Concept a sorti il y a quelques jours une nouvelle version de son célèbre logiciel de généalogie Heredis¹. J’utilise actuellement la version 2014 « pro » sur PC et j’ai saisi l’occasion qui nous est offerte de tester la démo de cette nouvelle version.
Une fois le logiciel installé, je cherche la copie de mon arbre qui s’ouvre en deux temps trois mouvements dans la nouvelle version. C’est d’une facilité déconcertante. L’écran d’accueil est convivial et le fond peut être modifié : c’est sympa, mais l’écran d’accueil ne reste généralement affiché que durant quelques secondes.
Saurez-vous reconnaître où a été prise la photo ?
Une fois l’arbre ouvert, je me retrouve en terrain connu car l’organisation du bureau est très semblable à la version 2014. Voici maintenant le top 3 des nouveautés que je veux partager avec vous.
3. La localisation des ancêtres
Ce n’est pas une nouveauté à proprement parler car cette fonction existait déjà précédemment. Je l’avais ouverte une fois, et ne m’en suis plus servie par la suite : l’ancienne version n’était ni très belle ni très intuitive. Dans la version 2015, la carte fait peau neuve et des systèmes de filtres permettent de limiter les sources que l’on souhaite afficher. Remarque : ce sont les bourgs des communes qui sont géolocalisés et non pas les lieux-dits.
2. Les archives en ligne
Une autre nouveauté est la possibilité d’ouvrir en quelques clics les archives en ligne dans une nouvelle fenêtre. Les archives sont classées par pays, puis en archives départementales / municipales / nationales. C’est très simple d’utilisation, et encore une fois le chargement est rapide. Mais cet outil n’est pas qu’une simple liste de liens, car il est possible de capturer l’image des actes à l’écran. C’est pour moi le gros point positif, tant il est parfois fastidieux de sauvegarder les actes avec certaines visionneuses. Il est ensuite possible de traiter l’image : la rogner, modifier la luminosité, les contrastes…, l’enregistrer et éventuellement saisir un acte en direct via le module de saisie par actes déjà présent dans la version 14. Je dois vous avouer qu’à ce moment précis, mon ordinateur a planté…
1. L’outil photos
Passons maintenant à l’outil photo. Celui-ci permet la gestion des médias. Là encore les fonctions basiques peuvent être utilisées : recadrage, modification de la luminosité, du contraste… Il est possible d’identifier les individus présents sur la photo, ce qui crée ensuite une vignette qui deviendra elle-même un média associé à l’individu. Attention, ce module n’a pas pour but l’aide à l’identification des individus comme pourrait le faire Picasa. Je trouve cet outil très utile pour les photos de mariage par exemple.
Bonus : découvrir des outils qui existaient déjà
Ce fut un gros moment de solitude lorsque je me suis rendue compte que ce que je prenais pour des nouveautés … existaient déjà dans la version précédente. Je m’en doutais déjà, mais j’en ai la preuve : je n’utilise pas Heredis 2014 à 100%. Je n’ouvre quasiment jamais le module de saisie par acte, le dictionnaire des professions ou encore l’arbre chronologique. Il me reste encore du boulot !
Alors, vais-je acheter cette nouvelle version ? Il est trop tôt pour le dire. Je ne sais pas encore si ces innovations à elles seules me feront sauter le pas pour mettre à jour ma version, ce qui me coûtera 49,99€. Je vous conseille également de lire les deux articles consacrés à Heredis 2015 sur le blog d’Arverne et d’Armorique.
¹ Clément nous avait proposé un sondage sur les logiciels utilisés par les généalogistes, Heredis arrivait en tête avec 51% des votes. L'intégralité de l'article est ici.
-
Reprendre son arbre – mes 5 avantages
Il y a un an je publiais un article intitulé : Reprendre son arbre – un peu de méthode. Après avoir détaillé la méthode (partie 1 et partie 2), je me propose aujourd’hui de faire un petit bilan et de souligner les 5 avantages que j’y ai trouvé. L’occasion de répondre à Élise, auteur du blog Auprès de nos racines, qui a présenté récemment un challenge généalogique consistant à reprendre son arbre de zéro : on efface tout et on recommence !
Petite précision : en l’occurrence, je n’ai pas tout effacé : j’ai imprimé des arbres de travail et je vérifie minutieusement chaque information de mes ancêtres.
- Confirmer et compléter les informations
Fort heureusement je n’ai pas décelé de grosse erreur pour le moment, mais reprendre mon arbre est l’occasion de bien revérifier les parentés de mon arbre. Cela m’a surtout servi pour compléter les informations : profession non indiquée, témoins, actes qui n’étaient pas encore disponibles…
- Avoir un fichier propre
L’un de mes défauts est parfois un excès de précision, ou tout du moins d’uniformité dans les informations. Au début de mes recherches, il m’est arrivé de noter toutes les variantes d’un nom, ce qui me hérisse les cheveux aujourd’hui. L’occasion de remettre tout cela en ordre !
- Mettre à jour ma liste de recherches à faire
Ce travail de fourmi me permet également de te tenir à jour un fichier avec les recherches à faire : actes introuvables, lieux, professions…
- S’intéresser aux collatéraux
La première source de collatéraux, ce sont les témoins / parrains marraines. C’est une donnée que j’ai souvent omise, alors qu’elle peut donner de nombreux enseignements et contextualiser la vie de nos ancêtres (semblaient-ils proches de leurs frères / sœurs, d’un voisin ?). Mais je n’ai pas pour le moment cherché systématiquement les enfants de tous mes couples d’ancêtres.
- Trouver des idées d’article !
Un avantage et non des moindres est de trouver des idées d’articles ! Professions intrigantes, frères ou sœurs à la vie étonnante … tout cela est un vrai vivier pour rédiger de nouveaux articles.
Concrètement, reprendre mon arbre ressemble à ça…
Quel est l’avis des autres généalogistes ?
Pour cedeca (des branches) qui l’a testé c’est un oui mais : plutôt que de repartir de zéro, nos arbres ont besoin d’être bichonnés. L’avis de Dominique (degrés de parenté) est plus tranché : pas question ! Une alternative intéressante proposée sur le blog feuilles d’ardoise : reprendre son arbre… à rebours ! Voilà qui devrait donner du grain à moudre à Élise.
-
Bilan généalogique 2014
En cette fin d’année, voici venu le temps des bilans. Voici quelques éléments parmi les plus marquants :
– Suite à la mise en ligne des archives du Cher, j’ai poursuivi la reprise de mon arbre pour compléter tout ce qui pouvait l’être : profession, témoins et surtout sources qui manquaient sérieusement aux évènements des mon arbre. Ma 8ème génération est en cours.
– J’ai à présent en ma possession toutes les fiches matricules de mes ancêtres et de ceux de mon mari. Elles me réservent encore de nombreuses heures de recherches.
– Le challenge A à Z, pour lequel j’ai écrit des articles durant le mois de juin. Si vous voulez savoir à quoi ressemble la vie d’un généalogiste amateur (qui a une vie de famille et un travail), vous pouvez lire les excellents articles de Marine et le témoignage de son mari.
– Des contacts avec des cousins … mais pas seulement ! Avec le centenaire 14-18, de nombreux internautes laissent des commentaires sur leurs aïeux qui faisaient partie des mêmes régiments, sont morts aux mêmes endroits.
Pour 2015, je vais me fixer des objectifs réalistes pour ne pas risquer d’être déçue : poursuivre mon travail pour étoffer mon arbre et renseigner les sources, rédiger au moins un article par mois et poursuivre l’indexation des poilus.
-
Faire vivre les blog
En ce mois de septembre, on parle organisation et création de blog dans la sphère généalogiste. J’ai traité précédemment ces deux thèmes ici pour l’organisation et là pour les motivations m’ayant poussé à créer ce blog.
Aujourd’hui je vais donc m’attarder sur cette préoccupation pour tout blogueur : comment faire vivre son site ? Car si un blog peut être créé en à peine une minute, le plus dur reste à venir : trouver des idées d’articles pour publier à un rythme régulier.
1. Des idées tu trouveras
Il n’y a pas un seul moyen pour trouver de l’inspiration. Parfois les idées se bousculent et d’autres fois c’est la panne sèche. L’inspiration peut venir de différentes manières :
- Lire, lire et lire ! En lisant un blog, un article, une publication, une idée ou un tout petit embryon d’idée peut germer. Il faut savoir se saisir de toute information ! Par exemple en lisant l’article d’Elise sur les « invisibles » j’ai voulu me lancer dans l’écriture de la vie de Louis BLONDEAU. Ou bien plus récemment lors de la sortie d’un livre sur le village de Sury-es-Bois, me lancer dans des recherches sur ce village et me pencher sur la vie de Pélagie BONTEMPS.
- Ne pas laisser ses recherches de côté … Il y a un juste milieu à trouver entre écriture et recherches, étape indispensable pour alimenter son site.
- Profiter des challenges qui sont proposés : challenge A à Z, généathème… Ou encore un challenge fou qui consiste à écrire la vie d’un ancêtre par semaine durant un an.
2. Les autres blogs tu suivras
J’ai choisi dans mon titre de faire vivre « les » blog, et pas seulement « mon » blog. J’apprécie de nombreux blogueurs, alors je tente de les remercier à ma façon via des commentaires, partages de lien… Et pour être sûre de ne rien louper, plusieurs solution :
- Certains généalogistes font une revue des articles de blogs récents sur différents supports ;
- J’utilise, Netvibes, un agrégateur de flux, qui me permet d’avoir en un seul endroit les derniers articles parus sur une sélection de blog.
Avec ça, fini le coup de la panne ! Harry Källström et John Davenport, sur Lancia Fulvia 1.6 Coupé.
3. Du temps tu trouveras…
C’est certainement ce qui me fait le plus défaut en ce moment… Car si vous avez bien lu, il faut dans le désordre : lire les blogs, articles, publications facebook, agrégateurs de flux, journaux, aller dans des exposition, reprendre ses recherches, noter ses idées avant de les oublier, trouver des images, participer aux challenges, chercher des mots inconnus dans le dictionnaire, répondre à ses commentaires, prendre sa plume, reprendre sa plume, chercher des mots-clé, faire un peu la promotion de ses articles…
Et pour ce dernier point, je n’ai pas trouvé de solution miracle…
-
Billet de rentrée
Pour reprendre les bonnes habitudes de ces derniers mois, voici un petit billet de rentrée Je n’ose pas dire un bilan de l’été car d’un point de vue généalogique il ne s’est pas passé grand chose …
Début juillet, la mise en ligne des fiches matricules par les archives départementales du Cher m’a permis de trouver des informations sur quelques ancêtres :
- mon arrière grand père Léonard Alexandre BLONDEAU ;
- du côté de mon mari, René Ernest GIRAUD, Joseph Alexandre BLIN et Léon François BONTEMPS.
Pour mes autres ancêtres, il faudra attendre la mise en ligne des registres matricules de la Nièvre.
En dehors de cela, mes recherches généalogiques tournent au ralenti, n’ayant pas pu me rendre aux archives départementales cet été… mais d’autres initiatives avancent :
Tout d’abord, deux occupations en lien avec la guerre de 14/18 : le blog Sancerrois 14/18 pour rendre hommage aux poilus morts pour la France, ainsi que le projet « Poilus du Cher » qui recense les morts pour la France par commune – projet dans lequel s’impliquent d’autres généalogistes Benoît Petit, François Frémeau ainsi que Grégory Rhit.
Autre projet qui risque de me prendre du temps s’il est accepté, un atelier généalogique pour les enfants de l’école de mon village. Avec la mise en place de la réforme des rythmes scolaires, la municipalité est désespérément (je pense que le mot n’est pas trop fort) à la recherche d’animateurs ou de bénévoles pour assurer les activités périscolaires. Comme d’autres généalogistes, je propose donc mes service pour leur faire découvrir la généalogie.
Dans les mois à venir, je ne vais clairement pas pouvoir me disperser. Je vais donc me consacrer aux projets cités précédemment, poursuivre la reprise de mon arbre généalogique (vérifier les informations, renseigner sources et témoins) et la participation au généathème autant que possible.
-
La généalogie fête internet
La blogosphère généalogique est invitée, à l’initiative de Sophie Boudarel, à fêter internet.
-
Pourquoi avoir créé un blog de généalogie ?
Cela remonte à un moment bien précis de mes recherches, lors de la découverte de ma branche MERLIN. Avec étonnement, l’un de mes ancêtres était indiqué comme étant marchand verrier. J’ai cherché cette profession dans mon moteur de recherche favori, et je suis tombée sur les blogs modes de vie au 16ème et 17ème siècle et verriers du Rouergue. De fil en aiguille, j’ai découvert la blogosphère généalogique, et j’ai décidé de me lancer à mon tour.
- Un blog à faire découvrir et à mettre en avant
Je vais tricher car j’ai beaucoup de mal à choisir entre les blogs que je lis régulièrement : ils sont tous tellement différents ! Et c’est finalement plus ce que je veux mettre en avant : la diversité.
Il y a ceux qui nous font voyager : en Italie avec mes racines en Vénétie, au Québec avec Hervé Pencalet. Voyage aussi … aux archives ou dans les bibliothèques de par le monde avec Chroniques d’Antan.
Il y a ces généablogueurs dont les ancêtres auraient pu côtoyer les miens comme Benoît et son blog mes racines familiales, François avec Châteauneuf et Jumilhac, ou encore mémoire vive, (sans oublier Sirius).
Il y a ces généalogistes qui se sont lancé dans ce projet fou de nous présenter un ancêtre par semaine comme Marine – Dans les branches.
Il y a ces belles et émouvantes histoires comme la maison de Céline, le 53, ou le journal de Léontine, raconté par Marine.
Il y a ces blogs créés il y a moins d’un an, et dont le contenu m’impressionne déjà : Murmures d’ancêtres, d’Arverne et d’Armorique, mes racines et mes L.
Il y a le blog Marques Ordinaires qui me fait culpabiliser de ne pas toujours bien citer mes sources…
Il y a des blogs avec des articles techniques comme genBECLE, la gazette des ancêtres, ou la ligne de vie par couple d’Elise.
Et il y a ces blogs que j’aime lire tout simplement, comme Degrés de parenté, la Pissarderie, Généalecole, Rhit généalogie, aide généalogie, ciel mes aïeux, Lulu sorcière, de Bretagne en Saintonges.
Et il y a aussi tous ceux que j’ai oublié de citer …
-
-
Reprendre son arbre – un peu de méthode 2/2
Dans le précédent article, j’ai décrit ma méthode pour reprendre mon arbre et compléter des informations manquées. Aujourd’hui, travaux pratiques avec l’exemple de Marie GIRARD ma Sosa n°73.
1. Acte de naissance
Je retrouve son acte de naissance du 6 septembre 1822. Je le télécharge, le renomme « GIRARD Marie N 1822 » et le range dans le dossier « GIRARD Marie 73 ».
Dans L’onglet « Source » du logiciel Heredis je commence par choisir la source concernée. Et hop, ma petite barre verte apparaît !
Je vérifie maintenant le contenu de l’acte. Marie GIRARD est fille de Pierre GIRARD vigneron et Anne PRIEUR. Toutes ces informations étaient déjà saisies. Le père a 34 ans (après vérification sur la ligne de vie, il en aurait 32) et habite au village des Vignes. Voilà une information que j’avais loupé !!! Voici l’erreur réparée. Passons maintenant aux témoins. Pierre GIRARD déclare la naissance de sa fille. Le premier témoin est Jean GIRARD âgé de 29 ans, laboureur à Perrière, commune de Crézancy. Il serait l’oncle de Marie que cela ne m’étonnerait pas. Après vérification, Jean GIRARD est bien le frère de Pierre, né le 8 novembre 1792 à Crézancy. Je vais donc d’abord le créer puis l’ajouter comme témoin. Le second témoin est Ursin Prieur, âgé de 24 ans vigneron au village des Vignes à Sury-en-Vaux. Cette fois cela doit certainement s’agir de l’oncle maternel. Je fais de même, confirmation que c’est bien son oncle, création puis sélection comme témoin. Et voilà mon onglet témoin complété !
Dernière information, son père ne signe pas. J’enregistre cette dernière information et je sélectionne ensuite : « ne pas rechercher » Tadah ! La « barre » de l’acte de naissance est au maximum.
2. Acte de mariage
Je poursuis mes recherches avec l’acte de mariage en date su 3 juillet 1849. Celui-ci sera rangé dans le dossier de son mari « LEGER Louis 72 ». Je sélectionne la source.
Les informations sur les mariés sont déjà enregistrées. Je poursuis avec le paragraphe des pièces fournies. On donne les dates des actes de naissance des mariés et l’acte de décès du père du marié dont j’ai également une trace. Passons maintenant aux témoins ; je vais pouvoir ajouter de nouveaux collatéraux : Léonard LEGER oncle paternel et Joseph DELAPORTE, oncle maternel du futur, Barthelemy MAUDRY marié à tante de Marie, Françoise PRIEUR. Ursin PRIEUR est cité de nouveau. Il me reste à créer tout ce petit monde.
De nouveau personne ne signe.
3. Acte de décès
Je n’avais pas trouvé d’acte de décès. J’ai donc entrepris de revérifier cette information, et en effet pas de trace dans les archives de Sury-en-Vaux. Une recherche sur Geneanet, et je découvre sur l’arbre de Pascal LEGER que Marie LEGER serait peut-être décédée à Sury-en-Vaux le 23 mai 1907. A vérifier.
BILAN
Ainsi donc avec ma collectionnite d’ancêtres compulsive …
- Les sources de mes actes n’étaient pas notées, y compris sur Geneanet ce qui n’est pas très sérieux ni sympathique pour mes visiteurs.
- Je suis passée à côté du lieu où est née Marie GIRARD
- J’ai redécouvert que ses aïeux ne savaient pas signer et enregistré par moins de six collatéraux !
- J’ai une piste sérieuse pour la date de son décès.
-
Reprendre son arbre – un peu de méthode (1/2)
Je l’avoue, comme tout généalogiste débutant, j’ai été prise de collectionnite-d’ancêtres- compulsive. Le symptôme de cette maladie est l’envie irrésistible de grimper dans son arbre… au risque de négliger de noter ses sources, les témoins ou autres informations qui ne semblent pas si importantes sur le coup.
Maintenant guérie, je m’en mords les doigts avec la désagréable impression d’avoir bâclé mes recherches. Mais il n’est jamais trop tard pour bien faire. Le passage à la nouvelle version d’Heredis a été le déclencheur pour reprendre ma généalogie à la base. Voici comment je procède lorsque j’ai un peu de temps…
1. Impression des arbres de travail
Pour pouvoir griffonner et cocher les actes que j’ai vérifié, j’ai commencé par imprimer les arbres ascendants de mes grands parents sur cinq générations. Je travaille donc déjà jusqu’à ma septième génération, en avançant par n° de Sosa croissant.
2. Recherche des actes et saisie des éléments dans le logiciel
J’ai ensuite entrepris de retrouver tous les actes possibles sur les sites des archives en ligne et de les télécharger. Je revérifie une nouvelle fois les parents indiqués sur les actes de mariage (on ne sait jamais) et je complète les fiches de mes aïeux si des données n’avaient pas été enregistrées. Visuellement, les petits graphiques en bas des fiches de mes ancêtres grandissent lorsque les informations sont correctement enregistrées. Les principales informations qui me manquent sont généralement :
- La source du document
- Les témoins / déclarants des actes
- Le fait que ces témoins / parents sachent ou non signer
- Quelques informations à côté desquelles je suis passée comme une profession différente … ou bien des indications sur les actes que je détaillerai dans de prochains articles.
3. Ranger les actes !!!
J’avais déjà un dossier Généalogie>Actes avec à l’intérieur des actes plus ou moins bien rangés. Je l’ai renommé « Actes & ancêtres » puis créé un dossier par individu sous la forme : « NOM Prénom n° SOSA ». Cela me semble plus pratique que ma précédente organisation par n° de SOSA. Ce numéro m’est tout de même utile en cas d’homonymie.
Je range dans le dossier tout ce qui concerne mon ancêtre : photo, actes, contrat de mariage, recensement… Par convention je range le mariage d’un couple d’ancêtres dans le dossier du mari, sauf pour le cas d’un second mariage qui est alors rangé dans le dossier de l’époux ou épouse concerné. Pour les « collatéraux », c’est plus compliqué et je ne les ai pas encore classés avant d’avoir trouvé une organisation qui me satisfasse…
Dans le dossier de François DEZAT, son acte de décès, l’acte de mariage et le dossier avec les vues du contrat
Dans mon prochain article je vais vous proposer presque en direct un pas à pas avec l’une de mes aïeule.
-
Vacances de Noël généalogiques
J’ai réussi à trouver un peu de temps durant ces vacances pour avancer sur quelques points de ma généalogie (et autres).
– Je suis retournée aux archives du Cher pour peu de temps malheureusement. J’ai malgré tout pu avoir un cours particulier sur le fonctionnement des archives notariales et découvrir mes deux premiers contrats de mariage.
– J’ai poursuivi l’écriture de quelques articles, dont mon bilan, la finalisation des articles portant sur Marie Joséphine BEUCHON. A cette occasion, j’ai pu observer que les articles peuvent se diviser et en donner de nouveaux : à partir du premier article commencé au mois de mai (tout de même !), j’en ai écrit un second sur les enfants car le premier devenait bien trop indigeste. Et un troisième est en préparation ! J’ai enfin planifié mes publications sur le premier semestre et noté toutes mes idées. Pour le Challenge A à Z de juin prochain, il n’y a plus que les lettres Y et Z pour lesquelles je n’ai pas l’ombre d’une étincelle.
– J’ai continué l’indexation des poilus sur le site mémoire des hommes. La commune de Sury-en-Vaux est terminée !
– J’ai discuté avec mon grand-oncle, et ça ce n’est pas rien ! J’avais mis par écrit ma déception de ne pas avoir pris de notes lorsque mon grand-père avait identifié les personnes présentes sur la photo de mariage de mes arrière-grand-parents. Voici qui est presque réparé ! Sur les 39 personnes présentes à ce mariage, il ne subsiste plus que quatre points d’interrogation. En-dehors de cette photo j’ai appris quelques informations sur mon arrière-arrière-grand père et je sais maintenant que des photos militaires sont conservées chez lui !