• Challenge

    Zoom sur mes découvertes dans les recensements de 1872

    Cette fois-ci, tous mes ancêtres y sont passés !

    Si je ne devais retenir qu’une chose, c’est la somme de découvertes que l’on peut faire en fouillant dans les recensements !

    Pour être tout à fait honnête, je n’aurais sans doute pas pu retrouver tous ces ancêtres sans l’indexation des recensements de 1872 par Filae (mais du coup c’est payant). Notamment pour des ancêtres qui se trouvaient dans des communes voisines. Pas impossible, mais très chronophage !

    Les découvertes

    Que ce soit dans les observations notées par les agents recenseurs, ou en m’interrogeant sur les éléments trouvés, ce dépouillement dans les recensements m’aura permis de découvrir, entre autre :

    • Mon aïeule Agathe Marie GODON, que je savais fille-mère, était « Idiote » ;
    • Madeleine BOURGEOIS, en plus de vivre seule était indigente ;
    • Jean DUMAY et Marie VALET se sont rencontrés alors qu’ils travaillaient chez le même patron (bergère et domestique) ;
    • Mon ancêtre charbonnier Auguste Alexandre CHAMPION avait vécu dans une commune dont je n’avais pas idée (j’ai ainsi pu compléter sa ligne de vie) ;
    • Me rappeler que Louis Désiré BLONDEAU avait été orphelin très jeune ;
    • Louis LINARD était domestique à 13 ans chez un voisin.

    Les lieux

    Les lieux de vie de mes ancêtres en 1872 tiennent dans un rectangle d’environ 20 km de large sur 30 km de long.

    Les professions

     

    Cette année j’ai pris beaucoup de plaisir à rédiger ce challenge. Vu le format choisi les articles étaient plus courts que les années précédentes, et les recherches m’ont vraiment permis d’approfondir la vie de mes ancêtres en faisant une photo sur l’année 1872.

    A bientôt !

  • Challenge

    Y’a encore un couple !

    Avant de faire le bilan de toutes mes découvertes pour le dernier billet du challenge, il me reste un dernier couple à présenter.

    Nous retournons au hameau des Croupions, à Saint-Bouize. Michel Thomas VALET, 63 ans, y vit avec sa femme Françoise CHEVALIER, 56 ans. Il y est fermier cultivateur ; la première profession que j’avais retrouvé le concernant était garçon meunier. Michel Thomas est né de père inconnu ; avant d’épouser mon aïeule, il avait eu une première femme, Jeanne MORIN, pour laquelle il me reste encore des recherches à faire.

    Michel Thomas et Françoise vivent avec deux de leurs filles Augustine VALET âgée de 20 ans et Rosalie VALET âgée de 13 ans.

    Mon aïeule Marie, leur autre fille, était bergère à cette époque. J’en avais parlé au tout début du challenge AZ ; elle a rencontré son futur, domestique pour le même patron.

  • Challenge

    X, non trouvé

    L’objectif est presque rempli pour ce challenge AZ … presque car il me reste deux couples que je n’ai pas retrouvé dans les recensements de 1872 (mes yeux sont peut-être trop fatigués d’avoir tellement épluché les recensements ?) :

    • PINSON Étienne vigneron à Sury-en-Vaux, décédé en 1884, et sa femme Marie-Louise GUINGAND.
    • DEZAT Alexandre, cultivateur et vigneron à Sury-en-Vaux, décédé en 1876 ; sa femme Catherine PERON est décédée en 1873.
    Encore des ancêtres qui vivaient à Sury-en-Vaux !
    Étonnamment, mes ancêtres manquant se situent de part et d’autre de ma roue familiale !
  • Challenge

    Western

    Pas de règlements de compte pour mon article d’aujourd’hui, mais tout simplement la famille qui vit le plus à l’ouest de tout le recensement de 1872 !

    C’est une grande maisonnée que nous retrouvons aux Sigurets, commune de Neuilly-en-Sancerre.

    Nous retrouvons tout d’abord Pierre ETIEVE, journalier de 64 ans et sa femme Solange CANON du même âge. Ils vivent avec deux de leurs enfants, Eugène 31 ans et mon aiëule Jeanne, 29 ans.

    Le mari de cette dernière est aussi présent : Isidore CHAMPAULT également âgé de 29 ans. Leur fille Marie Adèle Françoise âgée de an complète la famille.

    Jeanne et Isidore se sont mariés le 9 janvier 1872 … leur fille est née en février de l’année précédente (à l’époque de père inconnu). Si Isidore vit avec ses beaux-parents, c’est qu’ils ne lui en ont visiblement pas tenu rigueur !

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    Vignerons

    Des vignerons, j’en ai beaucoup dans mon arbre, mais je n’ai pas encore présenté tous ceux qui sont présents dans mon arbre en 1872. Les deux familles qui m’intéressent aujourd’hui vivent toutes deux à Sury-en-Vaux.

    Les premiers vivent au hameau de Maimbray. Louis Ferdinand MOINDROT, vigneron de 31 ans vit avec sa femme Rosalie REVERDY, 29 ans. Marie JOSSERAND âgée de 67 ans, la mère de Louis Ferdinand, vit également avec eux ; trois jeunes enfants complètent la maisonnée : Françoise Anastasie, 5 ans, Pierre Etienne, 3 ans, Louise Clémentine, 18 mois.

    Mon aïeule Rosalie Joséphine naîtra en 1875. Elle connaîtra peu sa mère qui décèdera en 1878, à l’âge de 35 ans.

    Aux Giraults nous retrouvons Germain MOREUX … père et fils.

    Germain MOREUX « père » est un vigneron âgé de 61 ans, il vit avec Geneviève BERTRAND qui a 10 ans de plus que lui. Dans le même foyer, nous retrouvons Germain MOREUX « fils », âgé de 32 ans sa femme Marie Adrienne THOMAS, 26 ans, et leur fille Marie Adrienne âgé de 3 ans. Mon aïeule Élise Adeline ne naîtra que 10 ans plus tard.

  • Challenge

    Un charron

    Une fois n’est pas coutume, les ancêtres dont je vais vous parler aujourd’hui ne sont ni cultivateurs, ni vignerons, ni journaliers.

    Louis Augustin RAIMBAULT est l’un des rare artisan de mon arbre, puisque toute sa vie il exercera la profession de charron. En 1872, il vit dans le bourg de Ménetou-Râtel avec sa femme, ils sont tous les deux âgés de 37 ans, mon aïeule Marie Louise âgée de 9 ans et Eugénie Henriette âgée de 5 ans.

    Ici le bourg de Ménetou-Râtel. Au loin on aperçoit une charrette, peut-être que l’un de mes ancêtres s’est occupé de ses roues ?

    Ils auront en tout 7 enfants, mais peu atteindrons l’âge adulte. Des 3 garçons, seul le dernier, Narcisse Augustin, qui ne naîtra qu’en 1878 survivra à la petite enfance et deviendra charron à son tour.

    Mon aïeule Marie Louise ne vivra d’ailleurs que 41 ans ; elle épousera Frédéric GUENEAU en 1885, qui vit également sur la commune de Ménetou-Râtel.

  • Challenge

    Treize ans et déjà domestique

    Il y a de ça deux articles, je vous ai parlé de Rosalie BEAUNEZ et de la composition de son foyer lors du recensement.

    Son fils Louis LINARD, mon ancêtre, manquait à l’appel. J’ai retrouvé plusieurs Louis LINARD dans les recensements à proximité, mais un seul dont l’âge correspond.

    Je l’ai identifié dans la même commune que sa mère et son beau-père, mais au hameau des Vallées. Celui-ci se situe à environ 1,5 km à vol d’oiseau de Bel-Air.

    Il vit chez Jean LINARD et Madeleine FONTAINE, cultivateurs, et leurs 6 enfants. Louis, âgé de 13 ans y est domestique. Si jeune … Lors du recensement de 1876 il n’est plus domestique dans cette maison ; à la place un autre domestique de 14 ans.

    Louis LINARD épousera en 1884 Marie Madeleine SERVEAU, originaire de Saint-Bouize. Sur l’acte de mariage il est toujours noté domestique, mais dans la commune voisine de Jalognes.

  • Challenge

    Seule et indigente

    Aujourd’hui pas de grande maisonnée. Lors du recensement de 1872, Madeleine BOURGEOIS âgée de 64 ans vit seule rue de la Crille dans le village de Ménétréol-sous-Sancerre.

    Dans les observations, il est noté « indigente ». Son fils, Jean DUMAY dont j’ai parlé ici, ne pouvait sans doute pas l’aider à subvenir à ses besoins, lui-même étant domestique dans une ferme.

    Madeleine vivait déjà au même endroit en 1866, et je la retrouve de nouveau dans cette rue en 1876 ; elle est notée journalière, pas de nouvelle mention de son indigence. Elle meurt en 1877.  Jean DUMAY sera témoin sur l’acte de décès.

    Avec cette photo vous comprenez mieux pourquoi on parle de Ménétréol sous Sancerre. Le piton est visible en haut à gauche de la carte.

  • Challenge

    Rosalie BEAUNEZ

    Rosalie BEAUNEZ descend de l’une des rares branches de mon arbre qui ne soit pas orginaire du Sancerrois ! En effet son père Jean était originaire du Morvan, et a migré en compagnie de son oncle jusqu’à Herry.

    Nous ne retrouvons pas Rosalie à Herry mais au village voisin de Feux, au hameau de Bel Air. Lors du recensement, elle est âgée de 32 ans et vit avec son second mari Louis PERROY, journalier de 37 ans.

    De nombreux enfants complètent le foyer. Tout d’abord ceux de Rosalie et Louis PERROY : François, Théodule, Jean et Célestine âgés de 7 à 1 ans.

    Le dernier enfant est Baptiste LINARD, 10 ans, issu du premier mariage de Rosalie. Mon ancêtre est le premier mari de Rosalie, Louis LINARD. Ils se sont mariés en 1864, elle était alors âgée de 17 ans et lui 24. Il décède seulement 5 ans plus tard, le temps d’avoir deux enfants, Louis et Baptiste.

    Louis (fils), également mon aïeul, n’est pas présent dans ce foyer ; je pense avoir retrouvé sa trace dans les recensements mais il faudra patienter encore un peu…

  • Challenge

    Quarante-deux, quarante-trois

    42, 43… comme le numéro sosa des ancêtres dont je vais vous parler aujourd’hui.

    Et un nouveau lieu, le Bourg de Verdigny. C’est là que vivent François COTAT, vigneron et 41 ans et Marie BLONDEAU, âgée de 40 ans. Trois enfants vivent avec eux : François Xavier, 14 ans, Louis Auguste, 13 ans, et mon aïeule Félicité alors âgée de 5 ans.

    Le bourg de Verdigny depuis les vignes

    Félicité épousera Louis Désiré BLONDEAU (l’orphelin dont je vous ai parlé il y a peu), qui est son cousin germain.

    Des légendes familiales que j’ai entendu, Félicité semblait être une femme au sacré tempérament ; veuve à 41 ans elle reprendra l’exploitation de main de maître comme l’atteste ses professions dans les actes : vigneronne, patronne, propriétaire…