• Challenge

    Aux Ânes vivaient Jean-Baptiste et sa première femme

    Les recensements sont parfois l’occasion de redécouvertes, comme pour mon ancêtre Jean-Baptiste BEUCHON. On peut oublier certains détails de la vie de nos ancêtres, comme le fait qu’ils aient pu avoir un autre mari / une autre femme que celui de notre ascendance.

    Actuel hameau des Ânes – Le Noyer (18) – source : Google StreetView

    Ainsi Jean-Baptiste, alors âgé de 38 ans, vivait en 1872 avec sa première femme Victoire Eleonore PAILLARD et son beau-père Silvain Etienne PAILARD. Tous deux sont journaliers dans ce hameau des Ânes en la commune du Noyer. De cette union sont nés deux enfants dont je n’avais jamais cherché la trace : Edmond et Isidore BEUCHON, âgés respectivement de 6 et 12 ans. Jean Baptiste est le fils de Jean Alexis BEUCHON, sabotier, décédé en 1837, et Marie Catherine MORIZET, toujours en vie en 1872.

    La première femme de Jean Baptiste décèdera en mars 1877, et il se remariera en avril 1878. Nous rencontrerons Valérie GODON, sa future femme, à l’occasion de la lettre « I » !

  • Challenge

    A comme… Alexandre DEZAT et Scholastique REVERDY

    Je débute ce challenge avec un couple que j’affectionne particulièrement : Alexandre DEZAT et Scholastique REVERDY. Difficile de dire pourquoi tel ou tel ancêtre que l’on n’a pas connu peut attirer à ce point notre attention. Peut-être parce qu’il fut mon premier implexe ? Ou bien car le prénom de Scholastique m’a pour le moins étonnée ? ( j’y ai consacré un article ici).

    Comme un grand nombre de mes ancêtres, Alexandre DEZAT est né à Sury-en-Vaux, le 24 juillet 1758. Il est le fils de François DEZAT laboureur et de Jeanne RAIMBAULT. Il nait au milieu de trois frères aînés : François, Pierre et Henry âgés de 10 à 6 ans. Anne, âgée de 1 an et demi à l’arrivée d’Alexandre décède en octobre la même année ; il ne fait pas bon être fille, car deux autres sont décédées avant elle. Cette fratrie de quatre garçons s’agrandira avec l’arrivée de Jeanne deux ans plus tard, puis de Jean qui ne vivra que quatre ans.

    A une dizaine de kilomètres de là, à Savigny-en-Sancerre,  nait Scholastique REVERDY le 10 février 1766. Fille de Jean REVERDY, manœuvre et vigneron, et de Jeanne RIFFAULT. A son arrivée, la famille ne compte qu’un garçon, son demi-frère Agnan MONTAGU, né d’une première union. Je ne trouve pas d’autre enfant de ce couple, qui semble avoir voyagé. En effet, Jeanne RIFFAULT décède le 7 vendémiaire an III à Sainte-Gemme.

    Difficile d’imaginer ce que fut leu enfance.  La pauvreté certainement, une vie marquée par les saisons. Alexandre sera lui-même laboureur et vigneron.

    Notre couple vivra la révolution, qui aura une saveur particulière dans le sancerrois avec la « Petite Vendée Sancerroise » à laquelle il faudra que je consacre un article ultérieurement.

    Notre couple se marie le 31 janvier 1792 à Sury-en-Vaux, Alexandre est alors âgé de 33 ans et Scholastique de 25 ans. Un an et demi plus tard nait leur premier fils, Louis DEZAT, qui ne vivra qu’un petit mois. La chaleur cet été-là était particulièrement accablante.

    A la chaleur se succèdent des hivers rigoureux, en 1794 et 1795. Cette année-là nait le 22 mars Elizabeth DEZAT qui ne vivra que dix-neuf jours.

    Quatre ans après leur mariage, notre couple n’a toujours pas d’enfant dans son foyer… mais Scholastique est enceinte ! Alexandre DEZAT nait le 20 germinal an IV ; il deviendra laboureur et vigneron et épousera Catherine PERON ; c’est l’un de mes aïeul.

    Les naissances vont ensuite se succéder : Scholastique en septembre 1798, Elizabeth en juillet 1801, François en mai 1804 et Marguerite en avril 1807. Cette dernière va épouser Jean REVERDY,  et est également une des aïeule.

    En avril 1807, la mort frappe de nouveau cette famille : Scholastique DEZAT décède au hameau de Chambre , elle est alors âgée de 17 ans.

    Localisation A

    Le premier recensement de 1836 nous donne une indication étonnante, cette année là le foyer compte douze personnes. En plus d’Alexandre et Scholastique, nous retrouvons Alexandre DEZAT « fils », avec sa femme et leur quatre enfants âgés de 22 mois à 6 ans. Nous trouvons aussi Marguerite DEZAT et son mari Jean REVERDY avec leur deux enfants âgés de 2 et 4 ans.

    Nos époux décèderons en 1837 et 1838.

    Arbre Dezat Alexandre

    État civil : Archives du Cher - 3E 1058, 3E 1060, 3E 1061, 3E 1062, 3E 2060, 3E 2062.
    Recensement : 27J 0016.

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  • Challenge

    Challenge A à Z – 2014

    On pourrait croire que ce blog s’est endormi … et pourtant, derrière le clavier je m’active.

    Dans dix jours va débuter une nouvelle édition du challenge A à Z. Le principe est simple : durant un mois, chaque jour les blogueurs publient un article commençant par une lettre de l’alphabet.

    Vous pouvez retrouver la liste de mes articles rédigés en 2013 sur cette page.

    Si l’an dernier, les articles portaient sur des sujets très différents les uns des autres, et avec des longueurs très variables, cette année j’ai décidé de les recentrer un peu. Le thème de cette année ne sera pas très compliqué, car les articles concerneront les hommes et femmes de mon arbre ou celui de mon mari.

    Rendez-vous le 31 mai pour le premier article !

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  • Challenge,  Considérations généalogiques

    Bilan du Challenge A à Z

    C’était un défi un peu fou, que j’ai bien failli louper. Un challenge qui m’a tenue en haleine tout ce mois d’avril : écrire chaque jour un article en suivant les lettres de l’alphabet ! Maintenant que j’ai pu souffler un peu, voici mon bilan de ce challenge.
    • Bloguer !
    Il a été pour moi une très bonne occasion de reprendre ce blog un peu délaissé. Cela m’a permis aussi d’explorer différentes thématiques : parler d’un ancêtre en particulier, de caractéristiques communes entre plusieurs d’entre eux, d’histoire ou de géographie locale.
    • Lire
    Ce challenge m’a aussi fait découvrir de nombreux blogueurs et généalogistes. Les lectures ont été diverses et variées : histoire, nostalgie, des articles longs, des plus courts, des photos …
    Il y a une petite communauté très vivante, notamment sur twitter et j’ai pris beaucoup plaisir à lire les messages sur le challenge … et les autres aussi !

     

     

    • Fatiguant ?
    Si les deux premières semaines se sont passées sans encombre (j’avais déjà préparé des trames), la troisième fut plus difficile ! Notamment pour la lettre N où je séchait vraiment et où j’ai dû écrire un article très rapidement. Ou pour la lettre Q, arrivée un poil en retard. Au final, je suis un peu frustrée car certains articles ont été un peu bâclés (et je ne parle pas des coquilles qui doivent traîner ça et là) alors que certains écrivains nous proposaient chaque jour de beaux articles. Bref l’impression que j’aurai pu « mieux faire », mais à être trop perfectionniste on ne fait jamais rien non plus !


    Bon ce n’est pas pour me chercher des excuses, mais anémiée car enceinte, avec un boulot à 100%, une petite fille qui demande beaucoup et des travaux dans la maison, je crois que je n’aurai pas pu mieux faire en fait !


    Au final j’ai beaucoup aimé ce challenge, et j’attends le prochain dans plus d’un an maintenant, en juin 2014. Dur, dur il va déjà falloir réfléchir aux article. Encore merci à Sophie !
  • Challenge

    Z comme Zouaves

    Pour terminer ce challenge, un article que j’aurai pu appeler « papy fait le zouave ». En effet, mon grand père a fait partie des Zouaves et envoyé en Algérie. Il n’y est pas resté très longtemps, car rapatrié suite à problèmes de santé. En fouillant avec lui dans de vieilles photos pour les numériser, j’ai retrouvé celle-ci qui m’a beaucoup fait rire. Il faut avoir beaucoup d’imagination pour le reconnaître !

     

  • Challenge

    Y comme Y’a pas 9 mois

    Il y a parfois des dates qui interpellent dans un arbre. Et pas besoin d’être très doué en maths, pour se rendre compte que chez certains des mes ancêtres, il n’y a pas les fameux 9 mois « réglementaires » entre le mariage et la naissance du premier enfant …

    Et cela commence dès ma grand-mère, mariée en novembre 1958 … le premier enfant arrivant en juin 1959.

    C’est le cas également pour mon arrière arrière grand-mère Marie LEGER né le 18 novembre 1903 et dont les parents se sont mariés le 9 mai 1903.

    Et vous, vous en avez rencontré dans votre arbre ?

  • Challenge,  Mes ancêtres

    X comme ne sait pas signer

    J’avais déjà cette idée de thème depuis quelques temps, et l’article de Benoît Petit sur les signatures m’a vraiment conforté dans ce choix. Certains généalogistes arrivent à retrouver des signatures assez loin dans leur généalogie, ce qui n’est pas mon cas dans le Berry.

    Lorsque je recherche les actes, en remontant jusqu’au début du XXème siècle pas de problème : les ancêtres vivant à cette époque savent signer. Mais passé les années 1880, très peu de mes ancêtres signent, ce qui est somme toutes assez récent !

    Voici quelques exemples d’actes entre 1858 et 1882.

    Frédéric GUENEAU né en 1858 – son père signe

     

    Marie Louise RAIMAULT née en 1862 – son père ne signe pas
    Mariage de Germain MOREUX et Marie-Adrienne THOMAS en 1868, seuls deux témoins signent.
    Louis Désiré Auguste DEZAT né en 1871 – son père signe

     

    Rosalie Joséphine MOINDROT née en 1875 – son père ne signe pas
    Marie Célestine ROY née en 1877 – son père ne signe pas
    Alphonse Ferdinand REVERDY né en 1877 – son père signe

     

    Henri Isidore CHAMPAULT né en 1878 – son père ne signe pas
    Emile LEGER né en 1879 – son père signe

     

    Elise MOREUX en 1882 – son père ne signe pas

  • Challenge

    W comme Weltkrieg

    Weltkrieg = guerre mondiale. Merci les cours d’allemand !

    Quelques ancêtres ont connu les guerres mondiales, mais j’en ai finalement assez peu entendu parlé. Mes grand-pères étaient trop jeunes durant la seconde guerre mondiale.

    Pour la première, j’ai au moins un arrière-grand-père et un arrière-arrière-grand-père qui y ont participé mais je ne les ai pas connu.

    Pour moi l’Allemagne, ce sont avant tout les vacances que j’y passe, les échanges organisés entre collégiens.

     

  • Challenge

    V comme vacances, voyages

    Après ce challenge nous allons bien en avoir besoin !

    Lors de mes vacances ou week-ends, j’aime « visiter » l’histoire. L’histoire locale, qui rejoint bien souvent la grande Histoire. Et de découvrir à chaque de petites pépites, que je me remémore avec bonheur. Grands sites ou petit patrimoine, les vacanciers qui cuisent sur les plages ne savent pas ce qu’ils ratent ! Je ne vais pas décrire tous les lieux, car ils seront peut-être l’occasion de futurs articles.

    • Château de Guédelon, ou comment des passionnés construisent dans l’Yonne un château au XXIème siècle, avec les techniques de l’époque. Incontournable.
    • Chapelle Thiezac, dans le Cantal. Accessible uniquement par un petit chemin pentu.
    • Château de Neuschwanstein en Bavière. Souvenir ému de mes deux visites.
     
  • Berry,  Challenge

    U comme Ursin

    Après Solange voici Ursin, de nouveau un prénom lié au Berry.

    Saint Ursin fut le premier évêque de Bourges vers 300. Il annonça bien entendu la Bonne nouvelle, et transforma une maison en église.

    Un portail de la cathédrale de Bourges est consacré à la vie de ce Saint.

    Le site du diocèse de Bourges nous en donne la signification :

    (de gauche à droite et de bas en haut) Un pape envoie Ursin et Just en mission. Leur départ. Mais Just meurt près de Bourges : Ursin enterre son compagnon, entré à Bourges (des reliques et un bâton à la main), où il prêche (tenant cette fois sa crosse d’évêque). Au dessus : consécration de la cathédrale. Assis, il reçoit l’hommage de Léocade (pouvoir civil). En haut : baptême par immersion de Léocade et de son fils Ludre. Voussures : anges, confesseurs, diacres, prophètes.

    Apostolicité de St Ursin : le pape serait alors St Pierre

    C’est un prénom qui reste malgré tout peu répandu, voici mes ancêtres qui l’ont porté :

    – Ursin BOUSSAT (~1703-1758), mon sosa 1930, décédé à la Chapelle Montlinard
    – Ursin PRIEUR (1752-1811), mon sosa 294, vigneron à Sury-en-Vaux.
    – Joseph Ursin REVERDY (1809-1855), mon sosa 88, également vigneron à Sury-en-Vaux.

    L’occasion de me rendre compte que je sais encore peu de choses sur ces trois là. Allez au boulot !