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Morts pour la France 14/18 : le 4ème RI à Signeulx [2]
Je poursuis ma série d’articles concernant les soldats morts pour la France de Sury-en-Vaux et Verdigny. Après avoir présenté ces hommes [1], nous allons cette semaine passer la frontière pour nous rendre en Belgique.En lisant les fiches des soldats, j’ai remarqué que certains hommes étaient morts en Belgique. J’ai retrouvé trois fois le même lieu et la même date de décès : le 22 août 1914 à Signeulx. Ces hommes faisaient tous partie du 4ème Régiment d’Infanterie. Il n’en fallait pas moins pour que je cherche à en savoir plus sur les évènements qui ont eut lieu.
- Les hommes concernés
Louis Marie BIZET est né le 2 novembre 1889 à Sury-en-Vaux de parents vignerons et domestiques. Il était soldat de 2ème classe et âgé de 25 ans le 22 août 1914.
Louis Georges THOMAS, également soldat de 2ème classe, est né le 14 septembre 1893 à Sury-en-Vaux de parents vignerons : THOMAS Louis Étienne et FLEURIET Marie Euphrasie. Il a 20 ans lors des évènements à Signeulx.
Fernand LAPORTE est caporal tambour, né le 21 août 1889 à Verdigny de parents vignerons. Isidore LAPORTE est en effet vigneron à Chaudoux et marié à Léontine NEVEU. Il était le seul homme d’une fratrie de trois sœurs ou devrais-je dire trois « Marie » : Marie Louise Camille, Marie Marthe et Marie Léontine Germaine.
- Ce qui s’est passé le 22 août 1914 à Signeulx
Avertissement : n’ayant pas pu accéder au journal des marches et opérations de ce régiment, je me suis basée sur des retranscriptions trouvées sur internet [2].
Ancien cimetière militaire français à Signeulx source
Le 4ème Régiment d’Infanterie (4 RI) tient garnison à Auxerre. Ils quittent cette ville le 5 août 1914. Le régiment débarque le 6 août à Sampigny et gagne Woinville où il reçoit l’ordre de s’installer défensivement face à Metz. Le 21 août, après avoir parcouru 40 kilomètres sous une forte chaleur, il gagne la frontière belge. En route, les hommes voient la ville de Longwy en flammes.Le 22 août ils franchissent au petit matin la frontière belge à Signeulx. Les habitants de la localité les informent que les allemandes sont à 3 km. La 9èmedivision (4ème, 82ème, 113ème et 131èmeRI) doit attaquer sur le front Signeulx – Gorcy. Le 4ème RI a pour objectif Mussy-la-Ville. Le brouillard est intense, on y voit à peine à 50m. Les allemands sont retranchés et les accueillent par le feu. Il faut se replier. Le soir le régiment se regroupe à la ferme de Bouillon : les pertes se montent à 18 officiers et 1200 hommes au total, dont nos trois hommes.Le plan des combats est disponible ici.La bataille des Frontières est la première phase de combats le long des frontières franco belge et franco allemande entre le 7 et le 23 août 1914. Le 22 août 1914 ce sont 22000 hommes qui perdent la vie. La seule solution est de battre en retraite : c’est la Grande Retraite qui se termine par la bataille de la Marne début septembre [3].
[1] Morts pour la France 14/18 : Sury-en-Vaux et Verdigny
[2] Histoire du 4ème Régiment d’Infanterie – Guerre de 1914 – 1918, Historique sommaire du 4ème Régiment d’Infanterie pendant la guerre 1914-1918, http://1914-18.be/, forum de l’association 14-18.
[3] L’armée française de l’été 1914, Animation sur la bataille des frontières
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Morts pour la France 14/18 : Sury-en-Vaux et Verdigny [1]
Pour ce mois de novembre, j’aurai pu partager les photos de mes aïeux ayant participé à la Première Guerre Mondiale (j’en connais au moins trois), sauf que je n’aurai publié que des photos et rien eut d’autre à raconter. Je n’ai en effet en ma possession qu’un seul livret militaire : il faut tout de même que je me garde de quoi travailler pour les années à venir !Pour le thème de ce mois, je vais donc vous axer mes prochains articles sur les soldats morts pour la France de Sury-en-Vaux et Verdigny : je suis originaire de ces villages, ceci explique cela. Pour ce premier article, je vais vous présenter ces hommes ; pour les prochains billets je détaillera la vie de certains d’entre eux.Les informations dont je dispose
J’ai recueilli les noms des soldats morts pour la France sur les monuments aux morts des deux villages. Un site répertorie (entre autre) les monuments aux morts du Cher : Monuments du Cher 1914-1918.Je suis ensuite allée sur le site du ministère de la défense SGA / Mémoire des hommes pour accéder aux fiches de ces soldats.De jeunes hommes …
L’âge au décès de ces soldats s’échelonne de dix neuf à trente sept ans. C’est ce qui m’a inspiré ce titre de génération sacrifiée !
Pierre Gabriel BARON est né le le 31 octobre 1898 à Sury-en-Vaux et mort le 2 octobre 1918 à Orfeuil dans les Ardennes. Il faisait partie du 21ème Bataillon de Chasseurs à Pied.
Louis REZZARD est né le 6 mars 1877 à Sury-en-Vaux et est décédé à l’hôpital mixte de Cormery, de suites de blessures de guerre le 27 novembre 1914.
Leurs affectations
Pour le recrutement, les hommes de Sury-en-Vaux et Verdigny devaient passer la Loire et ainsi changer de département et de région ! Le recrutement avait lieu à Cosne-sur-Loire (Nièvre).Sur nos cinquante-sept hommes :Quarante deux faisaient partie de Régiments d’Infanterie
Quatre de Régiments d’Artillerie
Deux de Régiments d’Artillerie Lourde
Trois dans un bataillon de chasseurs à pied
Un dans un Régiment de Cuirassiers
Deux chez les Zouaves
Un dans un bataillon mixte Zouaves et Tirailleurs
Enfin, l’un d’entre eux était infirmier militaireCaserne Binot à Cosne-sur-Loire, 85ème RI de ligne, année 1915 sourceAu niveau des grades, la quasi majorité d’entre eux étaient des soldats de deuxième classe. Mais figuraient aussi deux canonniers, un brigadier, un caporal, un caporal tambour, un lieutenant, un maréchal des logis ainsi qu’un sergent.Les causes de décès
Les soldats ont été le plus souvent tué à l’ennemi ou de leurs blessures. Il est précisé que Henri Gaston JOSSERAND a été tué à l’ennemi par éclats d’obus à Rouvel, dans la Somme.Deux hommes sont également morts en captitivité. Henri Justin GODON est décédé d’une pneumonie au camp Klein Wittenberg en Allemagne.D’autres sont morts de maladie à l’hopital ou en ambulance, le plus souvent de maladies respiratoires : tuberculose, pneumonies.La carte des lieux de décès
Et enfin, voici la cartographie des lieux de décès.
Les prochaines semaines mes articles seront basés sur les découvertes faites en lisant ces fiches.
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Les sorciers du Carroi de Marlou – un procès de sorcellerie en Berry.
Dans l’Berry on n’a pas de pétrole, mais on a des sorciers.
Tout le monde ne le sait pas, mais le Berry est une terre de sorciers, birettes et autres meneurs de loups. Le musée de la sorcellerie situé à Concressault fut d’ailleurs l’un des lieux les plus visités du département du Cher. Il a malheureusement fermé en 2017, et sa collection a été éparpillée entre la France et l’Espagne.
Concernant la sorcellerie, une affaire en particulier est célèbre dans le Sancerrois, celle du « Carroi de Marlou » (carrefour des mauvais loups), situé au-dessus du village de Bué. Les pièces des procès en sorcellerie n’ont pas toujours été conservées, mais ce fut le cas pour cette affaire ; elles ont été publiés en 1998. Le dossier reproduit les dépositions, interrogatoires, confrontations, témoignages sur les possessions ou encore le sabbat…
Birettes se faisant servir à boire auprès de vigneronnes de Bué L’affaire du carroir de Marloup
Je ne vais pas reprendre ici toute l’histoire évoquée dans le procès, mais la description de quelques protagonistes et des principaux faits.
Celui par qui l’affaire arrive à partir de l’automne 1582 est Bernard GIRAULT (homonyme de mon beau-père). Un sorcier, Jehan TABOURDET, l’aurait possédé en faisant venir à lui par l’intermédiaire de son cousin, une petite bête noire (une sorte de taupe sans pied ni poils et de la grosseur d’un sabot) qui lui demande de renoncer à Dieu. Différentes séances d’exorcisme auront lieu, puis un procès à partir du 21 décembre. Celui-ci s’appuiera sur les dires du jeune homme, de voisins des prétendus sorciers et des dépositions des accusés. Pas moins de cent soixante personnes seront citées ou interviendront directement dans le procès. Le tout sur fond d’ensorcellement d’enfants ou d’animaux, de maladies.
Revenons un peu à nos sorciers.
Jehan TABOURDET, dit des Berthilles aurait rencontré le diable à de multiples reprises et assisté au sabbat. Un soir en revenant de Neuilly en Sancerre, au Bec d’Assiette, il rencontre un homme habillé de noir qui le tente ; ce n’est autre que le diable. Cinq ans plus tard celui-ci revient frapper à sa porte, et l’emmène au Carroi de Marloup où se tient le sabbat avec cinq ou six personnes, mais il n’y prendra pas part. Il rencontrera ensuite à de multiples reprises le diable et ira au moins une fois par an au sabbat.
Le Bec d’Assiette de nos jours. Un autre protagoniste est CAHOUET, connu comme sorcier et meneur de loup. Un certain Louys FROU racontera qu’après avoir refusé de rester souper chez lui, il fut contraint d’y retourner à cause de mille loups lui barrant la route. Durant le procès il niera tout ce qui lui est reproché.
Le diable apparaît sous différentes formes : souvent sous forme d’un cavalier noir, ou bien un chat noir, un cheval noir. Le fameux sabbat y est décrit : on danse à l’envers, il y a des chandelles noires, on adore le derrière du diable sous la forme d’un homme en noir. Il s’y passe des choses non racontables ici entre sorciers et sorcières, voire avec le diable. Souvent à la fin, le diable donne des poudres aux participants, qui auraient la particularité de faire mourir.
Extrait de l’interrogatoire de Joachim GIRAULT, dit le bossu de la Brosse
[…] Fut lors porté au sabat au carroy de Marlou où il adora le diable en forme d’homme noir, luy baisa le derrière comme les autres qui y estroient, dansa avec eulx, et apres la danse le diable leur maistre, qui se disoict avoir nom Chevau, eut accointance charnelle avec la femme de François Macé de Chavernolet, et chascung d’eulx après lui […]
A l’issue du procès, cinq hommes seront pendus et étranglés puis leur cadavre brûlé. Une sorcière présumée est retrouvée pendue en prison, son corps sera brûlé. Exécuté au carroi de marloup, TABOURDET se rétractera.
De nos jours au niveau du pré de Marloup à Bué se tient la foire aux Sorciers le premier samedi d’août Sur l’ouvrage
Il ne se contente pas de retranscrire les pièces du procès. Chronologie, cartes, lexiques, liste des noms de personnes et des lieux qui permettent de s’y retrouver plus facilement au milieu de tous ces personnages. A la suite du texte, se trouvent différents études sur l’histoire locale, le procès, les stratégies de l’accusation ou encore les sorciers d’hier et d’aujourd’hui.
Les sorciers du Carroi de Marlou. Un procès de sorcellerie en Berry, 1582-1583. Nicole Jacques-Chaquin et Maxime Préaud. Editeur : Jérôme Millon, novembre 1998. Collection Atopia. 511 pages.
Cet article publié le 31 octobre 2013 a été mis à jour en 2024
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Jean BEAUNEZ le voyageur en cent mots
Un défi un peu plus compliqué cette fois, à savoir conter la vie d’un ancêtre … en cent mots. Pour ma participation à ce nouveau challenge de Sophie Boudarel, j’ai choisi Jean BEAUNEZ mon premier ancêtre morvandiau.Jean BEAUNEZ voit le jour en 1789 dans le Morvan, un lieu vallonné et de bocage. Il grandit dans une fratrie de huit frères et sœurs. Personne ne saura jamais quelle mouche les a piqués, mais il est parti avec son oncle Gaspard s’installer à plus de cent kilomètres de là.
Il se mariera trois fois à Herry, dans le Berry, et de ces unions naîtrons douze enfants. Pour son dernier mariage, il est âgé de quarante neuf ans, et son épouse est de trente ans sa cadette. Il vivra ses derniers jours comme manœuvre au Chêne, dans la plaine.
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Contrats de mariage : mon prochain gros chantier
Je n’ai pour le moment utilisé que les actes d’État Civil pour avancer dans ma généalogie. J’ai assez peu exploité la carrière militaire de mes ancêtres (c’est prévu), ni les actes notariés.Depuis quelques temps, il me démange d’aller regarder ce qui se passe du côté des contrats de mariage en espérant en tirer quelques enseignements sur mes ancêtres. L’éloignement géographique avec le berceau de mes ancêtres ne m’aide pas !J’ai néanmoins commencé à y travailler :- J’ai recensé entre 1850 et 1900 les contrats de mariage qui ont été rédigés. Pour cela j’ai tout simplement repris les actes de mariage de mes couples et regardé les informations : si un contrat a été rédigé, j’ai noté le nom du notaire, le lieu et la date.
- J’ai ensuite vérifié si le notaire en question a bien déposé les documents aux archives. Le cercle généalogique du Haut-Berry a mis en ligne la liste par lieu, avec les noms et prénoms du notaire ainsi que la période concernée.
Me voici avec une liste épurée, prête à me rendre aux archives !Voici à quoi ressemble cette fameuse listeAu final je me retrouve avec dix neuf unions. Pour six d’entre elles, il n’y a pas eut de contrat de mariage. Cela concerne particulièrement ma branche maternelle ; je fais l’hypothèse qu’il possédaient moins de terres.Sur les treize unions restantes, ce ne sont que sept actes qui sont a priori disponibles. Cela représente un tiers des unions où je peux espérer en apprendre plus sur les futurs époux.Il me semble que cela va bien m’occuper de les rechercher, et j’espère également trouver d’autres actes concernant la vie de mes ancêtres dans les liasses ! -
Patrimoine du Sancerrois [site internet]
Je viens ici faire la publicité d’une initiative du conseil général du Cher à saluer chaudement, le site intitulé Le patrimoine du Canton de Sancerre.Le service de l’Inventaire du patrimoine a mené une étude dans le canton de Sancerre en 2000, et un site a été créé en reprenant les informations sur la cartographie et bien entendu le patrimoine architectural et mobilier.Le site comprend :– Une présentation générale, avec notamment la méthodologie utilisée : comment ont été repérés, puis sélectionnés les monuments ?– Une présentation du canton : géographique, historique, bien entendu une page sur le célèbre vignoble ainsi qu’une bibliographie des ouvrages et sources utilisées.– Un accès par commune :* Avec une présentation géographique et historique. Il comprend de nombreuses cartes, dont une que j’affectionne particulièrement sur l’implantation des habitats y compris disparus. Une aubaine pour repérer les lieux-dits dans les actes.
* Une analyse générale de l’habitat.
* Un accès aux habitats repérés avec un accès cartographique, topographique ou thématique.
Exemple de maison de vigneron à Verdigny sur google maps.Un bon moyen d’approcher la vie de nos ancêtres dans le canton !
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Une photo et des regrets
Voici une photo découverte il y a deux ans : celle du mariage de mes arrière-grands-parents. Je l’ai regardée avec émotion, notamment parce que j’ai pu y voir pour la première fois leurs parents, qui n’étaient pour le moi que des noms et des prénoms.J’avais pris plusieurs jours pour scanner des photos de mon grand-père, nous nous étions installés dans son bureau et en avons beaucoup trié. Sur celle-ci, mon grand-père m’a nommé presque toutes les personnes présentes, j’ai scanné la photo … mais pris aucune note !Ah le fameux carnet de notes à toujours avoir sur soi… Mon grand-père est malheureusement parti, et avec lui un grand nombre de ces souvenirs. Alors avant de tout oublier, voici ce dont je me souviens (c’est tellement peu que j’en ai mal au cœur de l’écrire).La photo d’origineLes quelques personnes dont je me souviensLe mariage a eut lieu le 8 janvier 1926 à Sury-en-Vaux (18).Les époux avaient 22 ans, je trouve qu’ils en font plus !A vos photos pour le généathème d’octobre ! -
Organisation : ce que je retiens du généathème
Nous voici à la veille d’un nouveau thème du geneathème, l’occasion pour moi de faire un bilan des articles que j’ai lu.1. Le carnet noir (ou pas) a de beaux jours devant lui. Je crois bien qu’aucun généablogeur n’est passé à 100% sur du virtuel. Et au final je me rends compte qu’à faire mes recherches majoritairement sur internet, je ne garde pas assez de notes écrites, ce qui me ferait pourtant gagner beaucoup de temps …=> Bonne résolution : ressortir mon carnet et ne plus m’en séparer !2. Un outil à tester : la ligne de vie par couple. Elise nous a proposé la ligne de vie par couple. La présentation me plait bien, sous réserve que l’on n’ait pas à recopier les informations deux fois. Je vais me chercher un couple sur lequel le tester !=> Bonne résolution : choisir un couple et tester cet outil.3. Le cas Evernote. Après en avoir tellement entendu parlé, je me suis inscrite sur Evernote. Au final je l’utilise peu, simplement pour noter des idées d’articles pour le blog. Le rangement des articles ne me convient pas et je ne pense pas être le cœur de cible : si j’ai bien un ordinateur portable, je n’ai pas de tablette ni de smartphone, donc des besoins de « mobilité » bien moindres.4. Fichiers informatique, rien qui me satisfasse à 100%. Là où mon organisation pèche, c’est sur l’organisation de mes fichiers informatiques. Et en lisant les articles des uns et des autres je n’ai rien trouvé qui me satisfasse vraiment. Un dossier par individu me semble fastidieux. Mais mon classement par numéro sosa n’est pas non plus génial : bref je vais encore tâtonner un peu !=> Bonne résolution : ranger les fichiers qui traînent et renommer les fichiers avec mon organisation actuelle.5. Sauvegardes : mon point noir. J’ai lu que de nombreux généalogistes ont une sauvegarde régulière de leurs données. De mon côté c’est quand j’y pense ! Je m’envoie mon fichier logiciel par mail, mes dossiers sur l’ordinateur ont eux été copiés il y a deux bons mois quand mon ordinateur a fumé (oui, oui) et que j’ai eut peur de tout perdre…=> Bonne résolution :demander à mon mari informaticien comment automatiser mes sauvegardes (et oui je n’ai vraiment aucune excuse pour ne pas gérer au niveau informatique…
Et vous, qu’en retenez vous ? -
Mes vendanges
Depuis ma plus tendre enfance, rentrée et automne riment avec vendanges. Une atmosphère particulière, faite d’excitation, de jus de raisin fraichement pressé, du bruit des pressoirs qui tournent.Le seau et le sécateur, le hoteu’ qui passe dans les rangs, la brume et le calme à l’arrivée au matin. Le soleil, la chaleur et les doigts qui collent à cause du sucre en fin d’après-midi.Ce sont ces vignes dont on connait les noms par cœur : les bouffants, pisse-au-pot, la belle oreille…Les repas animés avec les vendangeurs, et bien entendu la poelée qui marque la fin des vendanges.Un petit hommage à mon grand-père, ce seront les premières vendanges depuis son départ.~~~~Actuellement, ce sont 154 de mes ancêtres dont je sais qu’ils ont été vignerons. Je me demande bien à quoi pouvait ressembler cette période de l’année dans les siècles qui nous ont précédé.
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Ma petite (des)organisation
Le généathème de ce mois de septembre porte sur l’organisation de ses recherches généalogiques. Un exercice où je n’ai jamais excellé.Je ferai un petit parallèle avec la recherche scientifique. Avant de lancer une étude scientifique, il faut penser son protocole expérimental très en amont, y compris la manière dont seront exploités les résultats. Car magie des statistiques, les analyses dépendront du protocole expérimental. A vouloir aller trop vite, le risque est d’obtenir de nombreux résultats … difficilement exploitables (voire pas du tout).L’organisation c’est un peu la même chose : si on ne la réfléchit pas en amont, on perd du temps et on risque de devoir tout changer !
- Tout d’abord le logiciel
Pour bien travailler il faut un bon outil (ici le logiciel). Car la majorité des informations se trouvent à l’intérieur. Comme j’ai un peu de mal à noter sur un cahier mes différentes recherches, je les note en commentaire sur les fiches de mes ancêtres.- Mes fiches papier
Je vais l’avouer tout de suite : tous mes ancêtres n’ont pas leur fiche papier. De reprendre mes ancêtre un par un (par n° SOSA) m’a permis de revérifier les informations dont je disposais et me rendre compte qu’il manquait ça et là un acte de naissance ou de décès.Ces fiches fonctionnent par couple.Au recto : Monsieur en haut, Madame en bas. Pour chacun leur commune d’origine en haut à gauche (ici V = Verdigny, SV = Sury-en-Vaux) et le n° de SOSA à droite. Pour chaque acte je reprends la date, le noms des parents, la profession, les témoins…Au verso, se trouvent les détails du mariage et dans la deuxième moitié de page les enfants. Je note ici aussi les mariages ne concernant pas directement ma généalogie.- Les dossiers sur mon ordinateur
Dans mon dossier généalogie j’y trouve des sous-dossiers :– Actes : classés de la manière suivante : n° SOSA_Type d’acte_Nom. Au final pas terrible à cause des implexes. Mais difficile de tout changer !– Blog : calendrier du challenge A à Z, illustrations, recherches spécifiques…– Photos : mal triées (je n’ose même pas en parler)– Ressources : outils dont je peux avoir besoin, sous-dossiers sur les métiers, les villages de mes ancêtresVoilà un bref aperçu de ma petite (des)organisation.Et vous, comment vous organisez-vous ?