• Challenge

    Etienne PORCHER, tisserand

    Nous changeons maintenant de commune pour nous rendre au Chezal Rousseau, à Subligny.

    J’y retrouve mes aïeux Etienne PORCHER, tisserand de 53 ans, et sa femme Henriette Constance DION, du même âge. Ils vivent avec deux de leurs enfants, Sidonie PORCHER âgée de 21 ans, elle-même mon ancêtre, et Etienne PORCHER âgé de 19 ans, tisserand comme son père (il n’aura pas pris de lui que le prénom !). Tisserand est un métier qui s’est transmis pendant au moins quatre générations.

    Sidonie quittera ses parents deux ans plus tard pour épouser Louis Henry LEGER (rendez-vous à la lettre L).

    En plus de ces deux enfants, deux autres devaient être en vie en 1872 : Jean Émile et Louis Eugène, âgés respectivement de 16 et 15 ans, qui seront également tisserands. Où étaient-ils en 1872 ? De nouvelles recherches en perspective !

  • Challenge

    DEZAT Marguerite et son neveu François

    Pour débuter cette nouvelle semaine, je m’intéresse à deux familles : Marguerite DEZAT et Jean REVERDY d’un côté, François DEZAT et Marie Louise FOUCHARD de l’autre. Une génération sépare nos deux couples, Marguerite DEZAT étant la tante paternelle de François.

    Honneur aux dames, nous commençons par Marguerite DEZAT. Lors du recensement de 1872, elle est âgée de 65 ans et vit avec son mari Jean REVERDY, laboureur âgé de 74 ans, au hameau de Tréprot, commune de Sury-en-Vaux. Ils ne sont pas seuls dans leur foyer. Vivent avec eux :

    • Marguerite REVERDY leur fille âgée de 39 ans et Paul JOULLIN son mari de 45 ans.
    • Les enfants de Marguerite et Paul :  Marie, Eugénie, Louis et de nouveau une Marie, âgés de 11 ans à 15 mois.
    • Étienne Désiré REVERDY, le fils de Marguerite DEZAT et Jean REVERDY âgé de 23 ans.

    Encore une fois une maisonnée bien remplie ! Leur fille Rosalie, mon aïeule, n’habite plus avec eux. Il faudra attendre la lettre V pour la rencontrer !

    Vue sur Sury-en-Vaux depuis le haut de Chambre. Le hameau de Tréprot n’est pas visible, plus à droite sur la photo.

    Passons maintenant à François DEZAT et Marie Louise FOUCHARD. Ils vivent dans la même commune, mais au hameau de Chambre. François, âgé de 36 ans est vigneron, Marie Louise est âgée de 30 ans. Trois enfants complètent leur foyer, François Alexandre, Marie Louise et Louis Désiré Auguste âgés de 6 à 1 an.

    Louis Désiré Auguste le petit dernier est mon arrière-arrière grand-père (dont je possède une photo !) ; sa future femme Rosalie MOINDROT ne naîtra qu’en 1875, nous ne la croiserons donc pas dans les recensements. Rosalie n’est autre que la petite fille de Marguerite DEZAT et Jean REVERDY.

  • Challenge

    Cheffe de ménage, seule avec 5 enfants

    La vie de mes ancêtres ne devait pas être un long fleuve tranquille, et certains ont dû avoir une vie particulièrement difficile.

    Tout comme Célestine THOMAS, que j’ai retrouvée dans les recensements en 1872. Alors âgée de 52 ans, elle vit avec 5 de ses enfants au hameau des Champions à Ménetou-Râtel. Elle y est « cheffe de ménage », car seule avec ses enfants.

    A quelques centaines de mètres des Champions, la croix du Graveron. On voit Sancerre au loin.

    Le plus âgé des enfants est Paul GUENEAU, chanvreur de 30 ans. Nous retrouvons ensuite Auguste, Adèle, mon ancêtre Frédéric âgé de 13 ans et René le petit dernier âgé de 10 ans.

    Son mari Pierre GUENEAU est décédé 9 ans auparavant ; elle était alors âgée de 43 ans , l’aîné de ses enfants avait 21 ans et le petit dernier 1 an… J’ai du mal à imaginer comment elle a pu tout gérer seule.

    Pour ceux qui n’en ont pas rencontré dans leur arbre, le chanvreur est celui qui travaille le chanvre (textile).

  • Challenge

    Bergère avec son (futur) mari domestique

    Le recensement de 1872 a eu lieu en 1872 … mais j’aimerais beaucoup connaître la date exacte !

    En effet, si j’ai retrouvé mes aïeux Jean DUMAY et Marie VALET dans la même maisonnée, où ils travaillent pour un même patron, ils se sont mariés en juillet 1872. Impossible donc de savoir s’ils sont allés travailler au même endroit une fois mariés, ou bien si c’est le lieu de leur rencontre.

    Lors du recensement, Jean âgé de 28 ans est domestique, tandis que Marie a 17 ans et est bergère.  Ils travaillent pour Jacques BOUCHARD à la Rêche, hameau de la commune de Vinon, village tout proche de Saint-Bouize où ils se sont mariés et où ils vivront par la suite.

    Ils sont loin d’être seuls ! Lors du recensement, la composition de la maison est la suivante :

    • Jacques BOUCHARD, fermier, et sa femme Louise LEGER
    • Leurs enfants : Jean, 13 ans, Marie, 12 ans, Paulin, 9 ans et Elie, 2 ans
    • Mes ancêtres Jean DUMAY et Marie VALET, domestique et bergère
    • Un autre domestique, Théodore BONNET
    • Un jeune vacher de 14 ans, Hippolyte NEVEU

    Sans doute une assez grosse ferme !

  • Challenge

    Aux Ânes vivaient Jean-Baptiste et sa première femme

    Les recensements sont parfois l’occasion de redécouvertes, comme pour mon ancêtre Jean-Baptiste BEUCHON. On peut oublier certains détails de la vie de nos ancêtres, comme le fait qu’ils aient pu avoir un autre mari / une autre femme que celui de notre ascendance.

    Actuel hameau des Ânes – Le Noyer (18) – source : Google StreetView

    Ainsi Jean-Baptiste, alors âgé de 38 ans, vivait en 1872 avec sa première femme Victoire Eleonore PAILLARD et son beau-père Silvain Etienne PAILARD. Tous deux sont journaliers dans ce hameau des Ânes en la commune du Noyer. De cette union sont nés deux enfants dont je n’avais jamais cherché la trace : Edmond et Isidore BEUCHON, âgés respectivement de 6 et 12 ans. Jean Baptiste est le fils de Jean Alexis BEUCHON, sabotier, décédé en 1837, et Marie Catherine MORIZET, toujours en vie en 1872.

    La première femme de Jean Baptiste décèdera en mars 1877, et il se remariera en avril 1878. Nous rencontrerons Valérie GODON, sa future femme, à l’occasion de la lettre « I » !

  • Challenge

    Challenge AZ 2018 : que faisaient mes ancêtres en 1872 ?

    « Tiens, et si je retrouvais tous mes ancêtres dans les recensements de 1872 ? ». Voici le but que je me suis fixée durant les vacances de 2018, pendant que d’autres paressent au soleil.

    Ce challenge AZ 2018 est donc l’occasion de vous faire découvrir 70 de mes ancêtres au grée des recensements. Le principe du Challenge AZ est toujours le même, bien que je n’y ai pas participé l’an dernier : chaque jour hors dimanche, un article est publié, commençant par une lettre de l’alphabet. Premier jour du mois de novembre le A, et ainsi de suite.

    Rendez-vous donc le 1er novembre pour l’édition 2018 sur mon blog !

    En vert, les ancêtres retrouvés

     

  • Challenge

    Défi Généalogie 30

    Le challenge AZ a été repoussé au mois de novembre. Il est remplacé par un défi moins chronophage #Genealogie30, plutôt suivi sur les réseaux sociaux. Chaque jour un mot ou un thème, et une courte réponse. Cet article sera donc mis à jour quotidiennement avec les nouvelles réponses !

    1. Votre généalogie. La quasi totalité de mes ancêtres vivait dans un rectangle de 80 km x 100 km.

    2. Signatures. A la fin du XIXème siècle, peu de pères savent signer à la naissance de leur enfant. Je n’ai récolté que 4 signatures pour la naissance de mes ancêtres de la 5ème génération (tous les pères ne déclaraient pas leurs enfants).

    3. Saison. La meilleure saison pour la généalogie ? Sans doutes l’hiver, avec ses soirées et week-ends plus calmes et propices aux recherches. Sans oublier que le grand monsieur rouge apporte souvent des cadeaux généalogiques !

    4. Votre espace de travail.

    5. Tout petit. Le plus petit patronyme de mon arbre, mais qui est assez fréquent : ROY.

    6. Une lettre. La lettre, c’est celle qu’il faut que j’écrive au SHD à Caen pour découvrir où mon arrière-grand-père a été fait prisonnier durant la 2GM. Merci de m’avoir soufflé la procédure ! (pour la peine tu as ton playmo attitré).

    7. Cigale ou fourmi ? Cigale.

    8. Dessine-moi un arbre.

    9. La ménagerie. Les patronymes de mon arbre en lien avec les animaux.

    10. Archives favorites.


    11. Arc-en-ciel. Ma généalogie en vert : le vert des prés, des feuilles de vigne et des forêts.

    12. Tic-tac. Faire de la généalogie, c’est un peu voyager dans le temps…

    13. Au commencement, Bernard le père d’amis dont le hasard fait qu’ils sont cousins éloignés. Il me dit : tient je vais te montrer quelque chose : c’était notre branche commune. Depuis, je l’ai bien étoffée !

    14. La paléographie – C’est ce qu’il faudra à mes descendants pour me comprendre car j’ai une écriture digne d’un médecin 👩‍⚕️

    15. Des ruches. Concours de ruche (fioriture dans la signature) lors d’un mariage à Henrichemont en 1770.

    16. Très grand-  Le plus grand … patronyme fait 11 caractères. On retrouve ex aequo : ARCHAMBAULT, BEAUGIBAULT, CHARPENTIER, CHATEIGNIER + sa variante CHASTIGNIER et DARBONVILLE.

    17. L’album. Je n’ai pas d’album à montrer… quelques photos sur mon ordinateurs pour les ancêtres, des livres photos pour les enfants !

    18. Cousinage(s). Pas de cousinage célèbre, peu de cousins rencontrés virtuellement.

    19. Votre outil favori. Mon ordinateur bien sûr. Je n’imagine pas la généalogie sans l’informatique !

    20. Insolite. J’hésite entre mon ancêtre condamné pour contrefaçon ou mes ancêtres protestants qui ont tous réhabilités leur mariage le même jour suite à l’Edit de Tolérance.

    21. Un document. un document. Vous ne le verrez pas, il s’agit des mémoires que mon grand-père a écrit. Interdiction de les publier !

    22. Un nom, un métier. Un vigneron dénommé PINARD.

    23. Auto-portrait

    24. Temps libre

    25. Y’a d’la joie

    26. Vos gribouillis

    27. Un objet

    28. Une envie folle

    29. Vendredi lecture

    30. Pourquoi la généalogie ?

  • Mes ancêtres

    Jean-Louis CHAMPAULT né le 28 février 1818

    Jean-Louis CHAMPAULT est l’un de mes quelques ancêtres nés de père inconnu. Ce qui ne m’a pas empêché, par recoupements, de remonter sa lignée maternelle grâce à ses oncles témoins à sa naissance et/ou son mariage.

    Je n’ai par contre que peu d’informations sur Catherine CHAMPAULT, sa mère, qui décèdera en 1830 ; domestique et célibataire.

    L’une de mes énigmes, en-dehors de l’identité de son père, est de savoir pourquoi sa mère a accouché dans un autre département, à plus de 20 km de chez elle ? Pas de recensements à l’époque, je n’aurai sans doutes jamais la réponse…

  • Mes ancêtres

    Le 26 février 1718, décès de Simon DROUET

    Il y a 300 ans décédait Simon DROUET, mon aïeul à la 11ème génération. Je n’ai que peu d’informations sur lui, car nous arrivons dans la période où les indices se font plus minces dans les archives. Je ne connais pas quelle fut sa profession.

    Et pour corser le tout, son patronyme a été orthographié de bien des manières : DROUET, DEROUET et même ENDROUET.

    Il nait en 1678 de Toussaint DROUET et Jeanne AGOGUE. Il est âgé de 25 ans lorsqu’il épouse Catherine RIFFET, du même âge, à Jars.

    Un an et un jour plus tard, le 18 février 1704, nait Jeanne DROUET. L’accouchement et les suites de couches durent être difficiles car Catherine RIFFET décède deux semaines après la naissance.

    Huit mois plus tard, Simon épouse Jeanne LECOURT, mon aïeule âgée de 4 ans de plus que lui. De cette nouvelle union naitrons au moins 7 enfants. La petite dernière, Catherine, est morte en début d’année 1718 à l’âge de 16 mois avant que ce ne soit le tour de Simon.

    Une famille dont nous reparlerons au cours de l’année pour un autre évènement !

  • Mes ancêtres

    Le 14 février 1818 est né Jean-Baptiste MERLIN

    Le 14 février 1818 est né Jean-Baptiste MERLIN dans la commune de Jars (Cher). Son père, Thomas MERLIN, est mon ancêtre à la huitième génération (sosa 182) et sa mère se nomme Scholastique RAFESTIN. Cette dernière est la première femme de Thomas, dont le mariage a eu lieu le 25 novembre 1817, soit moins de trois mois avant la naissance de Jean-Baptiste… (un grand prématuré donc).

    Jean Baptiste connaîtra peu ses parents. Sa mère Scholastique décèdera alors qu’il est âgé de un an. Son père se remarie deux ans plus tard avec Victoire BERTRAND. De cette seconde union naîtrons Victoire Pélagie MERLIN en 1822 (qui vivra 20 mois) et Jacques Patient (qui vivra deux mois). Le 18 décembre 1825, alors que Jean Baptiste a 6 ans, son père Thomas décède … tandis que sa belle-mère Victoire est enceinte de seulement quelques semaines. Elle mettra au monde Geneviève, mon aïeule, qui vivra dans son village natal de Thou, tandis que Jean Baptiste retournera vers Jars.

    Cette branche avait déjà fait l’objet d’un article ici.