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E … Encore un vigneron
Je vous conseille de lire l’histoire depuis le début ici.
– Jeanne poursuit : J’ai parlé de ma branche maternelle, mais pas de mon père. Comme je l’ai dit il est né à Sermages, mais il s’est établi à Préporché, village d’origine de son père. Et là tu vas être contente, car ce n’était pas un laboureur mais … un vigneron comme son père également !
– Moi : Quoi ? Encore un vigneron ?
J’entends du vacarme autour de moi.
« Tu as entendu, elle recommence ? », « On lui fait honte, c’est ça ? », « Rien n’est jamais assez bien ! ».
Je reprends rapidement la parole.
– Moi : Comprenez ma surprise, j’ai de nombreux ancêtres vignerons, mais dans des zones viticoles. Là on parle du Morvan, ce n’est pas franchement la première région à laquelle on pense.
Je sors une carte des vignobles de France pour poursuivre mon explication. Je leur montre que Préporché est tout de même bien éloigné des vignobles réputés !
– Un homme s’exclame : Tu penses bien qu’on ne pouvait pas aller tous les quatre matins chercher du Sancerre, il nous fallait une production locale !
Une voix se fait entendre au fond de la pièce : « Pourtant ça vous aurait changé de la piquette ».
J’échange un regard désolé avec Jeanne.
– Moi : je suis vraiment contente d’avoir un vigneron dans le Morvan. Avec tant de vignerons dans mon arbre, on ne peut produire que du bon vin.
Voilà qui mit tout le monde d’accord.
– Jeanne : j’aurais bien d’autres choses à te raconter, mais je vais te laisser rencontrer d’autres ancêtres.
A suivre
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D … Depuis une nouvelle ville du Morvan
Lire le début de l’aventure ici
– Jeanne poursuit en me montrant la carte : tu as vu que Corancy est un peu plus éloigné de Préporché. C’est mon grand-père maternel qui en était originaire. Et ma grand-mère venait d’à côté, de Château-Chinon.
Ce nom fait tilt, dans ma tête. Enfin un lieu que je connais !
– Moi : Château-Chinon ? J’y suis déjà allée en vacances, je ne savais pas que j’y avais des ancêtres. Nous avions visité Bibracte au Mont-Beuvray, un site archéologique celte, et aussi le musée du Septenat de …
…
Est-ce qu’il se pourrait que ?
– Moi : Ne me dites pas que je cousine avec un ancien président de la république ???
– Jeanne, perplexe : Bibracte ? président ? Mais enfin de quoi parles-tu ?
Je prends de nouveau mon ordinateur pour rechercher l’arbre généalogique de François Mitterand. Vérifications faites, il n’est pas originaire de ce secteur. Mais il a quelques ancêtres dans les environs de Bourges, dans des villages que les ancêtres de mon mari ont fréquenté. Une surprise viendra peut-être une autre fois…
– Moi : Pour Bibracte je pense savoir pourquoi vous ne connaissez pas. Ce site a été oublié puis redécouvert à la moitié du XIXème siècle. Revenons à Château-Chinon, où vivaient exactement votre grand-mère ?
– Jeanne réfléchit : ah ça, ce que je peux dire c’est que c’est une branche de laboureurs. Mais où exactement, je ne me souviens plus si ma grand-mère me l’a dit. Mais je n’ai pas encore parlé de mon père de Sermages !
La suite lundi
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C … Commagny, Corancy, nouveaux villages morvandiaux
Je vous conseille de lire l’histoire depuis le début ici.
Jean s’éclipse et laisse la place à sa mère, Jeanne MILLIARI.
– Moi : Alors pouvez-vous me parler des villages du Morvan où mes ancêtres auraient vécu ?
– Jeanne : J’ai toujours vécu à Préporché, mais mes parents étaient originaires de villages alentour : Sermages pour mon père et Commagny pour ma mère.
J’ouvre une carte. Si je trouve bien Sermages, pas de trace de Commagny.
– Moi : Commagny ? Vous êtes sûre ? Je ne trouve pas de trace d’une commune de ce nom …
– Jeanne : Bien sur que si ! Il y avait l’un des plus beaux prieurés, et la commune était très riche. Une légende raconte qu’au XVème siècle l’un des prieurs du prieuré l’a pillé, et il était également accusé de plusieurs meurtres. Les moines ont petit à petit déserté les lieux. A la révolution il fut revendu comme bien national. Et en 1794 Commagny perdit sa qualité de commune et fut rattachée à Moulins-Engilbert.
Je regarde une carte postale de ces lieux et me dit que mes ancêtres avaient de la chance d’avoir une si belle vue.
– Jeanne : Ils habitaient la commune, mais il ne me semble pas qu’ils étaient proches de ce lieu. Mon grand-père Dominique LEGER était laboureur aux Monceaux. Et son père et son grand-père étaient laboureurs à Chagnon sur la commune de Corancy.
– Moi : Et bien moi qui voulait voyager me voilà servie !
– Jeanne : Voyager, voyager, il faut le dire vite ! Si tu regardes sur une carte tu verras que le hameau des Monceaux de Commagny est très proche de celui des Beaunés de Préporché où nous avons vécu.
– Moi : Les Beaunés ? Comme le nom de …
– Jeanne : Oui, comme le nom de mon mari et mes enfants.
Je reprends une carte pour indiquer les lieux dont mon aïeule m’a parlé. Je suis assez fière de ma moisson !
– Jeanne : Et encore, tu n’as pas tout entendu sur cette branche !
A suivre
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B … Branche morvandelle
Le début de l’aventure est à lire ici
– Moi (après un petit instant de silence) : mais enfin j’ai déjà parlé d’histoires qui sortent de l’ordinaire comme des ancêtres voyageurs. Par exemple l’histoire de Jean BEAUNEZ. Peut-être est-il présent parmi vous ?
En effet il s’avance.
– Jean : C’est vrai que tu as parlé de moi, mais en cent mots seulement tu ne pouvais pas dire grand chose !
– Moi : Et je me suis toujours demandé pourquoi vous aviez quitté le Morvan, et comment vous êtes arrivé à Herry. J’ai imaginé que vous étiez parti avec votre oncle Gaspard MILLIARI trouver du travail durant l’exode rural.
– Jean (en faisant non de la tête) : ce n’est pas tout à fait exact, l’exode rural depuis le Morvan est plus tardif, vers le milieu du XIXème siècle. Alors que je me suis marié en 1785 dans le Berry et que je suis décédé en 1860.
– Gaspard : Et moi je suis parti bien avant cela, regarde un peu du côté de Saint-Bouize.
Je me connecte au site des archives du Cher. En effet, je trouve le baptême d’une certaine Angélique MECHAIN en 1776 et Gaspard MILLIARI est parrain, alors domestique dans la commune de Saint-Bouize, proche de Herry.
– Gaspard ajoute : et un peu plus tard tu me retrouveras à Herry. J’y finirai ma vie au hameau du Chêne comme mon neveu Jean. C’est un peu ma seule famille, on ne me connait pas de femme et sur mon acte de décès personne n’a été capable de donner l’identité de mes parents ni même ma commune de naissance !
– Moi : Mais racontez-moi, c’était comment Préporché ?
– Jean : Et bien j’y suis né le 19 février 1789 à Monterdon plus exactement. Mon père Jean BEAUNES y était laboureur (l’écriture de ce nom a subit beaucoup de changements), et ma mère était Jeanne MILLIARI.
– Moi : Jean, Jeanne… Ils n’avaient pas beaucoup d’originalité dans le choix des prénoms !
– Jean : Et encore, mon oncle et parrain s’appelait Jean BEAUNES également. Et deux de mes frères se nomment François.
– Moi : … Trois fois le même patronyme dans l’acte de baptême, je crois bien que je tiens un record !
– Jean, fier : Et côté records ce n’est pas fini ! J’ai épousé trois femmes et eut 16 enfants !
– Moi : Oui j’ai remarqué. Un an et demi après la mort de votre première femme Catherine, vous passiez de nouveau devant le maire. Et votre dernière épouse, mon aïeule, était âgée de 19 ans lors de son mariage et vous 49 !
– Jean : Et la première règle du généalogiste alors ? On ne juge pas ses ancêtres !
– Moi : C’est vrai… Bon si on parlait plutôt du Morvan. J’aimerai bien connaître les villages où mes ancêtres morvandiaux ont vécu !
– Jean : Comme je l’ai dit je suis parti assez jeune, alors pour en parler il faut demander à ma mère.
La suite demain
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A… A la rencontre de mes ancêtres
Tout a commencé en avril dernier, alors que j’étais en train de rédiger un article sur ma généalogie. Je venais de poster un tweet énervé en découvrant de nouveaux ancêtres de mon mari.
Il était tard et j’allais me coucher quand soudain…
Je lève le nez de mon ordinateur, et autour de moi se dressaient une bonne vingtaine d’ancêtres qui n’avaient pas l’air contents du tout. Une femme prend la parole :
– Femme : Tout d’abord nous voudrions te dire que nous apprécions ton travail, nous faire revivre à ta manière, mais là ça suffit ! (bien entendu je vous retranscrit en français intelligible par tous ce qu’ils m’ont dit en patois).
– Un homme renchérit : On en a gros !
– Moi, penaude : Ah bon ?
– Femme : Oui, tu n’arrêtes pas de dire que tes ancêtres sont casaniers, qu’ils n’ont jamais voyagé, qu’ils sont ennuyeux. C’est facile de dire ça aujourd’hui alors qu’on peut se rendre au Japon en douze heures ! Mais pour nous c’était autre chose.
– Moi : quand même, je n’ai pas été si dure que ça !
– L’homme poursuit : Si ! Regardes ce que tu viens de publier ! Quand même, dire ça de nous !
– Autre homme : Alors nous sommes venus pour que tu rectifies un peu tout ça et que tu racontes à tout le monde que nous ne sommes pas si ennuyeux que ça …
La suite demain
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Défi 3 mois : mettre en musique sa généalogie
Voilà un défi qui ma accompagné depuis le début de l’année 2016. Le but ? Fouiller la vie d’un ancêtre durant trois mois. Je l’ai remis à ma sauce en me fixant l’objectif de mieux connaître la famille de Justin LEGER, mon arrière-arrière-grand-père : frères et sœurs, oncles et tantes, tout le monde y est passé !
L’avantage est que je me suis concentrée sur cette branche pour partir à la recherche du maximum d’éléments disponibles. Il faut dire que je partais d’assez loin, car je connaissais à peine les parents et grand-parents de Justin. Et au fil des registres d’état-civil, recensements, fiches matricule j’ai pu mettre en musique la vie de mes ancêtres. Découvrir de nouveaux lieux, nouveaux métiers, nouveaux drames, et ainsi imaginer ce qu’ont pu vivre les protagonistes.
Le récit a été un peu décousu, car j’essayais de suivre en même temps les propositions de Généathèmes. Mais j’ai maintenant l’envie de réécrire ce que j’ai appris à destination de ma famille proche. Surtout qu’il me reste encore une multitude d’informations à chercher (contrats de mariage) ou à terminer de lire (tout ce qui touche au passé militaire).
Au final, ce défi 3 mois durera donc 3 mois + quelques mois !
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La feuille du blog [mars 2016]
- L’activité du mois
Jamais deux sans trois : ce mois de mars fut encore consacré au défi 3 mois pour ma généalogie axé sur le couple LEGER-PORCHER. Trois articles ont été publiés, un concernant les recensements et deux autres pour partir à la recherche d’Arthémise LEGER et Étienne PORCHER. Ces ancêtres ont bien occupé mon temps libre, et je pense d’ailleurs faire un bilan de ce défi début avril.
- Lecture du mois
Ce mois-ci je vais mettre un site à l’honneur. Tout est parti d’un commentaire sur un article concernant le Bois d’Ailly. Mon lecteur me demandait comment retrouver des informations sur son grand-père qui a combattu dans cette zone durant la première guerre mondiale.
J’ai commencé la rédaction de ma réponse, assez peu claire, avant de me souvenir qu’un site très complet apporte toutes les précisions utiles : Le parcours du combattant de la guerre 1914-1918 (http://combattant.14-18.pagesperso-orange.fr/). J’y ai trouvé des éléments pour mieux comprendre le parcours de mon arrière-arrière-grand-père qui avait été détaché agricole.
Page d’accueil
- Pour le mois à venir
Je crois que je n’en ai pas encore terminé avec ma branche LEGER-PORCHER. Il me reste des informations à traiter, et la volonté de rédiger un petit quelque chose pour ma famille !
- L’activité du mois
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Du Berry à la Somme [Défi 3 mois]
Partons de nouveau à la recherche de collatéraux de mon arrière-arrière-grand-père Justin LEGER. Cette fois, il s’agit de son oncle Étienne PORCHER qui a épousé Marie Eugénie BALLIN, originaire de la Somme.
- De la Somme au Berry
A la question : qu’est venue faire Marie Eugénie BALLIN à Subligny dans le Berry ? Je n’ai pas de réponse… Sur l’acte de son mariage avec Étienne PORCHER en date du 11 janvier 1881, il est précisé que :
– les époux sont tous les deux domestiques et vivent à Subligny ;
– les parents de la mariée sont présents au mariage mais ne vivent pas à Subligny ; ils sont domiciliés au Cardonnois dans la Somme où son père est cantonnier. Je retrouve d’ailleurs leur trace la même année dans le recensement du Cardonnois, où ils vivent avec Anatole le frère de la mariée âgé de 14 ans ;
– parmi les témoins, aucun du côté de la mariée.
Une piste aurait pu être le contrat de mariage en date du 7 janvier 1881 rédigé à Vailly-sur-Sauldre par Me Fortuné MELLOT … mais les documents n’ont pas été reversés aux archives !
Et pas de trace de nos jeunes mariés dans les recensements de Subligny ni même dans le Sancerrois après 1881…
- Du Berry à la Somme
Et pour cause, car nous retrouvons ce couple dans la Somme, pays d’origine de la mariée !
Ils résideront tout d’abord au Cardonnois, village d’origine de la mariée, où ils sont tous deux domestiques. Deux enfants rejoignent le foyer : André Gaston et Juliette Eugénie.
Ils emménagent ensuite à Ayencourt-le-Monchel, distant d’une dizaine de kilomètres, où ils travailleront tous les deux à la compagnie du Nord : Étienne comme cantonnier aux chemins de fer, et Marie Eugénie comme garde-barrière. Des métiers hors du commun pour mes ancêtres !
Quatre enfants rejoindront le foyer : Albert, Berthe Henriette, Marie Claire Andrée et Raymond Émile.
La guerre de 14-18 aura certainement beaucoup marqué cette famille : d’après les cartes postales retrouvées, la ville fut dévastée. Les archives militaires m’apprendront également que leur fils André Gaston est mort pour la France le 25 septembre 1914, au Bois de la Gruerie dans la Marne.
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Sur les traces d’Arthémise [Défi 3 mois]
Ce mois de mars va me permettre d’approfondir les recherches sur certains membres de la famille LEGER-PORCHER. Dans cet article nous partons à la recherche d’Arthémise, sœur de mon arrière-grand-père Justin LEGER, grâce aux fiches matricule…
Comme je l’ai indiqué dans l’un de mes précédents articles : impossible de trouver la trace d’Arthémise LEGER dans les recensements du Sancerrois, bien qu’elle y finisse ses jours en 1981.
- Un tonnelier voyageur
C’est son mari Alphonse DEBIN, tonnelier, qui m’apporte la réponse grâce à sa fiche matricule : sur cette fiche sont en effet consignées ses adresses successives, m’apprenant que ce couple et leurs enfants ont souvent déménagé.
Ainsi en février 1908, juste après leur mariage, Arthémise et Alphonse traversent la Loire et s’installent à Cosne-sur-Loire, au 6 rue de Cours (je ne retrouve pas trace de cette rue dans l’actuelle ville de Cosne).
En septembre 1910, ils se rendent à Courgis, village situé dans l’actuel vignoble de Chablis. C’est là que je retrouve également leur trace dans les recensements : nous y apprenons qu’Alphonse est tonnelier chez un certain Mr FREMION. Alphonse et Arthémise ont alors deux enfants : Fernande, leur fille âgée de 3 ans, et André leur fils âgé de quelques mois. Tous les deux sont nés à Cosne-sur-Loire.
Ils déménageront ensuite en 1911 à Flogny la Chapelle chez Mr Petit, un marchand de vins, puis en 1912 à Neuvy Sautour chez Mr Barthélémy. Ces deux localités se situent également dans l’Yonne.
Ils changent ensuite complètement de région pour arriver en 1913 à Châteaudun, dans l’Eure-et-Loir. Ils y restent au moins jusqu’en 1929. S’il n’y a pas actuellement de vignoble à cet endroit, il semble qu’autrefois la ville comptait quelques vignes.
En violet : vignobles actuels
- Alphonse DEBIN et la grande guerre
Maintenant que j’ai sa fiche matricule entre les mains, il serait bête de ne pas jeter un coup d’œil sur son parcours durant la guerre de 14-18.
Lorsque la guerre éclate, il est âgé de 30 ans. Et il fréquentera de nombreux hôpitaux ! Alors qu’il part le 15 août 1914 avec le reste du 69ème régiment d’infanterie, il sera classé dans le service auxiliaire dès le 17 novembre pour « entérite chronique / appendicite ». Il est évacué de St Aubin dans la Meuse en septembre 1915, puis fréquentera les hôpitaux de Commercy, Chambéry ou encore Nevers… ce qui ne l’empêche pas d’être envoyé en Indochine dans le 22ème régiment colonial d’infanterie ! Il débarque à Haïphong le 7 août 1917, mais de février à août 1918, il est indiqué qu’il souffre toujours d’appendicite … Il débarquera à Marseille en mai 1919 et sera définitivement démobilisé en juillet 1919.
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Le couple LEGER-GIRARD dans les recensements [Défi 3 mois]
Voici le dernier article consacré aux recensements, et il concerne cette fois le couple LEGER-GIRARD, parents de Louis.
Nous trouvons notre couple pour la première fois dans les recensements en 1851… mais le chef de famille est Anne PRIEUR, manœuvre âgée de 60 ans. Cette dernière est la mère de Marie GIRARD, qui vit également avec Louise et Eugénie ses sœurs, âgées de 24 et 20 ans. Pour compléter le foyer nous trouvons Louis époux de Marie, vigneron âgé de 30 ans, et leur fils Louis âgé de 1 an. Tous sont catholiques romains.
Cinq ans plus tard, les sœurs de Marie ne font plus partie du foyer, et deux frères ont rejoint Louis : Joseph et Silvain. Si Anne PRIEUR est encore parmi eux, c’est la dernière fois que nous la rencontrons dans les recensements.
- Tous aux Giraults !
Il y aura peu de changements par la suite dans la composition du foyer ; Jean Louis LEGER sera toujours vigneron avant de terminer sa vie comme rentier. Joseph et Silvain vivront à proximité de leurs parents et leur frère Louis aux Giraults, où ils seront eux-même vignerons ou cultivateurs selon les années.
Comme d’habitude, les nouvelles informations sont en vert
- Qui est François ?
En fait je ne vous ai pas tout dit … en 1856 la famille comptait un autre membre : François, enfant naturel de 4 ans sans patronyme.
Après quelques recherches, je découvre qu’il s’agit du fils de Louise GIRARD, sœur de Marie et d’un père inconnu. Elle mourra en couches le 14 octobre 1851. C’est Louis son beau-frère âgé de 35 ans qui ira déclarer son décès.
François restera dans ce foyer d’adoption au moins jusqu’en 1861, ensuite il ne figure plus dans les recensements. Difficile de savoir s’il aura été considéré comme un fils dans la fratrie, il avait à peine un an de différence avec Joseph.
Il épousera une couturière en 1879, lui-même est domestique. Mes aïeux seront témoins à son mariage : Louis LEGER, mon aïeul son cousin sabotier, ainsi que Jean Louis LEGER son oncle. Dans les actes concernant ses enfants, il deviendra ensuite vigneron à Subligny puis Sainte-Gemme.
Sources : Recensements de Sury-en-Vaux ; 1851, 27J0067 : 1856, 21J 0086 ; 1861, 6M 0025 ; 1866, 6M 0052 ; 1872, 6M 0079 ; 1876, 6M 0096 ; 1891, 6M 0124 ; 1901, 6M 0153.
- Tous aux Giraults !