• Histoire locale

    Sancerrois 1418

    Je vous annonce l’ouverture d’un nouveau blog, entièrement consacré aux poilus du Sancerrois. Dans l’idéal, je souhaite leur rendre hommage cent ans après leurs décès. Comme j’ai peu de temps pour le moment, je vais me concentrer sur les villages de Sury-enVaux, Verdigny et Menetou-Ratel. Ne les oublions pas !

    L’adresse du site : http://www.sancerrois1418.blogspot.fr

  • Mes ancêtres

    Pélagie GAUGUET, première femme de François BONTEMPS

    C’est reparti pour un article généalogique. Vous le devez à Benoît qui a partagé sur les réseaux sociaux un article portant sur Sury-ès-Bois. En effet, Jean LANDOIS, bien connu dans le Sancerrois publie après de nombreuses autres, une monographie sur ce village.

    Sury-ès-Bois ? L’un des trois « Sury » du Cher avec Sury-près-Léré et Sury-en-Vaux d’où sont originaires de nombreux ancêtres. Mais aucun n’est originaire de Sury-ès-Bois. Je saute une branche et passe à l’arbre de mon mari. Aucun ascendant n’aurait vécu dans ce village… mais je trouve une femme qui y est décédée  : Pélagie GAUGUET. Elle fut la première femme de François BONTEMPS et j’avoue ne pas avoir beaucoup de recherches la concernant. Je vous propose de la découvrir avec moi…

    Nous nous retrouvons le seize juillet 1860 à Pierrefitte es Bois, le village d’origine de Pélagie. Il se situe à quelques kilomètres seulement du Cher dans le département du Loiret. Il est huit heure et François BONTEMPS arrive avec ses frères et son père, venus de Subligny et de Jars.  Il n’est pas ce que l’on pourrait appeler un bon parti : domestique, fils de laboureur. Mais il est jeune, vingt-cinq ans seulement.

    La CourFrançois était domicilié au lieu-dit la Cour Praneau. Peut-être est-ce le même endroit ?

    Car Pélagie est bien plus âgée avec ses quarante-cinq ans, veuve de Pierre VILLARD parti il y a un an et demi. Elle a ensuite poursuivi son travail dans les champs comme l’atteste son statut de cultivatrice et est alors domiciliée à Crécy.

    Ferme CrecyAprès le mariage, les événements s’enchaînent rapidement: le couple déménage à Sury-ès-Bois non loin de là, où vivent les parents de Pélagie. La nuit de noces a été fructueuse car un peu moins de neuf mois après leur mariage, Pélagie met au monde leur fille Marie Adèle. Son mari est alors journalier en cette commune, et son frère Jean laboureur à Pierrefitte sera le parrain.

    Sauf qu’un accouchement à quarante-six ans, est beaucoup plus éprouvant qu’à vingt ans. La fatigue et un accouchement certainement difficile auront raison d’elle, et quelques jours seulement après son accouchement, Pélagie décède le 13 mars à Sury-ès-Bois.

    Deux ans plus tard, François épouse Marie Justine GRESSIN jeune fileuse de cinq ans sa cadette.

    Il n’en reste pas moins que ce premier mariage et cette différence d’âges m’interpellent…

  • Vu lu entendu

    14-18. Le Front, l’Arrière, la Mémoire [Exposition]

    Les archives d’Ille-et-Vilaine commémorent comme il se doit le centenaire du début de la Grande Guerre. Deux expositions sont actuellement proposées dans ce lieu : la première qui prend place dans la salle d’expositions à proprement parlé « 14-18. Le Front, l’Arrière, la Mémoire« , et la seconde qui partira en vadrouille sur la côte Nord est le septième opus du cycle BD et Histoire « 14-18. L’arrière ». Je vais me consacrer aujourd’hui à la première exposition que j’ai pu découvrir lors d’une pause méridienne.

    Dans cet espace, les archives sont avantageusement mises en scène complétées par des panneaux explicatifs qui proposent le minimum pour appréhender ce conflit. Nous retrouvons pêle-mêle registres, affiches, procès-verbaux, cartes postales, photographies, lettres de prisonniers, journaux…

    Des objets sont également présentés. Certains assez courants commet des casques militaires, d’autres beaucoup plus rares et impressionnants comme un bénitier (artisanat de tranchées) ou l’autel portatif qui est magnifique. Je n’ai d’ailleurs pas réussi à trouver d’équivalent sur internet, il faut vraiment que vous alliez vous rendre compte par vous-même.

    Certains documents sont particulièrement émouvants lorsque l’on pense aux hommes qui ont tenu la plume. Comme ce rapport du maire de Bléruais au sujet de l’attitude la population lors de l’annonce de la mobilisation dont je vous propose un extrait [1] :

     » La nouvelle de la mobilisation générale a surpris tout le monde en plein travail de moisson, et c’est au milieu des champs le 1er août vers 18 heures, que le tocsin apprit à tous, que les bruits qui circulaient depuis quelques jours étaient confirmés ».

    Je pouvais presque sentir les poussières de moisson et entendre sonner les cloches au milieu des champs. J’ai souri en regardant le journal de tranchée Grenadia du 41ème RI qui comportait un article en breton pour éviter la censure.

    J’ai découvert certains éléments de la vie à l’arrière quej’ignorais comme les potagers scolaires, contribution pour aider à nourrir la population. Un concours a même eut lieu, donc les résultats furent prononcés le 8 septembre pour départager les villages brétiliens.

    Comme à chaque fois, les archives proposent un petit livret de trente-deux pages très bien fait. Que dire de plus si ce n’est que tout est gratuit ?

    Je vous propose de feuilleter le livret de l’exposition sur calaméo :

    [1] D.A.P.I.V. 1M 153

  • Vu lu entendu

    J’ai dépassé les cents …

    Un petit événement pour mon blog que je n’ai pas pu vous relater car il s’est produit durant le challenge A à Z : j’ai publié mon centième article !

    Cent…

    Mon sosa numéro 100 est André RAIMBAULT, né le 29 messidor an XIII rue du grand Faubourg à la Chapelle d’Angillon et décédé au bourg de Ménetou-Râtel le 30 janvier 1860. Il aurait été manœuvre, domestique, cultivateur et cabaretier (rien que ça).

    Le sosa numéro 100 de mon mari, un certain Jean DAVID, laboureur qui vécut à Humbligny du 9 nivose an IV au 25 janvier 1851.

    Cent comme le défi de raconter la vie d’un ancêtre en cent mots, défi relevé avec mon ancêtre Jean BEAUNEZ qui partit avec son oncle du Morvan jusqu’en Berry.

    Le centième article, « charbonnier comme son père » dont la rédaction fut longue mais récompensé par de nombreux échanges.

    Mon centième commentaire fut rédigé par Céline, petite publicité donc pour son blog L’univers de Céline.

    Merci à tous mes visiteurs, et à bientôt !

  • Challenge

    Challenge A à Z : et la suite ?

    Je n’ai pas spécialement envie de faire un bilan suite au challenge A à Z cette année, car je crois en avoir fait une overdose. Il me laisse un petit goût amer quand je vois le temps passé et que certains articles ne sont pas tels que je les avais imaginé…

    Je préfère rebondir sur le commentaire de Sirius pour ma lettre Z (au passage je le remercie pour avoir commenté tous mes articles) : « Et, après Z, que nous réservera cette saga ? »

    Je vais tout d’abord poursuivre mon travail généalogique :

    • Reprendre ma 8ème génération comme je l’ai fait pour les précédentes : rechercher les actes en ligne et les sauvegarder, indiquer les sources dans mon logiciel, renseigner les témoins, et surtout tout bien revérifier.  Cela fera certainement l’objet d’articles à la manière de mon bilan ancêtres pour la 7ème génération.
    • Il devient ensuite très urgent que je me rende aux archives du Cher avec en ligne de mire la recherche de  contrats de  mariage et les registres matricule.
    • La liste des recherches à effectuer se trouve dans l’onglet « Mes recherches ».

    Après tant de temps passé à rédiger derrière mon ordinateur, j’ai envie de sortir ! J’ai notamment envie de me rendre aux archives d’Ille-et-Vilaine pour leur exposition « 14-18 : le Front, l’Arrière et la Mémoire », ou encore aller écouter une conférence à la Tour de Vesvre « Être seigneur en Berry de l’an 1000 à la fin des Croisades« .

    Concernant les publications sur ce site, c’est un peu flou. J’ai l’impression d’avoir grillé beaucoup de cartouches sur un tout petit mois. J’attends l’inspiration, et je ne doute pas que les lectures chez les uns et les autres me donneront des idées.

     » Vous pouvez maintenant reprendre une activité normale, bonsoir »

  • Challenge

    Z comme … papi fait le zouave

    La fin de ce challenge étant très difficile, je vais me contenter de vous montrer la photo qui avait clôturé le challenge 2013. Elle a en effet une saveur très particulière car depuis sa première publication mon grand-père nous a quitté.

    Mon grand père a fait partie des Zouaves et envoyé en Algérie. En fouillant avec lui dans de vieilles photos pour les numériser, j’ai retrouvé celle-ci qui m’a beaucoup fait rire. Il faut avoir beaucoup d’imagination pour le reconnaître ! J’ai depuis numérisé son livret militaire qui devrait m’en apprendre un peu plus.

    Vous aurez aussi cette année la légende de la photo, écrite à l’arrière de celle-ci. Elle indique tout simplement : « présentez armes ! ».
    bandeau challengeaz copie
  • Challenge

    Y comme … Yonne

    Mes ancêtres casaniers me réservent parfois des surprises. C’est ainsi que sur l’acte de décès d’Edmé DUMAY en 1836 il est dit originaire de Vernois, dans le département de Lionne.

    Lionne ?

    L’Yonne !

    J’ai ainsi pu retrouver son acte de mariage avec Madeleine RAOUL en date du 25 mars 1793 à Bleigny-le-Carreau dans l’Yonne. Je n’ai pas fouillé plus loin sur les archives en ligne de l’Yonne (qui m’ont l’air par ailleurs très complètes !). Si j’arrive à valider les diverses informations trouvées sur généanet, voici ce que me réserve cette branche :

    • Pas moins de 45 ancêtres déjà identifiés !
    • Quelques naissances au XVIème siècle
    • Des vignerons (encore et toujours, je vous conseille de relire ma lettre V). Mais cette fois dans le Chablis !
    • Des fermiers pour lesquels j’ai le nom du domaine où il travaillent
    • Une lignée de procureur fiscal
    • Une branche qui bifurque en Côte d’Or
    • Un nom à particule
    • Des prénoms peu communs comme Crépain ou Pantaléon

    Bref, encore des heures de recherches et de plaisir en perspective !

    Yonne

    Localisation de mes potentiels ancêtre

    bandeau challengeaz copie

  • Challenge

    X comme … ne sait toujours pas signer

    Que j’envie ces généalogistes dont les ancêtres ont laissé de belles signatures dans les registres ! Car au fur et à mesure du XIXème siècle les signatures se font de plus en plus rares dans mon arbre.

    J’ai tenté de représenter ci-dessous cette évolution, les bâtons rouges représentant mes ancêtres sachant signer, et en bleu ceux qui ne savent peu. Et ceci pour ma sixième et septième génération (naissances respectivement entre 1809 – 1872 et 1771 – 1841).

    signatures

    bandeau challengeaz copie

  • Challenge

    W comme … wanted

    Pas facile de trouver une idée d’article commençant par W… J’ai revu dans mon esprit ces affiches dans les western où l’on recherche un hors-la-loi. L’occasion donc de vous faire redécouvrir l’article sur Jean Louis BLONDEAU.

    Tout a commencé par une épine : impossible de trouver l’acte de décès de Jean-Louis BLONDEAU.

    Il est né le 6 janvier 1781 à Verdigny, et se marie le 16 février 1795 avec Marie RAIMBAULT. Il est âgé de 14 ans, et sa femme de 18 ans.

    Mais aucune trace de son acte de décès, ni à Verdigny ni aux alentours. J’ai alors étendu mes recherches aux arbres en ligne, et là : stupeur ! Mon ancêtre aurait été jugé pour contrefaçon. Cela rejoint en fait ce que j’avais entendu un jour au détour d’une discussion familiale.

    Je n’ai malheureusement pas lu les documents en question, mais le généalogiste qui est heureusement plus organisé que moi a cité ses sources ce qui me permettra d’aller voir de mes propres yeux les pièces du procès. Elle se trouvent aux archives du Cher, Liasse 2.U.1164 dossier n°129 et 38 U 160.

    Voici le résumé de ce qu’à trouvé ce généalogiste : Jean-Louis BLONDEAU aurait été condamné à mort par contumace le 13 juillet 1815 par la cours spéciale du Cher. Il serait coupable d’avoir en 1814 contrefait des monnaies d’argent ayant cours légal en France. La suite serait des plus rocambolesque car il échappe à la justice après s’être fait délivrer un passeport (certainement un faux) à Sancerre.
    Merci donc à Alain Rodermann qui a mis ces éléments en ligne, la page est ici. Et j’espère un jour pouvoir vous en raconter plus !