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Il y a 200 ans le mariage de Jean DAVID et Jeanne MALLET
Le 20 janvier 1823 à Humbligny (18,) les familles de Jean DAVID et Jeanne MALLET se retrouvent pour sceller leur union.
Jean est un manœuvre de 27 ans, fils de Pierre DAVID également manœuvre et de Françoise MATHERION, dont le patronyme sera orthographié différemment à chaque acte (de MATRION à MELLERON). Jeanne quant à elle est âgée de 24 ans, fille de défunt Claude MALLET et de Marie FROMION. Ils perpétueront une lignée de manœuvres et petits laboureurs.
L’officier d’état civil a cité les témoins, mais sans préciser leur lien avec les époux… même si les patronymes suggèrent qu’ils devaient être des membres de la famille ; tous sont originaires de la même commune d’Humbligny :
- Jean LECHAINE, manœuvre âgé de 37 ans
- Pierre FROMION, laboureur âgé de 48 ans
- Louis FROMION, manœuvre âgé de 52 ans
- Louis MALLERON, manœuvre âgé de 27 ans
Un mois auparavant, le 26 décembre 1822, les futurs époux et leurs familles s’étaient rendus à Henrichemont, chez Maître BESSON pour conclure le contrat de mariage. Les futurs époux n’apportent pas grande fortune ; lui se constitue en dot la somme de 100 francs, complétée par 100 francs lui venant de son père. Elle apporte son droit mobiliser non encore liquidé dans la succession de son père Claude MALLET.
Mais le contrat prévoit aussi leur vie après le mariage. En effet à partir du jour de la célébration, une « société universelle de gains mobiliers et immobiliers » est constituée, comprenant trois parts : deux appartiennent aux futurs époux, et la troisième à Marie FROMION, mère de la mariée.
Une mention que je n’avais pas encore rencontrée apparaît dans le chapitre concernant la dissolution de la communauté… Classiquement, le partage se fera selon les proportions établies, à savoir par tiers. Mais Marie FROMION prélèvera en plus » trois hectolitres soixante quinze litres ou dix boisseaux de blé, moitié froment moitié marsèche (orge), un hectolitre trente quatre litre ou un quart de vin ou la somme de douze francs », au choix des futurs époux.
Jean et Jeanne auront au moins neuf enfants, pour lesquels je n’ai pas toujours beaucoup d’informations.
- Jean 1823-1845, soldat décédé d’une fièvre typhoïde à Phalsbourg (57).
- Louis 1825-1854, décédé célibataire à 28 ans
- Marie Rose 1827-1858, domestique décédée à 30 ans
- Silvain 1830-1905, qui deviendra conducteur et finira ses jours à Aubigny (18)
- Léon François 1833-?, journalier qui se sera marié au moins deux fois
- Pauline Joséphine Célestine 1835-?
- Marie, 1838-?
- Jean Baptiste 1840-1910, qui sera l’aïeul de mon mari, laboureur et cultivateur
- Rose 1846-?
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G… GAUDRY Jean, laboureur aux Marais
Aujourd’hui nous retrouvons trois générations d’ancêtres dans la même maison ( les aïeux sont indiqués par une *).
Jean GAUDRY*, le chef de ménage, laboureur de 56 ans, vit aux Marais en la commune d’Henrichemont. Avec lui vivent sa femme Madeleine DUBOIS* âgée de 54 ans, leur fille Marie Louise* âgée de 26 ans, son époux Jean Baptiste DAVID* âgé de 31 ans, et leurs enfants Marie Louise* et Charles Auguste DAVID (8 ans et 7 ans).
Dans leur maison vit également leur neveu Hippolyte DUBOIS, âgé de 16 ans. J’ai pensé un temps que ses parents étaient peut-être décédés, mais non ! François DUBOIS, laboureur de 55 ans, vit avec sa femme Marie Jeanne ETIEVE et leur cinq enfants âgés de 26 à 9 ans au hameau de l’Enclos, dans la même commune. Hippolyte était peut-être venu prêter main forte à ses oncle et tante. Dans le recensement de 1876, il ne vit plus avec eux.