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Mon journal de recherches et autres fichiers généalogiques sur le cloud
Cet article fait suite à une discussion sur les réseaux sociaux concernant, au départ, le stockage d’actes notariés. L’archivage étant l’une des prises de tête préférée des généalogistes. J’en suis venue à évoquer mon journal de recherches, et on m’a posé la question de savoir à quoi il ressemble.
Il n’y a là rien d’extraordinaire.
J’ai créé un dossier généalogie sur un drive (en l’occurrence, Google Drive, la version gratuite liée à mon compte). J’y stocke deux fichiers principaux sous la forme de feuilles de calcul.
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Bibliothèque généalogique
Le premier fichier est ma bibliothèque généalogique, avec un onglet pour les livres et un onglet où j’ai dépouillé presque tous les articles de mes revues. Lorsque j’ai une question, je vais voir si un article en parle : une recherche particulière (par exemple un aïeul qui fut placé dans un hospice), ou une profession. C’est fastidieux lorsqu’on commence, mais ensuite ça se met à jour assez rapidement.
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Fichier de recherches
Le second fichier est mon fichier de recherches à proprement parlé. On y trouve plusieurs onglets :
– Arbre : la liste des sosas, avec quelques données complémentaires (notamment les recensements, vu les dates est-ce qu’il est trouvable/trouvé).
– Journal de recherche : liste des recherches qu’il me reste à faire / celles qui ont abouti. Les recherches à faire doivent représenter environ 150 lignes…
– Contrat de mariage / actes notariés ( il faut que je change le nom)
– Fiches matricule / 1GM : regroupe les permaliens vers les fiches matricule, mort pour la France, livre d’or… pour mes sosas et leurs collatéraux
– Armée napoléonienne : les liens vers les fiches dépouillées sur Geneanet où l’on trouve mes aïeux
– Articles : des idées d’article pour ce blog
Mon fichier de recherches est complété au fur et à mesure que je vérifie les informations à ma disposition sur mes ancêtres. Pour mon arbre j’ai terminé la 8ème génération, je suis sur le point de terminer la 7ème génération de mon mari.
L’avantage de ces fichiers en ligne, c’est qu’on limite les risques de perte de données, et ils sont accessibles partout dès lors qu’il y a une connexion internet ; et comme ce ne sont que des fichiers de données (pas de photos, illustration), ils sont relativement légers et rapides à ouvrir.
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Matins malins : les nouveautés venues des Etats-Unis
Pour la seconde fois, la Revue Française de Généalogie proposait son rendez-vous des matins malins. Au menu : les nouveautés venues des USA. Sophie Boudarel et Jacques Le Marois sont revenus pour nous sur leur expérience de l’édition 2014 de Rootstech, immense salon portant sur la généalogie, l’histoire familiale et les nouvelles technologies outre-Atlantique.
Voici quelques réflexions suite à cette matinée, qui fut une première pour moi.
Tout d’abord concernant deux thèmes qui ont fait l’objet de nombreuses interventions à Rootstech. Vous trouverez peut-être cela bizarre pour une biologiste, mais tout ce qui concerne l’utilisation de l’ADN en généalogie m’intéresse peu. Un objectif pourrait être de retrouver une parenté … personnellement une quête pour retrouver un père biologique à tout prix alors qu’il n’a pas élevé ses enfants me laisse un poil perplexe. Un autre point qui a fait débat est le storytelling, véritable phénomène de société aux Etats-Unis. Comme beaucoup de généalogistes dans la salle, je dis oui à la rédaction de l’histoire familiale, mais je suis beaucoup moins enthousiaste à l’idée de raconter minute par minute les moindres détails de ma vie
J’ai ensuite pu allonger un peu plus ma liste de choses à faire :
- Remettre en service Picasa (que j’avais utilisé pour mes photos « contemporaines » puis abandonné) et utiliser la reconnaissance faciale pour les photographies anciennes. J’avoue ne pas avoir pensé du tout à cette application.
- Me poser une nouvelle fois la question de mon inscription à Familisearch. Ayant la majorité de mes ancêtres en France (je dirai même plus, dans le Berry) je ne suis pas certaine que cela me permette d’avancer beaucoup en généalogie ascendante. L’outil Puzzila (représentation pour la généalogie descendante) qui a été présenté me tente vraiment bien.
- Persévérer dans mon utilisation d’Evernote, je pense vraiment que je ne m’en sers pas de la meilleure manière.
- Tenter une recherche dans les journaux anciens. Même si je pense avoir peu de chance de trouver quoi que ce soit sur mes paysans berrichons.
A l’issue des matins malins, une partie des blogueurs généalogistes s’est retrouvée pour un repas convivial. Nous avons pu évoquer l’avenir des cercles généalogiques, la sauvegarde des photos anciennes, les plate-formes de blog … et beaucoup de choses encore !
Voilà qui me permettra de répondre à ceux qui ne comprennent pas que l’on s’intéresse à la généalogie. A quoi bon s’intéresser aux mort ? Et bien à échanger avec d’autres passionnés bien vivants !
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[Bilan ancêtres] 7ème génération
Je viens de franchir une étape dans la vérification des informations relatives à mes ancêtres : la 7ème génération est terminée ! L’occasion de faire un petit bilan :
Je débute par le nombre d’ancêtres trouvés, comme l’ont fait certains généalogistes récemment. D’un côté le nombre d’ancêtres théoriques, et de l’autre le nombre d’ancêtres trouvés. Comme cela ne me convient pas complètement, j’ai également créé une colonne avec le nombre d’ancêtres potentiels (là, je joue sur les mots). La différence ? Je tiens ici compte des pères inconnus et autres implexes. Ainsi donc, si j’ai bien 64 individus théoriques à la septième génération, je n’en ai que 59 potentiels (l’explication va suivre). A la huitième génération, la différence entre individus théoriques et potentiels sera donc d’au moins dix individus. Point très positif : j’ai trouvé 100% des ancêtres potentiels à ce niveau !
A la 7ème génération, je trouve mon premier couple implexe : Jean Louis BLONDEAU et Thérèse NEVEU sont les parents de Louis, Marie et Rosalie BLONDEAU présents tous les trois dans l’ascendance de ma grand-mère maternelle !
Je trouve aussi mon premier père inconnu qui aurait du être mon Sosa 110, père de Valérie GODON.
Concernant la localisation, j’ai représenté les lieux de mes actes avec une couleur pour mes quatre branches, une branche correspondant à l’un de mes grand-parents.
Pour vous représenter l’échelle, ces points tiennent dans un carré faisant de 50 à 60 km de côté : quand je vous disais que mes ancêtres ne bougeaient pas beaucoup !
Ma branche DEZAT (vert foncé) et BLONDEAU (vert clair) se superposent presque et sont centrées autour de Sury-en-Vaux et Verdigny, dans le Sancerrois. Du côté de ma mère, mes ancêtres ont un peu plus voyagé : ma branche GUENEAU (violet) s’étend plutôt à l’ouest dans ce que l’on appelle le Pays Fort. Les deux points les plus au Nord correspondent à la naissance de deux ancêtres … nés de père inconnu, mais dont les mères sont bien originaires du berceau familial plus au Sud. Enfin, ma branche CHAMPION (rose clair) s’étend au Sud et à l’Est, pour partie dans le Sancerrois et dans le val de Loire. Avec cette branche nous commençons à gravir le piton de Sancerre …
Mais ces deux braches se retrouvent également … à Sury-en-Vaux ! Décidément, ce village est bien le berceau de ma famille.
C’est à cette génération qu’il se passe un grand évènement : je franchis les frontières du Cher pour la première fois et trouve un acte dans le Loiret. C’est la branche GUENEAU qui gagne cette fois-ci, mais il m’est avis qu’à la huitième génération la branche CHAMPION va se venger …
Enfin, je vais faire rigoler les généalogistes qui ont de vrais ancêtres voyageurs en vous montrant la répartition de mes ancêtres à l’échelle de la France !
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Reprendre son arbre – un peu de méthode 2/2
Dans le précédent article, j’ai décrit ma méthode pour reprendre mon arbre et compléter des informations manquées. Aujourd’hui, travaux pratiques avec l’exemple de Marie GIRARD ma Sosa n°73.
1. Acte de naissance
Je retrouve son acte de naissance du 6 septembre 1822. Je le télécharge, le renomme « GIRARD Marie N 1822 » et le range dans le dossier « GIRARD Marie 73 ».
Dans L’onglet « Source » du logiciel Heredis je commence par choisir la source concernée. Et hop, ma petite barre verte apparaît !
Je vérifie maintenant le contenu de l’acte. Marie GIRARD est fille de Pierre GIRARD vigneron et Anne PRIEUR. Toutes ces informations étaient déjà saisies. Le père a 34 ans (après vérification sur la ligne de vie, il en aurait 32) et habite au village des Vignes. Voilà une information que j’avais loupé !!! Voici l’erreur réparée. Passons maintenant aux témoins. Pierre GIRARD déclare la naissance de sa fille. Le premier témoin est Jean GIRARD âgé de 29 ans, laboureur à Perrière, commune de Crézancy. Il serait l’oncle de Marie que cela ne m’étonnerait pas. Après vérification, Jean GIRARD est bien le frère de Pierre, né le 8 novembre 1792 à Crézancy. Je vais donc d’abord le créer puis l’ajouter comme témoin. Le second témoin est Ursin Prieur, âgé de 24 ans vigneron au village des Vignes à Sury-en-Vaux. Cette fois cela doit certainement s’agir de l’oncle maternel. Je fais de même, confirmation que c’est bien son oncle, création puis sélection comme témoin. Et voilà mon onglet témoin complété !
Dernière information, son père ne signe pas. J’enregistre cette dernière information et je sélectionne ensuite : « ne pas rechercher » Tadah ! La « barre » de l’acte de naissance est au maximum.
2. Acte de mariage
Je poursuis mes recherches avec l’acte de mariage en date su 3 juillet 1849. Celui-ci sera rangé dans le dossier de son mari « LEGER Louis 72 ». Je sélectionne la source.
Les informations sur les mariés sont déjà enregistrées. Je poursuis avec le paragraphe des pièces fournies. On donne les dates des actes de naissance des mariés et l’acte de décès du père du marié dont j’ai également une trace. Passons maintenant aux témoins ; je vais pouvoir ajouter de nouveaux collatéraux : Léonard LEGER oncle paternel et Joseph DELAPORTE, oncle maternel du futur, Barthelemy MAUDRY marié à tante de Marie, Françoise PRIEUR. Ursin PRIEUR est cité de nouveau. Il me reste à créer tout ce petit monde.
De nouveau personne ne signe.
3. Acte de décès
Je n’avais pas trouvé d’acte de décès. J’ai donc entrepris de revérifier cette information, et en effet pas de trace dans les archives de Sury-en-Vaux. Une recherche sur Geneanet, et je découvre sur l’arbre de Pascal LEGER que Marie LEGER serait peut-être décédée à Sury-en-Vaux le 23 mai 1907. A vérifier.
BILAN
Ainsi donc avec ma collectionnite d’ancêtres compulsive …
- Les sources de mes actes n’étaient pas notées, y compris sur Geneanet ce qui n’est pas très sérieux ni sympathique pour mes visiteurs.
- Je suis passée à côté du lieu où est née Marie GIRARD
- J’ai redécouvert que ses aïeux ne savaient pas signer et enregistré par moins de six collatéraux !
- J’ai une piste sérieuse pour la date de son décès.
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Reprendre son arbre – un peu de méthode (1/2)
Je l’avoue, comme tout généalogiste débutant, j’ai été prise de collectionnite-d’ancêtres- compulsive. Le symptôme de cette maladie est l’envie irrésistible de grimper dans son arbre… au risque de négliger de noter ses sources, les témoins ou autres informations qui ne semblent pas si importantes sur le coup.
Maintenant guérie, je m’en mords les doigts avec la désagréable impression d’avoir bâclé mes recherches. Mais il n’est jamais trop tard pour bien faire. Le passage à la nouvelle version d’Heredis a été le déclencheur pour reprendre ma généalogie à la base. Voici comment je procède lorsque j’ai un peu de temps…
1. Impression des arbres de travail
Pour pouvoir griffonner et cocher les actes que j’ai vérifié, j’ai commencé par imprimer les arbres ascendants de mes grands parents sur cinq générations. Je travaille donc déjà jusqu’à ma septième génération, en avançant par n° de Sosa croissant.
2. Recherche des actes et saisie des éléments dans le logiciel
J’ai ensuite entrepris de retrouver tous les actes possibles sur les sites des archives en ligne et de les télécharger. Je revérifie une nouvelle fois les parents indiqués sur les actes de mariage (on ne sait jamais) et je complète les fiches de mes aïeux si des données n’avaient pas été enregistrées. Visuellement, les petits graphiques en bas des fiches de mes ancêtres grandissent lorsque les informations sont correctement enregistrées. Les principales informations qui me manquent sont généralement :
- La source du document
- Les témoins / déclarants des actes
- Le fait que ces témoins / parents sachent ou non signer
- Quelques informations à côté desquelles je suis passée comme une profession différente … ou bien des indications sur les actes que je détaillerai dans de prochains articles.
3. Ranger les actes !!!
J’avais déjà un dossier Généalogie>Actes avec à l’intérieur des actes plus ou moins bien rangés. Je l’ai renommé « Actes & ancêtres » puis créé un dossier par individu sous la forme : « NOM Prénom n° SOSA ». Cela me semble plus pratique que ma précédente organisation par n° de SOSA. Ce numéro m’est tout de même utile en cas d’homonymie.
Je range dans le dossier tout ce qui concerne mon ancêtre : photo, actes, contrat de mariage, recensement… Par convention je range le mariage d’un couple d’ancêtres dans le dossier du mari, sauf pour le cas d’un second mariage qui est alors rangé dans le dossier de l’époux ou épouse concerné. Pour les « collatéraux », c’est plus compliqué et je ne les ai pas encore classés avant d’avoir trouvé une organisation qui me satisfasse…
Dans le dossier de François DEZAT, son acte de décès, l’acte de mariage et le dossier avec les vues du contrat
Dans mon prochain article je vais vous proposer presque en direct un pas à pas avec l’une de mes aïeule.
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Organisation : ce que je retiens du généathème
Nous voici à la veille d’un nouveau thème du geneathème, l’occasion pour moi de faire un bilan des articles que j’ai lu.1. Le carnet noir (ou pas) a de beaux jours devant lui. Je crois bien qu’aucun généablogeur n’est passé à 100% sur du virtuel. Et au final je me rends compte qu’à faire mes recherches majoritairement sur internet, je ne garde pas assez de notes écrites, ce qui me ferait pourtant gagner beaucoup de temps …=> Bonne résolution : ressortir mon carnet et ne plus m’en séparer !2. Un outil à tester : la ligne de vie par couple. Elise nous a proposé la ligne de vie par couple. La présentation me plait bien, sous réserve que l’on n’ait pas à recopier les informations deux fois. Je vais me chercher un couple sur lequel le tester !=> Bonne résolution : choisir un couple et tester cet outil.3. Le cas Evernote. Après en avoir tellement entendu parlé, je me suis inscrite sur Evernote. Au final je l’utilise peu, simplement pour noter des idées d’articles pour le blog. Le rangement des articles ne me convient pas et je ne pense pas être le cœur de cible : si j’ai bien un ordinateur portable, je n’ai pas de tablette ni de smartphone, donc des besoins de « mobilité » bien moindres.4. Fichiers informatique, rien qui me satisfasse à 100%. Là où mon organisation pèche, c’est sur l’organisation de mes fichiers informatiques. Et en lisant les articles des uns et des autres je n’ai rien trouvé qui me satisfasse vraiment. Un dossier par individu me semble fastidieux. Mais mon classement par numéro sosa n’est pas non plus génial : bref je vais encore tâtonner un peu !=> Bonne résolution : ranger les fichiers qui traînent et renommer les fichiers avec mon organisation actuelle.5. Sauvegardes : mon point noir. J’ai lu que de nombreux généalogistes ont une sauvegarde régulière de leurs données. De mon côté c’est quand j’y pense ! Je m’envoie mon fichier logiciel par mail, mes dossiers sur l’ordinateur ont eux été copiés il y a deux bons mois quand mon ordinateur a fumé (oui, oui) et que j’ai eut peur de tout perdre…=> Bonne résolution :demander à mon mari informaticien comment automatiser mes sauvegardes (et oui je n’ai vraiment aucune excuse pour ne pas gérer au niveau informatique…
Et vous, qu’en retenez vous ? -
Ma petite (des)organisation
Le généathème de ce mois de septembre porte sur l’organisation de ses recherches généalogiques. Un exercice où je n’ai jamais excellé.Je ferai un petit parallèle avec la recherche scientifique. Avant de lancer une étude scientifique, il faut penser son protocole expérimental très en amont, y compris la manière dont seront exploités les résultats. Car magie des statistiques, les analyses dépendront du protocole expérimental. A vouloir aller trop vite, le risque est d’obtenir de nombreux résultats … difficilement exploitables (voire pas du tout).L’organisation c’est un peu la même chose : si on ne la réfléchit pas en amont, on perd du temps et on risque de devoir tout changer !
- Tout d’abord le logiciel
Pour bien travailler il faut un bon outil (ici le logiciel). Car la majorité des informations se trouvent à l’intérieur. Comme j’ai un peu de mal à noter sur un cahier mes différentes recherches, je les note en commentaire sur les fiches de mes ancêtres.- Mes fiches papier
Je vais l’avouer tout de suite : tous mes ancêtres n’ont pas leur fiche papier. De reprendre mes ancêtre un par un (par n° SOSA) m’a permis de revérifier les informations dont je disposais et me rendre compte qu’il manquait ça et là un acte de naissance ou de décès.Ces fiches fonctionnent par couple.Au recto : Monsieur en haut, Madame en bas. Pour chacun leur commune d’origine en haut à gauche (ici V = Verdigny, SV = Sury-en-Vaux) et le n° de SOSA à droite. Pour chaque acte je reprends la date, le noms des parents, la profession, les témoins…Au verso, se trouvent les détails du mariage et dans la deuxième moitié de page les enfants. Je note ici aussi les mariages ne concernant pas directement ma généalogie.- Les dossiers sur mon ordinateur
Dans mon dossier généalogie j’y trouve des sous-dossiers :– Actes : classés de la manière suivante : n° SOSA_Type d’acte_Nom. Au final pas terrible à cause des implexes. Mais difficile de tout changer !– Blog : calendrier du challenge A à Z, illustrations, recherches spécifiques…– Photos : mal triées (je n’ose même pas en parler)– Ressources : outils dont je peux avoir besoin, sous-dossiers sur les métiers, les villages de mes ancêtresVoilà un bref aperçu de ma petite (des)organisation.Et vous, comment vous organisez-vous ?