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Test d’Heredis 2024
La sortie de la nouvelle version d’Heredis est un marronnier dans l’univers généalogique. Je vous propose mon le test de la nouvelle version de ce logiciel que j’utilise depuis maintenant 14 ans.
Les versions antérieures
Le temps passe vite, et la version d’Heredis installée sur mon ordinateur est la 2021. A l’époque j’avais craqué pour la roue ascendante qui apportait enfin un peu de modernité dans la représentation graphique des arbres. J’avais aussi bien apprécié la possibilité d’indiquer qu’un individu est « complet ».
Pourquoi ne pas avoir acheté les suivantes ?
Chaque mise à jour d’Heredis coûte 50€. J’attends donc d’avoir suffisamment de nouveautés pour justifier cet investissement. Dans la version 2022, la grosse évolution était la roue dynamique de descendance, qui à l’inverse de la roue ascendante est une représentation graphique qui ne me parle pas (beaucoup moins qu’un arbre en tous cas).
J’avais un peu plus hésité l’an dernier pour la version 2023 qui apportait des améliorations sur la gestion des doublons, utile pour faire un peu de ménage dans ma base. Il y avait de nouveau une roue, la roue des régions et le journal de recherches. J’attendais beaucoup de cette amélioration, mais après avoir testé, cela ne correspondait pas à ma manière de gérer mes recherches et j’ai préféré garder mon tableur, qui est plus « personnalisable ». Et lorsque j’ai vu la quantité phénoménale d’actes qui étaient notés « à chercher » cela m’avait conforté dans mon choix.
Alors, Heredis 2024 ?
Dès le jour de la sortie, j’ai téléchargé la version test d’Heredis 2024 en me focalisant sur les nouveautés mises en avant.
- La chronologie familiale
Il est désormais possible de générer automatiquement une chronologie familiale, à la manière d’une frise chronologique. Le rendu est beau visuellement, mais j’étais complètement perdue dans l’affichage avec un grand nombre d’individus à l’écran. Il m’a fallu passer un petit moment dans les options pour ne garder que les individus qui m’intéressaient, et dans un ordre logique. Une fois cette étape franchie, l’affichage apporte des informations intéressantes et évite d’avoir à utiliser un autre outil pour un résultat équivalent (voire moins beau). Parfait donc pour illustrer un article de blog ou un livre généalogique … sauf que l’export ne propose que le format pdf et aucun format image…
- Une p’tite roue, une p’tite roue, encore une p’tite roue
Je ne l’avais pas vu venir : après la roue d’ascendance, la roue de descendance, voici la roue mixte ! La roue d’ascendance avait pesé lourd dans la balance lorsque j’avais fait mon choix de passer à Heredis 2021. Comme je l’ai indiqué précédemment j’aime moins illustrer la descendance sous forme de roue, je trouve cela moins intuitif. Donc la roue mixte ne m’emballe pas vraiment. Pour mes recherches il m’arrive d’avoir besoin d’une visualisation d’un arbre mixte ascendance / descendance, et je choisis plutôt une représentation par arbre, mais qui mériterait un coup de jeune. Par exemple dans le cas de Jean BEAUNEZ qui a eu trois épouses, l’arbre mixte n’inclue la descendance que pour une épouse (ou alors je n’ai pas su bien paramétrer l’arbre à l’époque). Ce qui n’est pas le cas dans la nouvelle roue, pour laquelle il y a bien tous les descendants.
Ce qu’il me manque
1. Pour illustrer mon blog ou un livre généalogique, il me manque une option pour exporter un arbre ou une illustration au format image, alors qu’il n’existe que le format pdf actuellement. C’est une fonction disponible sur Généatique pour les arbres.
2. Une autre modification que j’attends depuis longtemps : les étiquettes. J’aimerais pouvoir ajouter dans la fiche d’un individu une étiquette qui me permettrait d’identifier du premier coup d’œil une information le concernant (exemple ci-dessous), voire de naviguer entre individus en cliquant sur l’étiquette.
Il existe des étiquettes sur Filae, mais avec une liste pré-déterminée d’informations que l’on peut ajouter. Je souhaiterais vraiment la possibilité d’avoir une saisie libre.
3. La résolution d’un bug qui m’embête de temps en temps, avec la zone d’affichage en bas à droite qui devient vierge. Particulièrement gênant lorsqu’il faut choisir un individus et que l’on ne peut pas voir s’il s’agit du bon…
4. Un pack version du logiciel + appli. Je ne peux pas donner mon avis sur l’application, puisque même si je l’achète, elle ne sera pas compatible avec ma version 2021. Un utilisateur qui achète chaque année la nouvelle version du logiciel, doit également investir dans la nouvelle appli, un pack me semblerait judicieux.
5. Une amélioration des arbres maintenant que le travail a été fait pour les roues.
En conclusion
Chaque version apporte des choses intéressantes c’est indéniable ; mais lorsque je fais le bilan de ce qui va me servir dans ma pratique de la généalogie, le compte n’y est pas. La version 2024 ne sera donc pas encore pour moi ; j’attends la 2025 avec impatience !
Mise à jour de septembre 2024 : vous pouvez maintenant retrouver mon test d’Heredis 25 !
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Rapide test d’Heredis 2015 – « la version médias »
La société BSD Concept a sorti il y a quelques jours une nouvelle version de son célèbre logiciel de généalogie Heredis¹. J’utilise actuellement la version 2014 « pro » sur PC et j’ai saisi l’occasion qui nous est offerte de tester la démo de cette nouvelle version.
Une fois le logiciel installé, je cherche la copie de mon arbre qui s’ouvre en deux temps trois mouvements dans la nouvelle version. C’est d’une facilité déconcertante. L’écran d’accueil est convivial et le fond peut être modifié : c’est sympa, mais l’écran d’accueil ne reste généralement affiché que durant quelques secondes.
Saurez-vous reconnaître où a été prise la photo ?
Une fois l’arbre ouvert, je me retrouve en terrain connu car l’organisation du bureau est très semblable à la version 2014. Voici maintenant le top 3 des nouveautés que je veux partager avec vous.
3. La localisation des ancêtres
Ce n’est pas une nouveauté à proprement parler car cette fonction existait déjà précédemment. Je l’avais ouverte une fois, et ne m’en suis plus servie par la suite : l’ancienne version n’était ni très belle ni très intuitive. Dans la version 2015, la carte fait peau neuve et des systèmes de filtres permettent de limiter les sources que l’on souhaite afficher. Remarque : ce sont les bourgs des communes qui sont géolocalisés et non pas les lieux-dits.
2. Les archives en ligne
Une autre nouveauté est la possibilité d’ouvrir en quelques clics les archives en ligne dans une nouvelle fenêtre. Les archives sont classées par pays, puis en archives départementales / municipales / nationales. C’est très simple d’utilisation, et encore une fois le chargement est rapide. Mais cet outil n’est pas qu’une simple liste de liens, car il est possible de capturer l’image des actes à l’écran. C’est pour moi le gros point positif, tant il est parfois fastidieux de sauvegarder les actes avec certaines visionneuses. Il est ensuite possible de traiter l’image : la rogner, modifier la luminosité, les contrastes…, l’enregistrer et éventuellement saisir un acte en direct via le module de saisie par actes déjà présent dans la version 14. Je dois vous avouer qu’à ce moment précis, mon ordinateur a planté…
1. L’outil photos
Passons maintenant à l’outil photo. Celui-ci permet la gestion des médias. Là encore les fonctions basiques peuvent être utilisées : recadrage, modification de la luminosité, du contraste… Il est possible d’identifier les individus présents sur la photo, ce qui crée ensuite une vignette qui deviendra elle-même un média associé à l’individu. Attention, ce module n’a pas pour but l’aide à l’identification des individus comme pourrait le faire Picasa. Je trouve cet outil très utile pour les photos de mariage par exemple.
Bonus : découvrir des outils qui existaient déjà
Ce fut un gros moment de solitude lorsque je me suis rendue compte que ce que je prenais pour des nouveautés … existaient déjà dans la version précédente. Je m’en doutais déjà, mais j’en ai la preuve : je n’utilise pas Heredis 2014 à 100%. Je n’ouvre quasiment jamais le module de saisie par acte, le dictionnaire des professions ou encore l’arbre chronologique. Il me reste encore du boulot !
Alors, vais-je acheter cette nouvelle version ? Il est trop tôt pour le dire. Je ne sais pas encore si ces innovations à elles seules me feront sauter le pas pour mettre à jour ma version, ce qui me coûtera 49,99€. Je vous conseille également de lire les deux articles consacrés à Heredis 2015 sur le blog d’Arverne et d’Armorique.
¹ Clément nous avait proposé un sondage sur les logiciels utilisés par les généalogistes, Heredis arrivait en tête avec 51% des votes. L'intégralité de l'article est ici.
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Reprendre son arbre – un peu de méthode 2/2
Dans le précédent article, j’ai décrit ma méthode pour reprendre mon arbre et compléter des informations manquées. Aujourd’hui, travaux pratiques avec l’exemple de Marie GIRARD ma Sosa n°73.
1. Acte de naissance
Je retrouve son acte de naissance du 6 septembre 1822. Je le télécharge, le renomme « GIRARD Marie N 1822 » et le range dans le dossier « GIRARD Marie 73 ».
Dans L’onglet « Source » du logiciel Heredis je commence par choisir la source concernée. Et hop, ma petite barre verte apparaît !
Je vérifie maintenant le contenu de l’acte. Marie GIRARD est fille de Pierre GIRARD vigneron et Anne PRIEUR. Toutes ces informations étaient déjà saisies. Le père a 34 ans (après vérification sur la ligne de vie, il en aurait 32) et habite au village des Vignes. Voilà une information que j’avais loupé !!! Voici l’erreur réparée. Passons maintenant aux témoins. Pierre GIRARD déclare la naissance de sa fille. Le premier témoin est Jean GIRARD âgé de 29 ans, laboureur à Perrière, commune de Crézancy. Il serait l’oncle de Marie que cela ne m’étonnerait pas. Après vérification, Jean GIRARD est bien le frère de Pierre, né le 8 novembre 1792 à Crézancy. Je vais donc d’abord le créer puis l’ajouter comme témoin. Le second témoin est Ursin Prieur, âgé de 24 ans vigneron au village des Vignes à Sury-en-Vaux. Cette fois cela doit certainement s’agir de l’oncle maternel. Je fais de même, confirmation que c’est bien son oncle, création puis sélection comme témoin. Et voilà mon onglet témoin complété !
Dernière information, son père ne signe pas. J’enregistre cette dernière information et je sélectionne ensuite : « ne pas rechercher » Tadah ! La « barre » de l’acte de naissance est au maximum.
2. Acte de mariage
Je poursuis mes recherches avec l’acte de mariage en date su 3 juillet 1849. Celui-ci sera rangé dans le dossier de son mari « LEGER Louis 72 ». Je sélectionne la source.
Les informations sur les mariés sont déjà enregistrées. Je poursuis avec le paragraphe des pièces fournies. On donne les dates des actes de naissance des mariés et l’acte de décès du père du marié dont j’ai également une trace. Passons maintenant aux témoins ; je vais pouvoir ajouter de nouveaux collatéraux : Léonard LEGER oncle paternel et Joseph DELAPORTE, oncle maternel du futur, Barthelemy MAUDRY marié à tante de Marie, Françoise PRIEUR. Ursin PRIEUR est cité de nouveau. Il me reste à créer tout ce petit monde.
De nouveau personne ne signe.
3. Acte de décès
Je n’avais pas trouvé d’acte de décès. J’ai donc entrepris de revérifier cette information, et en effet pas de trace dans les archives de Sury-en-Vaux. Une recherche sur Geneanet, et je découvre sur l’arbre de Pascal LEGER que Marie LEGER serait peut-être décédée à Sury-en-Vaux le 23 mai 1907. A vérifier.
BILAN
Ainsi donc avec ma collectionnite d’ancêtres compulsive …
- Les sources de mes actes n’étaient pas notées, y compris sur Geneanet ce qui n’est pas très sérieux ni sympathique pour mes visiteurs.
- Je suis passée à côté du lieu où est née Marie GIRARD
- J’ai redécouvert que ses aïeux ne savaient pas signer et enregistré par moins de six collatéraux !
- J’ai une piste sérieuse pour la date de son décès.
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Reprendre son arbre – un peu de méthode (1/2)
Je l’avoue, comme tout généalogiste débutant, j’ai été prise de collectionnite-d’ancêtres- compulsive. Le symptôme de cette maladie est l’envie irrésistible de grimper dans son arbre… au risque de négliger de noter ses sources, les témoins ou autres informations qui ne semblent pas si importantes sur le coup.
Maintenant guérie, je m’en mords les doigts avec la désagréable impression d’avoir bâclé mes recherches. Mais il n’est jamais trop tard pour bien faire. Le passage à la nouvelle version d’Heredis a été le déclencheur pour reprendre ma généalogie à la base. Voici comment je procède lorsque j’ai un peu de temps…
1. Impression des arbres de travail
Pour pouvoir griffonner et cocher les actes que j’ai vérifié, j’ai commencé par imprimer les arbres ascendants de mes grands parents sur cinq générations. Je travaille donc déjà jusqu’à ma septième génération, en avançant par n° de Sosa croissant.
2. Recherche des actes et saisie des éléments dans le logiciel
J’ai ensuite entrepris de retrouver tous les actes possibles sur les sites des archives en ligne et de les télécharger. Je revérifie une nouvelle fois les parents indiqués sur les actes de mariage (on ne sait jamais) et je complète les fiches de mes aïeux si des données n’avaient pas été enregistrées. Visuellement, les petits graphiques en bas des fiches de mes ancêtres grandissent lorsque les informations sont correctement enregistrées. Les principales informations qui me manquent sont généralement :
- La source du document
- Les témoins / déclarants des actes
- Le fait que ces témoins / parents sachent ou non signer
- Quelques informations à côté desquelles je suis passée comme une profession différente … ou bien des indications sur les actes que je détaillerai dans de prochains articles.
3. Ranger les actes !!!
J’avais déjà un dossier Généalogie>Actes avec à l’intérieur des actes plus ou moins bien rangés. Je l’ai renommé « Actes & ancêtres » puis créé un dossier par individu sous la forme : « NOM Prénom n° SOSA ». Cela me semble plus pratique que ma précédente organisation par n° de SOSA. Ce numéro m’est tout de même utile en cas d’homonymie.
Je range dans le dossier tout ce qui concerne mon ancêtre : photo, actes, contrat de mariage, recensement… Par convention je range le mariage d’un couple d’ancêtres dans le dossier du mari, sauf pour le cas d’un second mariage qui est alors rangé dans le dossier de l’époux ou épouse concerné. Pour les « collatéraux », c’est plus compliqué et je ne les ai pas encore classés avant d’avoir trouvé une organisation qui me satisfasse…
Dans le dossier de François DEZAT, son acte de décès, l’acte de mariage et le dossier avec les vues du contrat
Dans mon prochain article je vais vous proposer presque en direct un pas à pas avec l’une de mes aïeule.
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Bilan généalogique de l’année 2013
Pour ce mois de décembre, le généathème consiste à faire son bilan généalogique de l’année écoulée ainsi que des projets à venir !
- Une année riche en articles
Si j’ai publié autant d’articles cette année, c’est certainement grâce aux divers challenges mis en place par Sophie Boudarel, dont le but était justement de faire vivre nos blogs !
Il y a tout d’abord eut le Challenge A à Z : bloguer chaque jour une lettre de l’alphabet. Cela fait donc 26 articles en un mois. Si l’idée est vraiment très bonne, je n’ai quasiment pas eut le temps de préparer mes articles et j’en suis donc diversement satisfaite.
Les généathèmes : cette fois-ci un thème par mois. Plus de temps de préparation, et comme pour le challenge la joie de lire sur les autres blogs leur variation sur le même thème.
Une fois ces missions remplies, cela remotive aussi pour écrire d’autres articles !
- Les généablogueurs sont super sympas
Je ne me rendais pas tellement sur les réseaux sociaux, et puis je me suis inscrite sur twitter. C’est là que j’ai rencontré de nombreux généablogueurs, et l’ambiance est tout simplement très bonne ! Astuces, humeurs, partages d’articles : je veux dire merci à vous tous, je me sens moins seule au fin fond de ma campagne. En espérant vous rencontrer dans la vie réelle (gros projet pour 2014).
- Considérations généalogiques
Lentement mais sûrement, j’ai pu avancer sur ma généalogie, notamment suite à la mise en ligne des archives du Cher. En lien aussi avec mon arrêt qui m’a clouée au canapé ; sans généalogie je serais peut-être devenue folle ?
Autre changement cette année, deux dépenses : le passage de ma généalogie à Hérédis version 14. Un logiciel vraiment simple à utiliser et qui répond à mes besoins : des fiches faciles à saisir, un outil de recherche efficace, la construction des arbres … Autre dépense pour le passage de mon compte généanet en prémium : simplification des recherches et plus de possibilités pour l’habillage de mon arbre en ligne.
Ces deux évolutions m’ont amené à débuter un gros chantier : noter mes sources en face de chaque évènement, ce que je n’avais pas fait en temps et en heure, grisée par mes découvertes.
Enfin, le changement d’adresse et de gestion de mon blog qui passe de blogger à wordpress.
- Projets à venir
Poursuivre la mise à jour de mes sources, je pense surtout à mes visiteurs sur geneanet.
Le challenge A à Z qui se tiendra en juin : la majorité des lettres ont trouvé leur article, il me reste à finaliser quelques recherches complémentaires et dégrossir la rédaction des articles. Cette année, je me donne une contrainte complémentaire : les articles porteront sur mes ancêtres ou ceux de mon mari ; pas de régionalisme ou d’histoire pour cette fois-ci.
Trouver des contrats de mariage : j’en ai déjà parlé ici, j’ai dressé une première liste de contrats de mariage à recherché. Sauf que les archives étaient fermées le jour où je pouvais y aller. A reporter pour l’an prochain.
Poursuivre mes recherches sur le passé militaire de mes aïeux, surtout ceux ayant connu al première guerre mondiale.
En conclusion : un programme bien chargé !!!