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L… La Croix Navers
Il y a ceux qui emploient des domestiques, comme hier avec la lettre K, et ceux qui sont employés comme domestique.
Nous retrouvons Marie Louise MIGEON, âgée de 15 ans et domestique chez la famille GAUCHER à La Croix Navers, commune de Barlieu.
La famille GAUCHER est composée de François GAUCHER, laboureur âgé de 58 ans et sa femme Honorine MANTHE, âgée de 54 ans. Avec eux vivent deux filles, Elisabeth âgée de 23 ans et Adèle âgée de 26 ans. Le mari de cette dernière, Louis PETIT, laboureur, est également présent ainsi que leurs trois enfants Louis, Modeste et Louise.
Malgré plusieurs recherches, je n’ai pas trouvé le lieu-dit de la Croix Navers…
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Forêt
Quittons champs et vignes pour nous diriger vers les forêts. Deux de mes ancêtres y ont travaillé, j’en ai d’ailleurs déjà parlé dans différents articles. Alors, dans quelle forêt vivaient-il en 1872 ?
En premier, Auguste CHAMPION, charbonnier, et Marie Louise PALISSON, tous deux âgés de 34 ans. Ils vivent à Sancergues dans la grande rue, je ne savais pas jusqu’alors qu’ils avaient vécu dans cette commune. Dans leur foyer nous retrouvons quatre enfants, une fille dénommée « Cadette » de 10 ans (merci l’agent recenseur), Pierre Auguste 5 ans, Joséphine Louise 3 ans et Gustave 1 an. Mon aïeul Pierre Francisque ne naîtra qu’en 1878.
Point de forêt donc, en 1872 mon charbonnier habite en ville (ce qui ne sera pas toujours le cas)… Qu’en est-il de son beau-père ?
Passons donc aux parents de Marie Louise : Pierre PALISSON 65 ans, et sa femme Françoise MIGEON âgée de 73 ans. Pierre est garde forestier. Avec eux se trouve Marie Louise CHAMPION, fille de mon couple précédent, âgée de 9 ans. Elle ne fait peut-être qu’une avec la dénommée « Cadette » du recensement précédent ?
Ils vivent au bourg de Feux… Étonnant quand même que ces ancêtres qui vivent de la forêt habitent dans les bourgs !
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I comme Isidore Champault
J’avais plusieurs idées pour le I, mais j’ai finalement décidé d’en savoir plus sur Isidore CHAMPAULT.
Je pensais que cet article serait vite rédigé, Isidore était, dans les différents actes que j’ai retrouvé, simple journalier à Neuilly en Sancerre.
Isidore nait le 24 décembre 1843 à Neuilly-en-Sancerre de Jean-Louis CHAMPAULT âgé de 25 ans, manoeuvre, et de Marie MIGEON.
Je le retrouve dans le recensement de 1846. Il est indiqué qu’il vit dans la même maison que ses grand-parents, Jacques et Marie MIGEON, sa tante Louise MIGEON, ses parents ainsi que son frère Jules âgé de 1 ans. Celui-ci décède pourtant à 3 mois… Une petite sœur, Marie Constance, nait en mai 1847. Cette dernière décède à l’âge de 15 ans en juillet 1862. Entre-temps une autre sœur, Marie Adèle, naît en 1850 à Crézancy, village voisin.
Je retrouve la trace de cette famille à Neuilly, au lieu-dit Sigurets. On y trouve bien sûr Jean-Louis CHAMPAULT et sa femme Marie MIGEON. Mais pas de trace d’Isidore. Sa sœur Adèle et un nouveau frère Henry son présents, tout comme une certaine Henriette RAFFAITIN, en nourrice.
Ils semblent être proches voisins d’une autre famille formée de Pierre ETIEVE et Solange CANON avec leur fille Jeanne, du même âge qu’Isidore.
Si je parle de ces voisins, c’est que le 20 février 1871, Jeanne âgée de 28 ans met au monde une fille « naturelle », Marie Adèle Françoise ETIEVE. Marie-Adèle … tient, ça ne vous rappelle personne ?
Le 9 janvier 1872 Isidore CHAMPAULT épouse Jeanne ETIEVE, et reconnaît par la même occasion la petite Marie Adèle Françoise : l’honneur est sauf !
Lors des recensements de 1872 et de 1876, Isidore habite chez ses beau-parents avec sa femme, au hameau des Sigurets. Un endroit qu’il ne quittera apparemment plus. Il sera le plus souvent désigné comme journalier, quelques fois comme cultivateur.
Le couple aura trois autres enfants : Narcisse Léon (°1870), Henri Isidore Eugène (°1878) et Marie Aline Arthémise (°1883). Entre temps, on le retrouve témoin au mariage de sa soeur, Marie-Adèle ainsi que parrain de sa nièce, Marie Alexina (fille de Marie-Adèle).
Il vit ensuite une période sombre entre 1881 et 1882. Tout d’abord de décès de son beau-père Pierre ETIEVE, pour lequel il est témoin puis sa belle-mère Solange CANON le 19 décembre 1882. A peine un mois plus tard, le 15 janvier 1883 il est témoin du décès de sa sœur Marie-Adèle puis le 21 janvier de Marie Alexina, sa nièce. Des décès si rapprochés, c’est étonnant quand même !