-
P… Pierre Henri MIDROUILLET journalier à Ivoy de Pré
Les articles se suivent et ne se ressemblent pas au niveau des informations retrouvées ! Aujourd’hui nous rencontrons Pierre Henri MIDROUILLET*, journalier de 35 ans. Il vit au fond de Vailly en la commune d’Ivoy-le-Pré avec sa femme Justine MOINDROT* âgée de 28 ans et leurs fils Jean Baptiste* (5 ans) et François (2 ans). Ils auront au moins trois autres garçons.
Les parents de Justine vivent également dans ce hameau, comme nous l’avions vu pour la lettre I.
-
I… Inconnu, drôle de patronyme
Aujourd’hui nous retrouvons Jean-François MOINDROT et Anne Joséphine DIARD au fond de Vailly, en la commune d’Ivoy-le-Pré. Jean François est âgé de 60 ans et journalier, sa femme a une petite année de moins.
Avec eux vit leur fils Jean Baptiste âgé de 28 ans, ainsi que deux domestiques.
Le premier se nomme ANDRE Inconnu, âgé de 60 ans, et la seconde INCONNU Honorine, fille naturelle de 15 ans. Peut-être que l’agent recenseur n’a pas fait beaucoup d’efforts pour avoir les informations ?
J’ai retrouvé deux autres enfants du couple MOINDROT / DIARD, Philippine décédée à l’âge de 6 mois, et Justine que nous retrouverons non loin de là pour la lettre P.
-
Vignerons
Des vignerons, j’en ai beaucoup dans mon arbre, mais je n’ai pas encore présenté tous ceux qui sont présents dans mon arbre en 1872. Les deux familles qui m’intéressent aujourd’hui vivent toutes deux à Sury-en-Vaux.
Les premiers vivent au hameau de Maimbray. Louis Ferdinand MOINDROT, vigneron de 31 ans vit avec sa femme Rosalie REVERDY, 29 ans. Marie JOSSERAND âgée de 67 ans, la mère de Louis Ferdinand, vit également avec eux ; trois jeunes enfants complètent la maisonnée : Françoise Anastasie, 5 ans, Pierre Etienne, 3 ans, Louise Clémentine, 18 mois.
Mon aïeule Rosalie Joséphine naîtra en 1875. Elle connaîtra peu sa mère qui décèdera en 1878, à l’âge de 35 ans.
Aux Giraults nous retrouvons Germain MOREUX … père et fils.
Germain MOREUX « père » est un vigneron âgé de 61 ans, il vit avec Geneviève BERTRAND qui a 10 ans de plus que lui. Dans le même foyer, nous retrouvons Germain MOREUX « fils », âgé de 32 ans sa femme Marie Adrienne THOMAS, 26 ans, et leur fille Marie Adrienne âgé de 3 ans. Mon aïeule Élise Adeline ne naîtra que 10 ans plus tard.
-
Ce qu’André MOINDROT, vigneron, possédait en 1865
Je vous présente aujourd’hui un acte qui ne concerne pas directement mes ancêtres mais qui a attiré mon attention alors que je parcourais une liasse d’actes notariés l’an dernier. Il s’agit d’une vente aux enchères d’effets personnels d’André MOINDROT, décédé le 31 décembre 1865 au village des Vignes à Sury-en-Vaux. L’acte est établit par Maître Amédé Henri BUOT, notaire de Sury-en-Vaux. La vente concernait 61 objets ou lots d’objets.
Si cet acte m’intéresse, c’est qu’il concerne un vigneron, métier très représenté parmi mes ancêtres, et qu’il me donne un aperçu de ce qu’ils pouvaient posséder. Cet article sera ma participation au Généathème du mois de mars concernant les métiers anciens.
- Matériel pour travailler la vigne et les cultures
Deux serpes, quatre faucilles, un faucillon, une batterie de faulx, une autre vieille faultx, de la ferraille, une vieille faultx, une besace et un sac, un repoussoir (qui doit correspondre au poussoué ci-dessous). Une tine (une sorte de tonneau) et un tonneau, une hotte.
Le poussoué est une pièce de bois placée sous l’aisselle, maintenue par une corde ou une lanière de cuire. Il aide à enfoncer les piquets dans le sol de la vigne.
- Vêtements
Cinq gilets, huit culottes (pantalons), trois blouses, deux vestes, quinze chemises, trois bonnets de coton, une paire de bas.
- Linge de maison
Douze draps, trois lits de plume, trois paires de rideaux (en toile), une couverture en laine et deux couvertures en toile.
- Meubles
Une horloge, deux coffres, une roue à filer, un saloir, deux pots à saler, deux maies (certainement des meubles, mais cela peut aussi désigner des contenants pour la vendange).
Il y a malheureusement deux lignes pour lesquelles j’ai un problème de lecture : cinq cents kilos de ??? et un lot de buis. Au final la vente a rapporté un tout petit plus de de deux cent francs de l’époque.
Cinq cents kilogrammes de ??? – C’est bête que je ne sache pas ce que c’est, car c’est ce qui a été vendu le plus cher !
Édit : sept minutes seulement après la publication, Jordi m’a apporté la solution. Il fallait lire : cinq cents kilogrammes de foin !
Actes notariés de Maître Amédée Henri BUOT - Archives du Cher - E 19790