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Il y a 200 ans la naissance de Jean Pierre SERVEAU
Le 2 février 1822, à 11h du soir sur le piton de Sancerre, naquit Jean-Pierre SERVEAU. Son père Pierre SERVEAU, vigneron, déclara la naissance le lendemain après le déjeuner. Un autre vigneron et un boucher de Sancerre l’accompagnèrent à la mairie.
Jean Pierre est le descendant d’une longue lignée de vignerons ; sa mère Marguerite PLANCHON (qui aura au moins quatre autres enfants) sera elle-même vigneronne toute sa vie. Jean Pierre descend également du côté de son père de ma branche protestante. J’avais parlé de ses grand-parents dont le mariage protestant avait été consigné plusieurs années plus tard dans les registres catholiques suite à l’Édit de tolérance.
Revenons à la vie de Jean Pierre. Vingt-six ans après sa naissance, il descend la colline pour épouser Rosalie PONTOIS au village de Saint-Bouize. S’en est terminé de cette lignée de vignerons. Un fait divers commis par un certain Jean-Pierre SERVEAU en 1845 en serait-il la cause ?
Jusqu’au début de cette année, je savais donc que Jean Pierre SERVEAU fut vigneron, puis journalier. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir dans la liste cantonale de tirage au sort qu’il fut facteur de la poste ! Voici une nouvelle piste à creuser…
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Y’a encore un couple !
Avant de faire le bilan de toutes mes découvertes pour le dernier billet du challenge, il me reste un dernier couple à présenter.
Nous retournons au hameau des Croupions, à Saint-Bouize. Michel Thomas VALET, 63 ans, y vit avec sa femme Françoise CHEVALIER, 56 ans. Il y est fermier cultivateur ; la première profession que j’avais retrouvé le concernant était garçon meunier. Michel Thomas est né de père inconnu ; avant d’épouser mon aïeule, il avait eu une première femme, Jeanne MORIN, pour laquelle il me reste encore des recherches à faire.
Michel Thomas et Françoise vivent avec deux de leurs filles Augustine VALET âgée de 20 ans et Rosalie VALET âgée de 13 ans.
Mon aïeule Marie, leur autre fille, était bergère à cette époque. J’en avais parlé au tout début du challenge AZ ; elle a rencontré son futur, domestique pour le même patron.
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Deux registres de Saint-Bouize réapparaissent !
Le hasard fait bien les choses ! Pour mon premier article de cette nouvelle année, je voulais parler de paléographie ; mais j’avais toutes les peines du monde à trouver le document qui m’inspire !
Et voilà que je viens de voir sur le site des archives du Cher une histoire étonnante concernant des archives de Saint-Bouize, l’un des villages de mes ancêtres.
Deux registres paroissiaux de 1668 et 1669 viennent en effet d’être versés aux archives, alors que les exemplaires jusqu’à présent disponibles ne commencent qu’en 1674. Ces deux registres de 30 pages chacun auraient été détenus par le curé de la commune puis transmis à ses héritiers. Ils étaient recouverts de pages de livres liturgiques en parchemin (comme on peut le voir sur la première page). Comme je n’ai pas le droit de diffuser les images, je vous recommande d’aller sur le site des archives.
J’ai reconnu quelques patronymes que je croise fréquemment dans les archives, peut-être des ancêtres ? Un certain LINARD par exemple…
Mais pour le moment les plus anciens ancêtres de Saint-Bouize que j’ai découvert ont vécu au XVIIème siècle, donc je ne vais pas pouvoir utiliser ces registres pour le moment…
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Camille Jean Félix LINARD, parti tenter sa chance à Paris
Camille Jean Félix LINARD, né dans le Berry en 1891, a rejoint Paris tout comme sa sœur dans l’espoir d’y trouver une vie meilleure.
Il y parvient, devient employé de commerce et réside rue Vivienne. Il y rencontre probablement sa future femme, Louise PERROT. En octobre 1912 il retourne dans ses terres natales pour son service militaire au 26ème régiment de dragons, à Bourges. Il tombe gravement malade ce qui lui vaudra d’être réformé pour cause de péritonite tuberculeuse. Il retrouve Louise, ils se marient le 11 octobre 1913 mais il décède deux mois plus tard. Il avait 22 ans.
Camille Jean Félix LINARD était le frère de Louis François Joseph, mon arrière-arrière-grand père.
Ce billet est ma seconde participation au généathème d’octobre, le défi étant d’écrire la vie d’un ancêtre en cent mots. J’avais tenté l’exercice l’an dernier avec Jean BEAUNEZ, le voyageur aux cent mots.
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J comme … jardiniers à Saint-Bouize
Nous changeons une nouvelle fois de lieu et retournons à l’est du Sancerrois, à Saint-Bouize. De nouveau, c’est un métier qui me guide pour la rédaction de cet article ; au départ un simple ancêtre jardinier pour lequel je n’avais ni date ni parents, et au final…
Le point de départ de cet article est Guillaume PLAIN. De lui, je ne savais que peu de choses avant d’écrire cet article : père d’Henriette qu’il a eut avec Geneviève BRANGIER, il exerçait la profession de jardinier. Je n’étais pas remontée plus loin.
Un petit tour sur Geneanet (et quelques vérifications plus tard) … et voici que je remonte une lignée de jardiniers !
En effet, Guillaume PLAIN (ou PLIN) est fils de René PLIN, jardinier, et Marie Anne DEBRADE. Son grand-père Jacques PLAIN était lui-même jardinier ; en fait cet ancêtre, à partir duquel je n’ai pas pu remonter eut au moins trois fils jardiniers, et le frère de Guillaume, René Charles exerça également ce métier.
Mais où pouvaient-ils donc être jardiniers ?
Mon hypothèse, présentée rapidement dans cet article, était que mes ancêtres exerçaient leur activité au château de La Grange (actuellement Lagrange-Montalivet) situé à Saint-Bouize, tout simplement car j’étais passée plusieurs fois devant étant petite.
Mais devant le nombre de mes ancêtres jardiniers, je me mets à douter. Il me semble que cela ferait beaucoup de travailleurs pour un château de taille modeste. Je ne trouve pas de piste dans l’Etat-Civil, que ce soit pour mes ancêtres ou leurs descendants. Je pensais donc conclure ici, en me disant que je pourrais peut-être trouver un jour et quelque part un contrat d’apprentissage qui me permettrait d’avancer.
Jardins du château de La Grange
Mais je n’avais pas exploité toutes les ressources disponible, et un nouvel indice va venir d’une femme. Car après avoir remonté la lignée PLAIN, je me suis intéressée à la mère de Guillaume, Marie Anne DEBRADE. Celle-ci est fille de Jean DEBRADE meunier … aux moulins de La Grange, situé en contrebas du château de Lagrange. Il n’en faut pas plus pour me conforter dans cette hypothèse !