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Le 4 février 1823 Étienne LOISEAU épousa Thérèse CHAILLOUX
Le 29 fructidor de l’an huit de la république nait Etienne LOISEAU au hameau des Buissons en la commune de Santranges (18), à quelques centaines de mètres du département voisin du Loiret. Son père y est manœuvre.
On ne peut qu’imaginer les tractations qui ont précédé son futur mariage. Lui, accompagné de sa mère et peut-être de son frère aîné Silvain, et du côté de sa promise Thérèse, son tuteur François ANDRE, qui deviendra son beau-frère. Si Étienne est orphelin de père depuis neuf mois, Thérèse a perdu sa mère sept ans auparavant et son père depuis seize ans. Ces derniers vivaient à Sury-ès-Bois, sa commune de naissance, où ils étaient cultivateurs.
Le mariage fut célébré le 4 février 1823 à Santranges. Etienne était alors manoeuvre, âgé de vingt-trois ans ; Thérèse était âgée de 21 ans et était domestique.
François ANDRE semble avoir eu une place importante dans la vie de Thérèse et sa fratrie. En effet il fut son tuteur, mais aussi témoin du décès de son père. Il vécut aux Pasquiers à Cernoy-en-Berry (45) où il fut sabotier puis laboureur. Son fils, également prénommé François, fut parrain du dernier enfant d’Étienne et Thérèse. Il ne vécut que trente-huit ans.
Du mariage d’Étienne et Thérèse j’ai trouvé cinq enfants, dont deux seulement atteignirent l’âge adulte : Jean Étienne l’aïeul de mon mari, qui vécut entre Santranges et Dampierre-en-Crot, et Thérèse.
Thérèse CHAILLOUX (mère) vivra 72 ans et décèdera au hameau des Buissons, à Santranges. Son époux quittera ce monde deux ans plus tard, à Barlieu.
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J… Jean Etienne LOISEAU
Nous partons aujourd’hui pour un secteur où nos ancêtres se font plus rares.
Jean Etienne LOISEAU est un journalier de 60 ans, vivant aux Buissons, sur la route de Pierrefitte-es-bois. Sa femme Thérèse CHAILLOUX vit toujours avec lui au moment du recensement de 1872, mais elle décèdera quelques semaines plus tard, à l’âge de 70 ans. Personne d’autre ne vit avec eux.
Nous rencontrerons plus tard leur fils Jean Etienne, un aïeul, à la lettre U.
Ce couple a eut une autre fille, Thérèse, qui vit à Barlieu. Elle vit à Barlieu à une dizaine de kilomètres de ses parents, avec son mari Étienne Raphaël MORISET. Ils sont âgés respectivement de 40 et 38 ans et vivent avec leur fille Marie âgée de 8 ans.
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O comme … origine de Jean-Louis ROY
Je n’ai pas à proprement parlé d’épine généalogique dans mon arbre, mais je suis parfois bloquée pour de simples raisons d’archives non mises en ligne ou de manque de temps.
C’est le cas pour remonter l’ascendance de Jean-Louis ROY. Je sais qu’il s’est marié le 14 février 1830 à Verdigny avec Marie VATAN (le jour était prédestiné !). On y apprends qu’il est né à Santranges, que son père Jean-Louis ROY a vécu à Châtillon sur Loire (il y est décédé en 1815) et que sa mère Marie MOUTON est décédée à Sury-en-Vaux, village voisin.
Pas d’informations sur sa naissance dans l’acte de mariage, mais l’officier d’Etat Civil cite un acte de notoriété du tribunal de première instance de Sancerre.
Son acte de décès ne m’en apprends pas beaucoup plus. Comme cet acte est rédigé en l’absence manifeste de membres de la famille, Jean-Louis et dit être né à Sury-en-Vaux et ses parents auraient vécu tous les deux dans cette commune, ce qui est en contradiction avec les premiers éléments.
Voici les recherches faites pour tenter de retrouver la naissance de Jean-Louis, et pourquoi pas remonter son ascendance ?
- J’ai eut beau chercher à Sury-en-Vaux et Verdigny : pas de trace du mariage de ses parents.
- Sur le site des archives, les premiers registres disponibles de Santranges datent de 1793 ; d’après les calculs Jean Louis serait plutôt né vers 1788. Pas de trace de lui, donc.
- Nouvelle étape : Châtillon sur Loire pour trouver l’acte de décès de Jean Louis ROY, père de Jean Louis. Il faut franchir la frontière qui séparer le Cher du Loiret. Malheureusement l’Etat Civil en ligne ne commence qu’à partir de 1833.
Comme je vous le disais, je ne suis donc pas pour le moment devant une épine mais tout simplement devant mes difficultés à vivre loin de mes origines !
Nouvelle solution : étudier les arbres en ligne. Peu d’internautes ont ce couple en commun, et un grande nombre de remonte pas beaucoup plus loin que moi. Un généanaute propose bien des dates … mais qui ne collent pas avec les informations précédentes !
Une dernière piste : le mariage de Jean Louis ROY (père) avec Marie MOUTON avait en fait eut lieu à Assigny en 1787. Ce qui explique pourquoi je ne l’ai pas trouvé à Sury-en-Vaux. Et cette fois les registres sont en ligne.
J’y apprends que Jean-Louis ROY était bien tisserand à Santranges – il est veuf de Anne BERTRAND qui a vécu dans cette même commune, mais ses parents ne sont pas cités. Sa femme, Marie MOUTON, est domestique à Assigny. La célébration est faite avec l’accord du curé de Santranges et en présence du frère de l’époux. ; une coquille d’ailleurs sur généanet, où un généalogiste indique que Jean était son père.
J’ai donc quelques pistes, des questions (mais pourquoi son père est-il allé à Châtillon sur Loire ?) et besoin de retourner dans le Berry pour avancer !