Le couple LEGER-GIRARD dans les recensements [Défi 3 mois]
Voici le dernier article consacré aux recensements, et il concerne cette fois le couple LEGER-GIRARD, parents de Louis.
Nous trouvons notre couple pour la première fois dans les recensements en 1851… mais le chef de famille est Anne PRIEUR, manœuvre âgée de 60 ans. Cette dernière est la mère de Marie GIRARD, qui vit également avec Louise et Eugénie ses sœurs, âgées de 24 et 20 ans. Pour compléter le foyer nous trouvons Louis époux de Marie, vigneron âgé de 30 ans, et leur fils Louis âgé de 1 an. Tous sont catholiques romains.
Cinq ans plus tard, les sœurs de Marie ne font plus partie du foyer, et deux frères ont rejoint Louis : Joseph et Silvain. Si Anne PRIEUR est encore parmi eux, c’est la dernière fois que nous la rencontrons dans les recensements.
- Tous aux Giraults !
Il y aura peu de changements par la suite dans la composition du foyer ; Jean Louis LEGER sera toujours vigneron avant de terminer sa vie comme rentier. Joseph et Silvain vivront à proximité de leurs parents et leur frère Louis aux Giraults, où ils seront eux-même vignerons ou cultivateurs selon les années.
Comme d’habitude, les nouvelles informations sont en vert
- Qui est François ?
En fait je ne vous ai pas tout dit … en 1856 la famille comptait un autre membre : François, enfant naturel de 4 ans sans patronyme.
Après quelques recherches, je découvre qu’il s’agit du fils de Louise GIRARD, sœur de Marie et d’un père inconnu. Elle mourra en couches le 14 octobre 1851. C’est Louis son beau-frère âgé de 35 ans qui ira déclarer son décès.
François restera dans ce foyer d’adoption au moins jusqu’en 1861, ensuite il ne figure plus dans les recensements. Difficile de savoir s’il aura été considéré comme un fils dans la fratrie, il avait à peine un an de différence avec Joseph.
Il épousera une couturière en 1879, lui-même est domestique. Mes aïeux seront témoins à son mariage : Louis LEGER, mon aïeul son cousin sabotier, ainsi que Jean Louis LEGER son oncle. Dans les actes concernant ses enfants, il deviendra ensuite vigneron à Subligny puis Sainte-Gemme.
Sources : Recensements de Sury-en-Vaux ; 1851, 27J0067 : 1856, 21J 0086 ; 1861, 6M 0025 ; 1866, 6M 0052 ; 1872, 6M 0079 ; 1876, 6M 0096 ; 1891, 6M 0124 ; 1901, 6M 0153.
4 commentaires
Sirius
Comme vous avez le chic de rendre vos travaux intéressant même pour les étrangers à ces familles, j’essaye de suivre… mais cette fois, je m’y perds un peu!
Si je vois bien qui est François (l’enfant du péché…), qui est donc ce Jean-Louis, qui a fini rentier? Je n’arrive pas à le trouver dans vos différents tableaux. Quant au beau-frère Louis, il est âgé soit de 30, soit de 35 ans en cette même année 1851.
Ou peut-être me suis-je emmêlé les pinceaux… ou les méninges en cette heure matinale?
Elodie
Ce qui est compliqué avec les archives c’est que les noms fluctuent ! Louis et Jean-Louis ne sont qu’une même personne (le patriarche). Et les âges sont pour le moins approximatifs… En effet, quand on n’est pas dans les recherches, il peut être difficile d’assembler tout le puzzle…
M Ch Polero
Enfin la surprise annoncée est arrivée ! Belle histoire. Ce petit garçon a mal démarré dans la vie mais heureusement il n’a pas été rejeté et il a pu fonder une famille.
Avez-vous trouver des infos sur Marie Ballin, comment est-elle passée de la Somme au Cher ?
Elodie
J’ai des informations sur ce couple dont j’avais perdu trace après leur mariage… Encore des surprises en perspective !