Q… Quelques nouvelles révélations
Lire le début ici.
La discussion se poursuit avec Edmé, mon aïeul originaire de l’Yonne.
– Edmé : J’ai parlé de ma femme Magdeleine, mais j’ai à peine évoqué mes parents. Mon père était laboureur, mais à ses heures perdues a également été …
(suspens)
vigneron.
– Moi, me mordant les lèvres pour ne pas dire « encore » : … On se rapproche de Chablis au moins !
– Edmé : Et mon grand-père était fermier au château de Curly, à Auxerre.
– Moi : Tiens, c’est bien la première fois que j’entends parler d’un ancêtre ayant vécu dans une grande ville. Enfin, du chef-lieu d’un département !
– Edmé : Oui, mais tu imagines bien qu’avec cette profession, il ne vivait pas dans le centre d’Auxerre, mais en périphérie.
J’ouvre une carte du secteur.
– Edmé : Tu vois, c’est à l’est à proximité de Bleigny-le-Carreau. Le village d’origine de ma belle-famille.
– Moi : Et son père était aussi fermier au même endroit ?
– Edmé réfléchit : Humm, je ne sais plus trop. Il devait bien être laboureur aussi. Mais je ne sais pas pourquoi, je crois avoir entendu dire qu’il était marchand… Ah si seulement j’avais fait de la généalogie à mon époque ! Ce que je sais c’est que sa femme s’appelait Edmée, comme ma grand-mère maternelle et sa mère également.
– Moi : Et bien, voilà un prénom répandu alors que je l’ai rencontré peu souvent dans le Berry. En tous cas, merci pour cette discussion qui a débuté sur des histoires de prononciation !
D’ailleurs, il faut que je vous raconte comment j’ai débloqué une épine généalogique simplement en prononçant un mot à la berrichonne !
A suivre