Ma septième génération est complète !
J’ai entrepris depuis quelques temps de reprendre mon arbre depuis le début. Comme tout généalogiste débutant, j’ai voulu remonter mon arbre trop vite … en négligeant de rechercher quelques actes un peu difficiles à trouver, en ne cherchant pas les informations sur les collatéraux et surtout en commettant l’erreur la plus regrettable : ne pas noter la source !
Je répare donc petit à petit ces erreurs. Ce qui m’a permis d’en déceler une plus grave que les autres : une erreur avec un couple homonyme (Pierre NEVEU et Marie COTTAT).
Alors, où en suis-je ?
Premier point et non des moindres, j’ai trouvé tous les ancêtres qu’il est possible de découvrir ! J’entends par là que numériquement, on devrait trouver 64 ancêtres à la 7ème génération. C’était sans compter sur un couple implexe que je retrouve trois fois ainsi que mon premier père inconnu. Je ne peux donc trouver que 59 ancêtres différents !
Au niveau des actes, j’ai presque fait carton plein :
- Actes de naissance : trois actes non trouvés dans les archives en ligne mais dépouillés dans les relevés du cercle généalogique du Haut Berry (je pense à des années mal rangées dans le registre). Un acte non trouvé, ce qui n’est pas étonnant vu que l’ancêtre en question avait présenté un acte de notoriété pour son mariage ; il faudra donc que je fasse un tour aux archives pour retrouver cet acte. Il n’y a finalement qu’une ancêtre qui me pose vraiment problème, ma sosa 115 Françoise MIGEON dont je ne trouve aucune trace de la naissance.
- Actes de mariages : tous trouvés, sauf bien sûr celui de mon ancêtre fille-mère.
- Actes de décès : il m’en manque cinq.
Quelques mots sur les prénoms
Les prénoms les plus populaires sont Marie pour les femmes et Jean pour les hommes (suivi de près par Louis). Je retrouve deux prénoms plus rares, et plus « locaux » avec une Solange et un Ursin. Tous deux des Saints berrichons.
Nuage de patronymes
Les professions
Concernant les hommes, sans grande surprise, nous retrouvons en tête les vignerons. Suivis de près par les manœuvres et journaliers. Dans cette catégorie des « petites mains », nous retrouvons également un bon nombre de domestiques (que l’on retrouve d’ailleurs surtout chez les « jeunes » lors de leur mariage). Ensuite nous avons les gens de la terre, laboureurs, propriétaires, cultivateurs. Dans les professions plus rares : deux sabotiers, un tisserand, un cabaretier, un meunier, un garçon meunier et enfin un garde forestier.
Du côté des femmes, les professions indiquées sont plus rares. A la première place nous trouvons les ménagères. Également beaucoup de domestiques, manœuvres et journalières.
Nous retrouvons bon nombre de vigneronnes, deux « laboureuses » ainsi que deux rentières. Un seul métier qui peut être considéré comme « féminin », deux fileuses. Et pour compléter, une meunière, une cabaretière / aubergiste.
Les lieux
J’ai retrouvé les lieux pour 120 évènements recensés dans les actes. La seule commune de Sury-en-Vaux représente le tiers des fréquences. Si je fais la somme avec la commune voisine de Verdigny, nous arrivons à plus de la moitié des évènements. Douze communes représentent 90% des évènements, dans un rayon de 20 km. Au final tous les évènements de ma septième génération se situent dans un rectangle de 50 km de long et 30 km de large.
6 commentaires
Sirius
Des statistiques que je pourrais établir pour ma propre famille, dont l’aire de répartition est décalée d’une dizaine de kms vers l’Ouest par rapport à la vôtre, du moins pour les Buchet.
Si ces gens étaient de petits notables locaux (notaires, procureurs, etc…), il en va différemment pour l’ascendance maternelle de mon grand-père. En effet, les Laîné (région de Nérondes-Villequiers) étaient des laboureurs, cultivateurs ou même simples manoeuvres.
J’en profite pour vous souhaiter une Bonne Année, en espérant que vous continuerez à nous faire part de vos découvertes!
Fabrice
Bonjour,
Meilleurs voeux! 🙂
J’ai été pris de cours! j’avais exactement la même idée pour fêter le bouclage de ma 8ème génération !
En tout cas les statistiques sont très intéressantes. Comment as-tu extrait les données exclusivement de cette génération?
Un petit mot sur les métiers, est-ce que le « garçon meunier », n’est pas devenu à son tour meunier au bout d’un temps?
Bravo et bonne continuation!
—
Fabrice
Elodie
J’ai extrait les données jusqu’à la 7ème génération et j’ai « supprimé » les lignes avant mon n° 64. De ce que j’ai pu trouver, mon garçon meunier n’est pas devenu meunier par la suite. Il est resté manœuvre / journalier ; un emploi comme un autre où il aura vendu ses bras.
Félicitations pour la 8ème génération !
marie christine
le métier « domestique » ne désigne-t-il pas, en milieu rural, un ouvrier agricole ?
Elodie
Visiblement, domestique est « un cran en-dessous » le manoeuvre ou le journalier.
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