Cécile, Thérèse FOREST et leurs maris mariniers [Défi 3 mois]
Pour ce premier article du défi 3 mois, la vie des sœurs FOREST, vue par le prisme de leur famille.
Pierre FOREST et Reine MOREUX sont mes ancêtres à la 8ème génération. Un couple somme toute ordinaire, lui vigneron , elle manœuvre, vivant à Sury-en-Vaux, au hameau de la Vallée. De cette union j’ai dénombré pour le moment huit enfants. Mon aïeule Reine FOREST, est née en seconde position en 1791.
Quatre ans plus tard nait Cécile, en quatrième position puis Thérèse, de nouveau deux ans plus tard.
A l’âge de 24 ans, Reine FOREST épouse Edmé THOMAS, laboureur et vigneron. Ils mèneront leur vie tranquillement comme bon nombre de mes ancêtres au rythme des saisons et des naissances.
Je ne sais pourquoi et nous ne le saurons sans doute jamais, mais Cécile et Thérèse tardent à se marier. Et alors que par habitude mes ancêtres bougent peu et épousent des gens de la terre (voire des tisserands), c’est à Saint-Satur que nos deux sœurs FOREST iront vivre.
En 1836 Cécile épouse à Saint-Satur Louis LEDUC, marinier au port de Saint-Thibault. Ce dernier est âgé de 40 ans, elle en a 41 ; il est veuf depuis 6 mois. Il avait eu sept enfants de son premier mariage. Je ne sais combien d’enfants sont encore présents dans leur foyer au moment du mariage, mais lors du recensement cinq ans plus tard, il ne reste que deux filles, Louise et Adèle.
Trois ans après Cécile, Thérèse épouse Simon GROSLIER, lui aussi marinier à Saint Thibault, veuf depuis seulement 3 mois. Il a 58 ans et Thérèse 41 ans. J’ai retrouvé cinq enfants de sa précédente union, mais au recensement de 1841 aucun ne vit avec eux.
Pourquoi deux mariniers ont épousé ces filles venues de Sury-en-Vaux, alors que leurs familles devaient peu se fréquenter ? Nous ne le saurons sans doute jamais. Si un jour je peux me rendre aux archives départementales de Bourges, trouver un éventuel contrat de mariage me permettrait d’avoir quelques renseignements supplémentaires.
Est-ce à cause de leur âge ? Cécile et Thérèse n’auront visiblement pas d’enfants de ces mariages. Voilà qui met un coup d’arrêt à mes recherches concernant une éventuelle descendance.
Simon décède en premier le 30 mars 1853, Louis le 1er novembre de la même année. Cécile et Thérèse, les deux sœurs, se retrouvent alors veuves et vivront seules à Saint-Thibault, chacune de leur côté, comme l’attestent les recensements.
Thérèse partira la première en 1860, Cécile la rejoindra un an plus tard.
4 commentaires
Christelle
Ce sont des parcours intéressants, avec plus de questions que de réponses ! Bonne chance pour la suite des recherches !
Elodie
Merci, en effet encore beaucoup de recherches à prévoir !
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