Antoine GIRAUD, inventeur au XIXe siècle
Qui n’a jamais cherché son nom et son prénom dans un moteur de recherche pour découvrir ce que l’on peut y trouver ? S’il est impossible pour moi de trouver un homonyme dans les archives, mon mari en a pléthore, à toutes les époques, pour le meilleur … et pour le pire !
Trois brevets déposés
J’ai effectué une recherche sur le nouveau portail des archives historiques de l’INPI récemment mis en ligne. Il est possible d’y faire des recherches sur les brevets et les marques jusqu’au début du XXème siècle environ. J’y ai ainsi découvert qu’un certain Antoine GIRAUD déposa trois brevets à Lyon dans les années 1870.
Le premier brevet concerne une machine graveuse et sculpteuse destinée à la fabrication de planches d’impressions. Ces dernières peuvent être utilisées sur étoffes, papiers peints… Voici le lien vers la notice. Mes connaissances en mécanique ne sont pas suffisantes pour mettre en avant le caractère innovant de la création. Je ne peux qu’admirer la précision du dessin sur le papier calque. Je me souviens avoir testé le dessin industriel en cours de technologie au collège, et j’étais bien loin de ce résultat !
Le second concerne un robinet, et le troisième une machine à teindre, dont le brevet est déposé avec un certain Jules RUCHON fils, teinturier au 48 quai PierreScize. Comme précédemment, le contenu des notices est assez technique, il semblerait que cette machine soit simple à transporter et dédiée à la soie. Lien vers la notice.
Qui était cet Antoine GIRAUD ?
Dans les dépôts de brevet il n’y a malheureusement que peu d’informations : le nom du dépositaire, sa profession et son adresse. Notre inventeur fut donc mécanicien et teinturier, et son adresse lors des différents dépôts fut rue des quatre-chapeaux puis quai Pierre-Scize, à Lyon.
J’ai ensuite interrogé Filae où sont indexés certains recensements du département du Rhône. Je découvre que pas moins de quatorze Antoine GIRAUD dont les dates de naissance correspondent vécurent à Lyon. En faisait un tri sur les professions et les localisations, il ne m’en reste plus que quatre : un imprimeur sur papier, un teinturier et un mécanicien. Le quatrième est serrurier, un métier plus éloigné, mais en 1906 il vivait quai Pierre-Scize. Difficile avec ces maigres informations de désigner avec certitude lequel fut celui qui déposa les brevets, et impossible donc de faire la moindre recherche généalogique !
Cet article est le premier rédigé pour le Généathème de mai 2024 autour des doubles généalogiques. Celui-ci était le meilleur découvert pour mon mari, il vous reste à attendre le pire !
Et vous, avez-vous trouvé un inventeur dans votre arbre ?
Un commentaire
Paul
Ce ne saurait être pire que chez moi! Mon arrière grand-père irlandais est mort en prison ou assassiné aux USA, après avoir abandonné femme et enfants pour chercher fortune.
Côté maternel, aucune invention déposée par la famille Buchet, qui n’a jamais été créative.