M comme mendiant
J’ai déjà parlé d’une ancêtre dont la profession était mendiante : Jeanne CHAMPION, qui a mis au monde Jacques CHAMPION, né de père inconnu. L’article est ici.
Et bien j’en ai découvert un autre plus récemment. Il s’agit de Charles VIMON, indiqué comme mendiant sur son acte de décès. Et pourtant : lors de son mariage et de la naissance de ses enfants il est vigneron. En 1780 lors du décès de sa femme, il est toujours vigneron à Bué. Son acte de décès date de 1783, soit 3 ans plus tard, où il est désigné comme mendiant … et à Pierrefitte-ès-bois, à plus de 30 kilomètres.
Lors des actes concernant ses enfants postérieurs à son décès, Charles VIMON est toujours considéré comme vigneron.
Bref, un petit mystère.
4 commentaires
Odile
Moi aussi j’ai un mendiant parmi mes ancêtres, mort dans une grange loin de chez lui. On peut imaginer que le terme « mendiant » étant plus un état qu’une profession, on a préféré mentionner cette dernière sur les actes postérieurs à son décès. C’est plus valorisant d’avoir un père vigneron que mendiant ;-). A bientôt.
Elodée
Oui c’est sûr que ça fait plus classe !
Étonnant tout de même que ces deux ancêtres soient morts mendiants loin de chez eux …
Dominique Chadal
Je me demande si, à une époque où la retraite n’existait pas, on ne qualifiait pas de mendiant une personne qui n’avait plus d’activité professionnelle reconnue et vivait de la charité de ses proches ?
Elodée
Peut-être aussi, en effet. Il faudrait que je fasse quelques recherches.
Merci et à bientôt