G comme … garde royal, François REVERDY
Voici un ancêtre peu banal, qui a de nouveau attiré mon attention grâce à son métier.
Nous nous intéressons aujourd’hui à François REVERDY, un ancêtre né vers 1631 et qui a vécu à Sury-en-Vaux. Jusque là, rien de très banal car c’est l’un des patronyme les plus répandu dans mon arbre et le lieu où vécurent la majorité de mes ancêtres.
Il est fils de François REVERDY et Jeanne MOUTON. Je lui ai trouvé au moins un frère et une sœur que l’on retrouve également dans mon arbre ; son frère Jean est laboureur, ce qui est ma fois fort fréquent.
Nous retrrouvons François REVERDY comme témoin dans l’enquête réalisée pour la dispense de consanguinité de Pierre DEZAT et Marguerite d’ARBONVILLE. Il est alors précisé qu’il est garde de son Altesse Henri-Jules de Bourbon, prince de Condé, comte de Sancerre. Il est alors âgé de 68 ans et signe ; un exploit pour 1700 ! C’est de là que viendrait son surnom : Lagarde.
Lors du mariage se son fils Jacques en 1693, il est précisé que François est « garde des plaisirs de Monseigneur le prince ».
Au vu des informations glannées ça et là sur cette profession, il y a deux possibilités : ou bien cet ancêtre était garde chasse, ou bien organisateur des menus plaisirs, notamment des fêtes.
L’occasion de lancer ici un appel à mes cousins et lecteurs berrichons : François REVERDY aurait fait l’objet d’un article de Jean LANDOIS dans le Berry magazine de septembre 1995. Alors si vous mettez la main dessus, pensez à moi.
5 commentaires
Sirius
A Verdigny, sur les quelques 200 abonnés figurant sur l’annuaire téléphonique, 25 le sont au nom de Reverdy! Je connais un François Reverdy, fils de Francis (un grand ami à moi) et dont la mère doit être une proche parente à vous. Ceci dit, « votre » François, frère d’un laboureur, a dû faire fonctionner l’ascenseur social pour être promu à ce poste certainement envié…
Elodie
Francis passe ici de temps en temps, il m’a gentiment remis une clé avec sa généalogie enregistrée à l’intérieur.
Sirius
Je me suis trompé! C’est en effet Francis, et non Chantal, qui est en famille avec vous!
Sébastien
Il me semble que le terme « plaisirs » était relatif aux plaisirs de l’époque, c’est à dire la chasse. L’hypothèse garde des chasses me semble être la plus plausible.
A bientôt
Elodie
C’est ce qu’il me semble aussi.