F comme … fileuse
Un court article aujourd’hui, hommage aux femmes de mon arbre. Car il est difficile d’écrire sur elles : quasiment toutes ménagères, femmes de l’ombre dont on ne trouve que peu de traces.
De temps en temps, on leur prête tout de même une profession comme celle d’aujourd’hui : fileuse. Un travail d’appoint exercé comme d’autres petits métiers à la chaumière, pour rapporter un peu d’argent et élever les enfants. Une activité apprise de mère en fille, joliment mise en texte par Jean RAMEAU (attention, c’est du berrichon).
Allons ma gent’, t’es ben en âge,
Fais entention à toun’ ovrage
Qioéqu’ c’est qu’in pour’ échaviau d’fil ?
A tout, vois-tu faut êtr subtil,
Faut eumer l’travail, ma gent’ fille
Pour quand tu s’ras mère de famille
4 commentaires
Sirius
A cette époque, je crois que toutes les femmes restaient dans l’ombre. Une époque bénie, diront bien à propos certaines mauvaises langues…
Elodie
Et pourtant, ces femmes « faisaient tourner la boutique ».
Sébastien
J’avais aussi des fileuses, surtout dans ma branche italienne. Le terme italien est « filatrice ». Bel hommage!
Elodie
Un mot qui ressemble beaucoup à filiatrice ;-). Merci pour le commentaire.