S comme soutient de famille
Lorsque l’on travaille sur sa généalogie, on reporte dates et lieux pour les événements de la vie de nos ancêtres. Parfois je réalise quelques calculs pour vérifier la concordance d’âges entre le décès et la naissance par exemple, mais je me pose moins la question de savoir quels âges avaient les enfants lors du décès de leurs parents. Un généalogiste l’avait fort bien écrit dans l’un de ses articles, mais je ne l’ai pas retrouvé.
Ainsi un détail sur l’acte de mariage de Louis Désiré BLONDEAU m’a fait appréhender sa vie d’une toute autre manière. Il y est précisé que parmi les pièces présentées à l’Officier d’Etat Civil se trouve :
Un livret militaire duquel il résulte que le futur époux de la classe 1884 est exempt comme aîné d’orphelins.
Acte de mariage de Louis Désiré BLONDEAU et Félicité COTAT – Archives du Cher 3E 5282
Souvenez-vous, Louis Désiré n’est autre que le fils de Louis BLONDEAU, « l’invisible » dont je vous avais raconté la vie. Louis est décédé à quelques semaines de sa femme, vraisemblablement de la variole. En 1870, ils laissent derrière eux Marie Louise âgée de 11 ans, Louis Désiré âgé de 7 ans et Étienne Théophile âgé de 3 ans.
Difficile d’imaginer ce que fut leur enfance sans leurs parents. Ils auront certainement été accueillis dans leur famille, ensemble ou peut-être séparément. Louis et son frère auront certainement commencé à travailler tôt pour subvenir à leurs besoins.
6 commentaires
Aurélie
Bonsoir,
Je viens de lire tous vos articles du challenge ,ils sont très intéressants et donne envie d’écrire un blog pour raconter sa généalogie.
Merci.
Elodie
Merci beaucoup, si je vous ai donné envie j’ai accompli ma mission !
Elise
C’est vrai que l’âge des enfants à la mort de leurs parents est un aspect auquel on ne fait pas toujours attention au premier abord. Et quand on commence à regarder, on se rend compte qu’il y a une grande quantité d’orphelins (d’un ou des deux parents) dans nos arbres.
Dans ce cas, tu peux essayer de voir s’il y a eu un conseil de famille : il y en avait normalement toujours un, lorsque l’un des parents décédait en laissant des enfants mineurs. Plusieurs membres de la famille se réunissaient alors, et désignaient un tuteur pour les enfants.
Pour le moment, j’ai trouvé un conseil de famille concernant mes ancêtres et c’est vraiment un document très intéressant !
Elise
Elodie
Merci Elise, encore du travail en perspective !
Sirius
Il reste à espérer pour ces gosses que, dans ce monde régi par la dureté du travail, la solidarité familiale n’était pas un vain mot…
Elodie
Comme l’a dit Élise plus haut, je peux peut-être retrouver trace d’un conseil de famille. Mais difficile de savoir ensuite s’ils étaient bien traités…