Pélagie GAUGUET, première femme de François BONTEMPS
C’est reparti pour un article généalogique. Vous le devez à Benoît qui a partagé sur les réseaux sociaux un article portant sur Sury-ès-Bois. En effet, Jean LANDOIS, bien connu dans le Sancerrois publie après de nombreuses autres, une monographie sur ce village.
Sury-ès-Bois ? L’un des trois « Sury » du Cher avec Sury-près-Léré et Sury-en-Vaux d’où sont originaires de nombreux ancêtres. Mais aucun n’est originaire de Sury-ès-Bois. Je saute une branche et passe à l’arbre de mon mari. Aucun ascendant n’aurait vécu dans ce village… mais je trouve une femme qui y est décédée : Pélagie GAUGUET. Elle fut la première femme de François BONTEMPS et j’avoue ne pas avoir beaucoup de recherches la concernant. Je vous propose de la découvrir avec moi…
Nous nous retrouvons le seize juillet 1860 à Pierrefitte es Bois, le village d’origine de Pélagie. Il se situe à quelques kilomètres seulement du Cher dans le département du Loiret. Il est huit heure et François BONTEMPS arrive avec ses frères et son père, venus de Subligny et de Jars. Il n’est pas ce que l’on pourrait appeler un bon parti : domestique, fils de laboureur. Mais il est jeune, vingt-cinq ans seulement.
François était domicilié au lieu-dit la Cour Praneau. Peut-être est-ce le même endroit ?
Car Pélagie est bien plus âgée avec ses quarante-cinq ans, veuve de Pierre VILLARD parti il y a un an et demi. Elle a ensuite poursuivi son travail dans les champs comme l’atteste son statut de cultivatrice et est alors domiciliée à Crécy.
Après le mariage, les événements s’enchaînent rapidement: le couple déménage à Sury-ès-Bois non loin de là, où vivent les parents de Pélagie. La nuit de noces a été fructueuse car un peu moins de neuf mois après leur mariage, Pélagie met au monde leur fille Marie Adèle. Son mari est alors journalier en cette commune, et son frère Jean laboureur à Pierrefitte sera le parrain.
Sauf qu’un accouchement à quarante-six ans, est beaucoup plus éprouvant qu’à vingt ans. La fatigue et un accouchement certainement difficile auront raison d’elle, et quelques jours seulement après son accouchement, Pélagie décède le 13 mars à Sury-ès-Bois.
Deux ans plus tard, François épouse Marie Justine GRESSIN jeune fileuse de cinq ans sa cadette.
Il n’en reste pas moins que ce premier mariage et cette différence d’âges m’interpellent…
6 commentaires
Benoît Petit
Je connais ce village que de nom ou peut être y suis je passé en allant à Vailly sur Sauldre.
As tu vérifié les recensements? Pour voir s’il y avait plus d’éléments
Merci en tout cas pour le lien et content de voir que je t’ai donné une idée d’article.
Cela m’arrive en allant lire les articles des généablogueurs.
Elodie
J’ai rapidement regardé le recensement de 1861. J’y ai retrouve les parents de Pélagie avec 5 domestique ! Il faut que je le reprenne pour te vérifier la présence de François.
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Sirius
L’amour a ses raisons que la raison ignore… Il y eut une Pélagie à La Loge des Averdines, écart de Veaugues. Née vers 1900 en Pologne, elle arrivé vers 1920 comme domestique au domaine tout proche des Bréchières, où elle rencontra son mari Jean, lui aussi polonais, et ouvrier sur le même domaine. La suite fut plus heureuse car elle vécut plus de 90 ans…
Marie christine
Je ne pense pas que c’est une question d’amour. Mais un jeune homme domestique qui épousait une veuve se retrouvait « patron » d’une exploitation agricole. A son veuvage il pouvait espérer épouser une jeune fille de son goût. J’ai vu le cas plusieurs fois dans ma généalogie. Vous ne dites pas combien d’enfants Pélagie avait de son 1° mariage, mais en tout cas par sa fille Marie-Adèle, François a une part de l’héritage de son épouse.
Sébastien
François appartenait à une famille de Laboureur (son père, son frère). Encore jeune et domestique, le mariage avec Pélagie, alors cultivatrice, était sans doute un moyen de le « placer » comme futur cultivateur/laboureur… un mariage de raison en quelque sorte. A moins d’un coup de foudre… sait-on jamais !
A bientôt